Ah ah, pas de panique, c'est ajustable selon l'ambiance du moment.

J'avais tenu une petite demie heure si je me souviens bien. Jamais eu le courage de relancer le bouzin. Mais on m'avait dit qu'au moment ou j'avais lâché ça devenait bien (quand ils sont mis en prison, je crois)... je vais attendre de voir si tu persistes avant toute seconde tentative. No pression, man :)

Sinon, Penn pour moi, c'est The Thin Red Line, avant tout autre chose... que je ne peux que conseiller, probablement mon Malick préféré.

Ah oui, liloboot, je ne peux laisser passer: "loin s'en faut" et non "loin sans faux" ou alors c'était délibéré...

Vérification faite, j'en ai vu que six minutes, en fait, lol. Je suis sûr qu'à un moment il va arrêter son walkman et que ça va aller.

Ouais j'aime bien les jeux de maux des Bill ! Ok, je te tiens au jus pour le film.

Tu commences, je te regarde.

J'aboie peu. Voire jamais.

Qu'est-ce que je disais ! Tu vois, Straw, ça va être super en fait.

Et tu n'es pas falot, toi.

Meilleur film de tous les temps.

10/10

Voilà, voilà, désolé, j'avais pas trop le temps de te répondre tout à l'heure, mais puisque tu sembles bien décidé à pourrir ce topic avec ta petite vendetta pathétique, ma foi, je ne vais pas te laisser en plan. Ma grandeur d'âme me perdra.

Bien entendu, je perçois tes traits d'humour, même si je les goûte peu, probablement n'ai-je pas assez écouté les Grosses Têtes dans ma vie pour apprécier ton art du calembour. Je te sais friand d'émissions humoristiques US, mais tu devrais t'entraîner un peu plus devant ton miroir, à mon humble avis, tu n'es pas encore tout à fait mûr. Mais enfin, peu importe, à la limite, ça nous arrive à tous, je tombe moi-même bien souvent à côté.

En effet, c'est ce que tu aurais dû te contenter de dire si tu avais vraiment envie de dire quelque chose, même si ça n'aurait pas eu non plus le moindre intérêt. C'est la première fois que tu vois quelqu'un préférer Source Code à Moon, très bien. En même temps, j'imagine que tu n'en discutes pas non plus si souvent que ça, si ? Je préfère l'humilité et l'efficacité de l'un à la vacuité prétentieuse et scolaire de l'autre. No big deal, à part semble-t-il pour toi.

Non, je fais preuve d'empathie pour les brebis égarées qui se sont laissées bluffer par la poudre aux yeux que Jones balance à tour de bras dans ce film. Je parle de "personnes facilement impressionnables", jusqu'à preuve du contraire, ce n'est ni une insulte, ni ordurier. Encore moins ad hominem, même si je pense en effet que tu es facilement impressionnable et un peu soupe-au-lait, mais ce n'est pas quelque chose que je retiens contre toi.

Non, comme souvent, tu prends tes désirs pour des réalités, là. Excuse-moi, mais tu fais totalement erreur. Je parlais à Koni, en citant tes attaques injustes, faciles et blessantes, et en lui faisant part de mes états d'âme, car, mais oui, figure-toi, je n'apprécie pas particulièrement que tu railles mes opinions, je ne suis qu'un homme après tout. En effet, le "roquet falot", lui, te désignait, c'est bien de toi que je parlais mais ce n'est pas à toi que je parlais. Tu piges la nuance ? Non, ce post en lui-même ne s'adressait pas à toi, mais à Koni, que je connais mieux que je ne te connais et avec qui j'ai en général plaisir à échanger. Certes, j'avais bon espoir que tu le lises, prétendre le contraire serait malhonnête, mais non, je ne te répondais pas, car comme je l'ai déjà expliqué plus haut, tu ne m'intéresses pas le moins du monde - et encore un petit moins depuis aujourd'hui. Alors je sais que tu aimes à te répandre et à te lancer dans des débats sans fin, mais perso, ça m'emmerde un peu, surtout quand je m'adresse à des types comme toi, dont ça semble être la principale activité. Certes, c'est exactement ce que je suis en train de faire, je sais, mais ça, nous y reviendrons, c'est encore lié à ta propension à jouer les petits chefs et à donner des ordres, quand tu ne choisis pas le ricanement.

Grâce à toi, j'envisage d'ailleurs d'adopter cette technique dans les semaines à venir, pour voir. On risque de se régaler.

Oui, absolument, le mépris et l'étroitesse d'esprit, ici, c'est toi, ne t'en déplaise. C'est bien que tu le réalises enfin, je dirais qu'on avance, c'est très encourageant. Tout ça n'aura pas été vain.

