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[Spoiler] The Expanse 101
Sujet n°46888 créé le 24/11/2015 à 00:56 par Skynet - Vu 15670 fois par 2726 utilisateurs
   
Pages : 12345678910
Message n° 4140165, posté à 17:46 le 13/01/2016  
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Nagawika
Gan a dit
le 13/01/2016 à 17:35
:

Tu fais quoi dans la vie ?
Je l'ai pas vu venir celle-là.
En même temps, je vois pas trop le rapport.

Message n° 4140166, posté à 17:48 le 13/01/2016  
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Gan
Nagawika a dit
le 13/01/2016 à 17:46
:

Je l'ai pas vu venir celle-là.
En même temps, je vois pas trop le rapport.
Je suis juste curieux par rapport à tes diverses interventions.
Message n° 4140170, posté à 17:56 le 13/01/2016  
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Batefer
Gan a dit
le 13/01/2016 à 17:09
:

Fais pas ton chieur.
Rolala.
Ça m'énerve presque autant que ceux qui écrivent Colombo.

--
je parles pas au cons sa les instruits
Message n° 4140171, posté à 18:04 le 13/01/2016  
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NaNaeL
Batefer a dit
le 13/01/2016 à 17:56
:

Ça m'énerve presque autant que ceux qui écrivent Colombo.
Quoi, ça s'écrit pas comme ça ? :(

--
Damn it, woman!
What was his motive? A locomotive.
Message n° 4140172, posté à 18:05 le 13/01/2016  
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NaNaeL
Y a un u ?

--
Damn it, woman!
What was his motive? A locomotive.
Message n° 4140180, posté à 18:13 le 13/01/2016  
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Gan
Batefer a dit
le 13/01/2016 à 17:56
:

Ça m'énerve presque autant que ceux qui écrivent Colombo.
Les acronymes m'énervent bien plus.
Message n° 4140203, posté à 18:37 le 13/01/2016  
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Batefer
Absoloment.

--
je parles pas au cons sa les instruits
Message n° 4140324, posté à 23:11 le 13/01/2016  
+0.21
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Finally
Nagawika a dit
le 13/01/2016 à 17:18
:

spoiler
https://www.youtube.com/watch?v=wOZ9Q99Nfv8

La messe est dite.
A partir de là, est-ce vraiment invraisemblable qu'animé d'un esprit de vengeance - mais ne pouvant assumer le poids d'un parricide (et probablement d'un complexe d'Oedipe mal refoulé si l'on se souvient de sa jalousie envers son frère Daniel) - Calvin transforma ses créateurs en humains, effaçant de leur mémoire leur passé pour qu'ils subissent pleinement les turpitudes d'une vie qu'il considère comme dénuée de toute valeur.
Ce qui prétendent être des Dieux sont condamnés au statut de Christ pour éprouver les souffrances de leurs chers protégés. Le faible qui prêche amour et compassion vaincu par le fort. (Calvin c'est la figure nietzschéenne par excellence !). Mais là je m'emballe un peu.
Tout ça pour dire que je trouve "l'histoire scénaristique" des 5 derniers entièrement justifiés par la personnalité du cylon numéro 1. Pour moi, il n'y a rien d'absurde dans leur existence.

Aurait-il fallu choisir d'autres personnages pour les incarner que Sam, Ellen, Saul, Galen et Tory ?
Je ne sais pas. Mais introduire de nouveaux personnages aurait-il été plus pertinent ?
Il est sûr qu'il est surprenant que les 5 derniers survivent tous, et prennent leur aise sur le Battlestar. Parfois, je me dis qu'il s'agit là d'un "acte manqué" de Calvin (Décidément, Freud aurait beaucoup à dire de lui).

