M'a donné envie de me flinguer, ce film.
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Et, bien qu'étant un fervent défendeur du cinéma français, je ne me souviens pas de la dernière fois que j'ai vu une si belle direction d'acteurs.
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Il y a cela, et aussi d'incroyables fulgurances dans la réalisation, qui ne laissent aucun doute sur le déroulement des Cesar 2018.
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Cependant, c'est sacrément manichéen, parfois encore plus convenu qu'un film sur une prison - voire même cousu de fil blanc - et tellement pathos qu'il en devient difficile de véritablement s'attacher. J'ai tout le long fait le parallèle facile avec The Normal Heart qui m'avait bien plus bouleversé, mais peut-être que c'était le cas à cause des acteurs.
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Pour revenir sur le pathos, le film, au début, donne sacrément envie de vivre, à l'instar de cette fabuleuse affiche dont on a le secret en France. Et de se battre. Sincèrement. Mais c'est vite effacé pour faire pleurer - et Dieu sait que les ficelles sont grosses - et pour choquer. Ca + l'absence totale de contre-argumentation (les pauvres sont gentils, les riches sont ignorants et méchants, grossièrement) dessert complètement le propos et l'esprit de rébellion que le film veut faire naitre chez son public.
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A l'image de ses personnages principaux, Campillo est agressif et se veut le plus choc possible, sans concession ni pudeur. Tout comme ce générique vide de musique qui dit au spectateur : "voilà, t'as bien été lessivé pendant 2h30, maintenant, je te laisse encore plus réfléchir sur tout ce que tu viens de vivre". On en ressort déprimé, énervé, oui. Mais on se dit que ce n'était pas forcément la meilleure solution.
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J'AIME FINALLY
Holding out for a hero ?