Pour moi, vois-tu, être insultant et ordurier, c'est traiter l'opinion des autres de "vomi" comme tu l'as fait concernant la mienne. Essaie peut-être de méditer un peu là-dessus avant de jouer les offusqués, non ?

Et pour finir, tu ne me dis pas de me calmer. Pour qui tu te prends au juste ? C'est qui plus est un très très mauvais calcul qui risque de s'avérer totalement contre-productif.

En revanche, dans un souci d'apaisement, je suis prêt à accepter tes excuses si tu les formules dans un français correct.

Certains vont prendre mon message pour de l'arrogance, pour de la prétention. En effet, devant ce spectacle des moins déplaisants, je vais attirer l'attention sur ma pauvre petite personne. D'autres penseront que je suis juste trop amoureux de l'espèce humaine pour la laisser se déchirer et que je préfère qu'elle se déchaine sur moi, en attaquant encore mes envolées lyriques et mes "chef d'oeuvres à tout va". Et enfin, certains se diront que j'aurai déchainé ma passion au mauvais endroit, au mauvais moment, mais que j'avais tout de même besoin de la déchainer.

Voilà. Ceci étant dit.

J'ai revu The H8ful. Je me suis rendu compte pendant le film, je crois que c'était après 1h30 de film, que je n'avais pas aimé un seul film depuis celui-ci. Acceptable, tout au plus. Mais toujours vite vu, vite oublié. Joy, Le Garçon et la Bête, Legend, Jane got a gun, The Danish Girl. Le seul film m'ayant réellement coupé de mon quotidien et de mon monde le temps de la séance, c'est évidemment Kill Bill, redécouvert avec beaucoup de chance au cinéma - merci Pathé - il y a 2 semaines.

Après, je sais bien qu'aucun des films découverts ce mois-ci que j'ai cités ne sont transcendants. Je sais également que je n'ai pas encore vu les trois sorties majeures du mois, à savoir Creed, Carol, et Spotlight. Et je sais, enfin, que le meilleur est à venir avec Ave Ceasar, Anomalisa, The Revenant, et, je l'espère, Steve Jobs (mais c'est l'amoureux de Fassbender en moi qui parle). Mais aucun ne me mettra dans un état tel que celui dans lequel m'a mis, à nouveau, The H8ful ce soir. Et je sais qu'aucun d'entre eux, ni même aucun film avant longtemps, ne me mettra dans le même état car aucun film depuis septembre 2011, lorsque j'ai découvert Barry Lyndon au cinéma, ne m'a mis dans cet état. Et pourtant, je ne pouvais pas voir The H8ful dans de pires conditions, ce soir. Oh, ça, non. Mais quand même.

Aucun film ne m'a fait ressentir cela depuis Barry Lyndon. Je le dis et je le répète, c'est l'un des plus grands films que j'ai pu voir dans ma vie, Tarantino a réalisé l'impossible et marqué l'histoire.

Mais plus important, et aussi égocentrique que cela puisse être, Tarantino m'a encore sorti de ma déprime. Il m'a encore rendu heureux. Il m'a encore rendu euphorique. Je sais que beaucoup trouvent que je donne une importance trop grande au cinéma, mais ce n'est pas ma faute. Kill Bill, il y a deux semaines, m'avait mis sur un nuage. Et pourtant, Dieu sait que je connais ces 4h par coeur. The H8ful me remet à nouveau ce soir sur un nuage.

Ainsi, dans ce déferlement actuel de haine et de rage, je voulais, dans un élan égocentrique, prendre un peu de votre temps pour vous crier mon amour pour ce film et pour Tarantino.

Encore une fois, merci, merci, merci Tarantino. Ton dernier bébé est parfait en tous points. Ca fait mal aux fesses de le voir dans des conditions aussi pitoyables et de ne pas le revoir en 70mm. Mais ton film est toujours aussi grand. Putain, merci.

Vous avez des nègres ou vous vous faites juste chier?

Je ne tiens pas vraiment à m'étendre là-dessus, la dernière chose que je souhaite étant de perturber les échanges entre Batefer et Quisquilian, mais non, je ne plaisante pas. Ce show est un (mauvais) mix de ce qui a été fait sur le sujet depuis quarante ans, et n'apporte rien de frais. Pas de panique, si y a des gars cool, ça peut le faire, me dites-vous. Absolument. Mais pas bol, ils ont pris des autres mecs.

Attention, j'ai vu que deux ou trois épisodes. Si ça tombe ça devient super cool après, je sais pas.

Alors, je me suis endormi après 1h15 de Steve Jobs hier soir. Certes, j'ai eu un gros début de semaine et certes, ça semble dix milles fois mieux maitrisé que le téléfilm vulgaire avec Kutcher mais il n'empêche que je crois que c'est un film de merde. Étant donné que nos gouts sont assez différents, je pense que cet avis n'a pas non plus à te faire peur mais je voulais quand même le signifier, quoi.