La mort de Starbuck, je te l'accorde. J'ai beau retourner l'histoire dans les sens, je n'arrive pas à justifier son "statut d'Ange". Même en admettant que c'est elle l'hybride qui, selon la prophétie, mène les hommes à la treizième colonie de Kobol (fille de Daniel l'artiste et d'une humaine), elle n'a pas bassin de résurrection. Et tant bien même, elle en aurait eu un elle se serait réveillée sur le vaisseau-mère.
Alors, oui, sur ce point, le scénario est parti en freestyle.
Merci de soutenir BSG aussi bien !
spoiler
Mon opinion perso : je ne pense qu'il rentre dans la catégorie du fort appelée par Nietzsche, il est plutôt une des manifestations du fort, observée par Nietzsche ; c'est à dire le fort qui ne s'est pas dépassé. La critique de la compassion chez Nietzsche, même si elle est radicale, n'est pas si extrême. Ce dont il veut se débarrasser, c'est de la compassion en tant que valeur morale. La souffrance, en revanche, n'est pas un symptôme de la faiblesse : au contraire, elle permet l'affirmation de la vie ; autrement dit, soit elle est dépassée, soit tu en meurs. Gaïus, si c'est ce à quoi tu fais référence, est pour moi une figure bien plus proche du surhomme que Cavil, qui me semble être plus proche, lui, d'un démiurge frustré. Il juge l'humanité mais sans la dépasser, il se place à l'écart, en contempteur, mais pas au-delà, en guide. Juger, mépriser, ne sont pas des attitudes que Nietzsche favorise. Il est nihiliste, bien sûr, mais c'est l'interprétation nazie du nietzschéisme : aller au bout de l'idéologie nazie, en termes purement théoriques, c'est penser le projet d'extermination successives, d'abord hiérarchisées par les races, mais ensuite dans la race suprême elle-même, jusqu'à ce qu'il n'en reste plus qu'un. Nietzsche ne pense pas le nihilisme de cette façon. D'abord parce qu'il le critique largement dans la mesure où il est négation de la vie par nature, et ensuite parce qu'il le voit comme une méthode à appliquer aux valeurs ; la méthode nihiliste de Nietzsche possède plus de points communs avec le dépouillement, voire même avec la déconstruction, qu'avec la destruction. Le renversement des valeurs est mineur chez Nietzsche, sa vision principale, la tension de son désir vers l'horizon, en somme, et bien le dépassement. Ce que Cavil n'a absolument pas accompli, il est au contraire profondément corrompu par les sentiments humains les plus bas et des valeurs morales chrétiennes : chrétiennes sans Dieu, ergo le Dernier Homme, pas le premier Surhomme.
Gaïus et Caprica 6 sont les surhommes, en s'étant dépassés eux-mêmes, dans une répétition éternelle de leur devenir. Et je pense qu'à ce titre le prologue de Zarathoustra, mis en parallèle avec la vie de Nietzsche lui-même, est assez révélateur de cela. Peut-être que je me trompe, ou que j'ai juste avec un mauvais raisonnement, j'en sais rien...
Nietzsche n'est pas un philosophe de la solitude, de la haine ou du désamour, mais un philosophe de l'ampleur. Lorsqu'il dit qu'un ami est quelqu'un qui sait rester loin, il ne rejette pas l'ami, il demande l'espace pour grandir, aussi bien pour lui que pour l'ami.
Et que Caprica 6 soit demeurée, avec Gaïus, du début à la fin, un personnage d'une présence constante et d'une importance singulière et primordiale sur le récit le prouve assez justement, pour moi.
C'est amusant, Adama me fait penser à l'homme kantien puis ensuite à Marc Aurèle. Si on creuse pas trop, y a plein de parallèles à faire comme ça.

Message n° 4140642, posté à 11:22 le 15/01/2016  
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Nagawika
spoiler
Dès qu'une discussion sur la compassion chez Nietzsche s'ouvre, j'ai toujours une petite pensée pour Helen Tigh (et pour Zweig et son livre La Pitié dangereuse aussi).
En affirmant que Calvin est la figure nietzschéenne par excellence, je n'affirmais pas qu'il pouvait prétendre au statut de surhomme. Je suis d'accord avec ton analyse ; et je n'y avais pas pensé, mais Gaïus en est effectivement l'incarnation la plus adéquate.
Ce que j'avais en tête, c'est sa ressemblance avec Nietzsche en personne : dans les propos qu'il tient, dans son incapacité à devenir un surhomme mais aussi dans les problèmes relationnels qu'il entretient avec les membres de sa famille, notamment avec sa mère. ;-)
En tout cas, j'ai trouvé l'excuse que je cherchais pour les visionner à nouveau !

Message n° 4140666, posté à 14:01 le 15/01/2016  
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btbb
Ben dis donc, j'ai rien compris, moi.

Message n° 4140667, posté à 14:05 le 15/01/2016  
+2.07
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liloboot
btbb a dit
le 15/01/2016 à 14:01
:

Ben dis donc, j'ai rien compris, moi.
C'est Columbo, en fait, pas Colombo.

--
Rock 'n' roll.
Message n° 4140673, posté à 14:23 le 15/01/2016  
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Gan
Y en a un qui suit au moins.
Message n° 4140688, posté à 16:07 le 15/01/2016  
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Finally
Nagawika a dit
le 15/01/2016 à 11:22
:

spoiler
Dès qu'une discussion sur la compassion chez Nietzsche s'ouvre, j'ai toujours une petite pensée pour Helen Tigh (et pour Zweig et son livre La Pitié dangereuse aussi).

