Il y a un mec, dans toute cette nouvelle vague de bons réalisateurs de comédies, qui arrive à faire de la merde avec tous ses concepts en or. Un mec qui, après avoir réalisé un superbe docu, n'a rien réussi. Ce docu, c'était y a 10 ans. Mais aucun de ses précédents films n'étaient aussi mauvais que celui-ci. Là, on va loin.
Voulant surfer sur la vague des 21/22 Jump St, Baywatch s'efforce de bout en bout de calquer sa formule en s'y prenant tellement mal qu'on devine les blagues 15 minutes avant qu'elles arrivent.
Le film n'a aucune âme, joue dans le body shaming (parce qu'on a besoin de ça, en 2017), la plupart des acteurs ne sont pas concernés - faut dire, ils sont tous plus clichés les uns que les autres - et on ne rit que très peu. C'est impersonnel, c'est branlé comme un clip MTV. Ca se veut féministe mais ça passe son temps à foutre des culs de figurantes devant la caméra. Une fois que l'on a passé les blagues de la bande annonce, il ne reste qu'une poignée de rires. Sur 2h, ça fait beaucoup.
Parce que oui, 2h. 2h, et le plus triste, c'est que le film souffre des mêmes problèmes que les précédentes réalisations de Seth Gordon. Alors que l'on voit là une version courte et probablement censurée (le plus drôle, c'est qu'ils mettent des bétisiers des scènes qui ont été coupées dans le générique de fin... Ridicule), il y a un énorme problème de rythme et de construction.
Au final, on en ressort gênés, presque honteux d'avoir participé à ça. Les blagues muscles - seins - fesses - le.mec.est.gros durent pendant 2h, c'est lourdingue.
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J'AIME FINALLY
Holding out for a hero ?
J'AIME FINALLY
Holding out for a hero ?
*édité à 01:26 le 24/06/2017