A peu près je sais plus.Quand je dis à l'époque c'est y a 10 ans, en gros.Pas au moment pile de sa sortie.Quand j'étais en âge de me dire tiens pourquoi pas regarder ce film.
: Je l'avais jamais vu.J'en avais eu de mauvais écho à l'époque.Et pas eu le temps d'y jeter un oeil, depuis.J'ai trouvé ça super coule.
Raye d'urgence de tes favoris les gens/sites/critiques qui t'avaient fourni de mauvais échos de Jackie Brown.
L'un de mes films préférés, je ne sais même plus combien de fois je l'ai vu.Le seul inconvénient, c'est la musique des Delfonics qui reste en tête assez longtemps… Dans le film, c'est super cool, mais on n'a pas pas forcément envie de l'"entendre" pendant deux jours…^^
-- « Caféine et nicotine sont les deux mamelles du sous-titrage. »
Message n° 4147336, posté par Caféine à 18:01 le 07/02/2016
Watson est juste dégueulasse dans son rôle. Déjà que le scénario partait dans tous les sens pour rien, avec une fin qu'on devine à la moitié du film mais alors elle flingue tout ce qui pouvait sauver le film. Qu'est ce que c'est faux, pouah !
-- Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
Message n° 4147996, posté par Tybone à 01:22 le 10/02/2016
Anomalisa : Voici donc une nouvelle aventure de Wawa et ses séances pourries. Aujourd'hui, Wawa et la SDF. Une gentille SDF, qui, semble-t-il, n'a eu aucun mal à entrer dans la salle, s'est installée après 10 minutes de film, pour respirer plus fort que le son du film, avant de faire son repas et de s'endormir en imitant par son ronflement un cheval. Bref. J'ai vraiment dû faire chier quelqu'un salement pendant une séance pour me taper un si mauvais karma et me manger tant de séances immondes. Difficile derrière d'apprécier le film.
Enfin.
Une fois n'est pas coutume, il est nécessaire de déconstruire la critique en trois parties : l'a priori, le film en lui-même, et l'a postériori.
A priori, je m'attendais à quelque chose de vraiment mignon (comme si j'avais oublié qui était Charlie Kaufman...), de beau, de joyeux. Une superbe histoire d'amour. Je croyais que le fait qu'il y ait deux acteurs + un pour le reste des voix était un choix, disons, comique.
Dire que le film est déprimant et nihiliste serait un euphémisme. C'est horrible, putain. On en sort, on a envie de se tailler les veines. Mais c'est pourtant tellement vrai. On est tous des poupées en face de poupées qui se ressemblent toutes plus les unes que les autres. En attendant d'en trouver une qui sort du lot. Tout le monde a la même tête, tout le monde a la même voix.
J'ai adoré retrouver certaines idées de Charlie Kaufman qui m'avaient plu dans ses scénarios. J'y ai évidemment retrouvé du John Malkovitch, cela va sans dire. Mais aussi du Eternal Sunshine. Cette séquence de cauchemar n'est pas seulement glaçante, elle est aussi brillante. A l'instar de Stone se rendant compte de son statut de poupée contrôlée (comme quand Joel comprenait et voulait arrêter le processus d'effacement de mémoire), nous nous rendons compte, nous, spectateurs, de ce que nous sommes, de ce que nous faisons.
Putain, qu'est-ce qu'il était déprimant ce film. Aucune lueur d'espoir, rien. Le film commence par un silver lining dont on s'éloigne par un travelling arrière. Voilà ce qu'on quitte. Cette lueur d'espoir, cette lueur de soleil qui traverse des nuages. Ce n'est pas ce qu'on aura. On aura du noir, de l'obscurité.
Et puis, il y a l'a posteriori. Quelques répliques résonnent dans notre tête. Une pensée en ressort. Ou, plus précisément, un complément de pensée, cette pensée que l'on a commencée à avoir durant le film.
Si oui, nous sommes des poupées dépressives et que toutes les autres personnes sont des poupées qui se ressemblent toutes jusqu'à ce qu'on trouve l'amour, peut-être que l'on vit pour ces moments. Ces petits moments de bonheur partagé, ces moments où l'amour nous fait oublier les défauts, les cicatrices, les problèmes de l'autre.
Et au final, le film n'est pas si déprimant que ça. Oui, Stone n'est qu'un dépressif qui a constamment besoin de trouver l'amour pour avoir une lueur de soleil dans sa vie. Mais c'est notre cas à tous. Personne au monde n'est continuellement heureux. On est bien plus tristes qu'heureux, et on cherche perpétuellement ce qui pourrait nous rendre heureux, que cela dure une nuit ou un an.
Il faut absolument que je le revois, vu les conditions dans lesquelles je l'ai vu. Mais si, avec tout ce qui s'est passé pendant la séance (j'avais pas encore parlé du bruit de la clim qui faisait elle aussi encore plus de bruit que le film lui-même. Je ne mettrai plus jamais les pieds dans ce cinéma qui se vante pourtant de faire partie d'un réseau de cinémas européens d'art et essai), j'en ai pensé ça, et j'ai autant aimé, je n'imagine même pas ce que ça aurait été dans de bonnes conditions.
A voir absolument. Et puis, putain... La motion capture a de beaux jours devant elle.
-- J'AIME FINALLY
Holding out for a hero ?
Message n° 4148004, posté par FP Unchained à 02:30 le 10/02/2016
je suis super contente que des gens aiment bien jackie brown; j'ai souvent l'impression que c'est le vilain petit canard de la filmographie de tarantino. ya rien à jeter, et ce n'est pas le cas de certains de ses derniers films. ahem.
1.90
Message n° 4148027, posté par Gan à 08:29 le 10/02/2016
: je suis super contente que des gens aiment bien jackie brown; j'ai souvent l'impression que c'est le vilain petit canard de la filmographie de tarantino. ya rien à jeter, et ce n'est pas le cas de certains de ses derniers films. ahem.
C'est l'impression que j'avais aussi.Alors que je trouve que c'est dans la droite lignée de Pulp Fiction.J'ai trouvé ça bien au-dessus d'un Inglorious Bastards,par exemple..
Je dois avouer que j'ai passé un agréable moment devant ce film de super-héro ce qui m'était pas arriver depuis The Dark Knight. Le casting aussi m'a un peu bluffé, je m'attendais pas a voir certains acteurs ici.
Message n° 4148045, posté par Apocalypse25 à 10:30 le 10/02/2016
: C'est l'impression que j'avais aussi. Alors que je trouve que c'est dans la droite lignée de Pulp Fiction. J'ai trouvé ça bien au-dessus d'un Inglorious Bastards, par exemple..
Au fait, Jackie Brown est l'adaptation de l'excellent Punch Créole, un livre d'Elmore Leonard, écrivain et scénariste incroyablement prolifique qui a été multiadapté.
Du même écrivain, et dans la même veine "parodie jubilatoire" que Jackie, il y a l'excellent Get Shorty (1995), au casting magnifique. Barry Sonnenfeld n'est pas Tarantino, mais, dans les années 1990, il a fait de la belle ouvrage.
-- « Caféine et nicotine sont les deux mamelles du sous-titrage. »