En affirmant que Calvin est la figure nietzschéenne par excellence, je n'affirmais pas qu'il pouvait prétendre au statut de surhomme. Je suis d'accord avec ton analyse ; et je n'y avais pas pensé, mais Gaïus en est effectivement l'incarnation la plus adéquate.
Ce que j'avais en tête, c'est sa ressemblance avec Nietzsche en personne : dans les propos qu'il tient, dans son incapacité à devenir un surhomme mais aussi dans les problèmes relationnels qu'il entretient avec les membres de sa famille, notamment avec sa mère. ;-)
C'est trop vrai (et très gentil aussi, par moments), donc je n'ai plus rien à dire.
Et pour le cœur du sujet, je n'avais pas envisagé Cavil sous cet angle, en effet - (disons que ce n'est pas vraiment le genre d'analogie qui vient facilement, même si a priori très juste).
En revanche, je ne comprends pas le rapprochement avec Ellen Tigh. Si ça ne t'embête pas d'expliciter ? :)
Mais comme tu dis :
Nagawika a dit
le 15/01/2016 à 11:22
:

En tout cas, j'ai trouvé l'excuse que je cherchais pour les visionner à nouveau !
Effectivement, parce que je pense toujours que, même s'il peut prétendre parfois au titre d'homme le plus frustré et le plus amer de son temps, il y a quelque part chez lui une profonde compassion qui se manifeste souvent par sursauts assez violents.
J'ai bien envie de voir si on peut aller jusque là, dans la comparaison avec Number One, dès lors, comme toi, j'ai envie de regarder à nouveau.
Par contre, j'avais déjà essayé plusieurs fois, et je trouve que ça a un peu mal vieilli, c'est assez difficile de rentrer dedans à la première saison quand les personnages sont dans la pure ignorance et que tu sais déjà tout et que la stimulation quand tu démarres la série est nourrie en grande partie par le Mystère, je pense.

Message n° 4140700, posté à 17:01 le 15/01/2016  
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Nagawika
Finally a dit
le 15/01/2016 à 16:07
:

En revanche, je ne comprends pas le rapprochement avec Ellen Tigh. Si ça ne t'embête pas d'expliciter ? :)
spoiler
Admettons la dichotomie suivante : les Forts (Cylons de la première génération) / les Faibles (Humains). D'après Nietzsche (et Calvin d'ailleurs), la compassion est ce qui conduit à maintenir des formes de vie défaillantes, vouées probablement à disparaitre ou à être soumises. Ellen (sans H) est animée de ce sentiment qui a ses yeux semble représenter la plus haute valeur morale (puisqu'il s'agit d'une valeur chrétienne, rien d'étonnant là dedans à vrai dire quand on se souvient de sa croyance en un 'plan divin').
Pour moi, c'est pour cette raison qu'elle met un terme à la première guerre avec les cylons.
Et probablement pour cette raison aussi qu'elle crée des cylons humanoïdes, limitant du même coup leur puissance. Elle cherche à supprimer le rapport de force entre humains et cylons au nom de la compassion et par la compassion. En effet, les cylons humanoïdes vont découvrir ce sentiment au contact des 'vrais' humains, et chercher à les sauver par empathie/amour de son prochain (d'où la scission entre les cylons eux-mêmes).
La compassion c'est ce qui, à mes yeux, donne de la cohérence à toutes les actions de l'Ellen d'avant sa perte de mémoire.

Message n° 4140714, posté à 17:24 le 15/01/2016  
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btbb
liloboot a dit
le 15/01/2016 à 14:05
:

C'est Columbo, en fait, pas Colombo.
Ah, OK. Non, moi, le truc qui m'énerve le plus, c'est les vieux qui disent Starky et Hutch.

Message n° 4140715, posté à 17:25 le 15/01/2016  
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Medieval
Mon père dit Tom Gun, ça m'exaspère.

--
"Un peuple n'a qu'un ennemi dangereux, son gouvernement."
Saint-Just
Message n° 4140716, posté à 17:25 le 15/01/2016  
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btbb
TU M'ÉTONNES.

Message n° 4140717, posté à 17:32 le 15/01/2016  
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btbb
Comment ils m'ont snobé, les deux philosophes, là, ceci dit. Ni oubli, ni pardon.

Message n° 4140721, posté à 17:41 le 15/01/2016  
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liloboot
Pardon ne guérit pas la bosse, comme disait Nietzsche.

--
Rock 'n' roll.
Message n° 4140725, posté à 17:42 le 15/01/2016  
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liloboot
btbb a dit
le 15/01/2016 à 17:24
:

Ah, OK. Non, moi, le truc qui m'énerve le plus, c'est les vieux qui disent Starky et Hutch.
Il est clair que c'est le moyen le plus sûr de reconnaître un abruti.

--
Rock 'n' roll.
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