À la PJ chaque enquêteur tombe un jour ou l’autre sur un crime qu’il n’arrive pas à résoudre et qui le hante. Pour Yohan c’est le meurtre de Clara. Les interrogatoires se succèdent, les suspects ne manquent pas, et les doutes de Yohan ne cessent de grandir. Une seule chose est certaine, le crime a eu lieu la nuit du 12.
Très bien.Ça me donne envie de voir enfin les autres films de Dominik Moll ; je crois n'en n'avoir vu aucun depuis (Harry, un ami qui vous veut du bien).
-- « Caféine et nicotine sont les deux mamelles du sous-titrage. »
Message n° 4326843, posté par Collioure à 13:22 le 26/02/2023
: Merci pour ton retour.Après lecture des résumés et de quelques critiques, c'est bien celui que j'envisageais de regarder en premier. ;)
De Moll, j'ai vu aussi Des Nouvelles de la Planète Mars. Comédie fort sympathique alliant fantaisie et réalisme. C'est léger, distrayant et touchant. Un bon moment à passer.
: De Moll, j'ai vu aussi Des Nouvelles de la Planète Mars. Comédie fort sympathique alliant fantaisie et réalisme. C'est léger, distrayant et touchant. Un bon moment à passer.
Je l'avais aussi mis sur mes tablettes. En revanche, Lemming et Le Moine ne m'attirent pas trop.
-- « Caféine et nicotine sont les deux mamelles du sous-titrage. »
*édité à 18:50 le 26/02/2023
Message n° 4326859, posté par Collioure à 09:18 le 27/02/2023
Alors moi je me suis mis à regarder ça ce soir suite à vos éloges. Je commence à être pris dans le truc, je discute avec madame et je lui dis que c’est vachement bien, les acteurs sonnent juste.
Et puis je commence à me dire, tiens, pour une fois un film français ou on se sent pas obligés de nous foutre des minorités visibles. Un film qui serait libre de l’idéologie moderne, j’apprécie.
Et la, BIM, discussion entre le capitaine et la juge, c’est tous les hommes qui ont tués Clara.
Wait, what ?
Bis repetita dans la camionnette lors de la discussion avec sa collègue. Mais à quel moment le film ou le scénario démontre quoique ce soit qui pourrait mener à cette conclusion ?
On nous assène de ne pas juger la nana qui est infidèle, aime les bad boys ou les déchets. Okay. Par contre juger l’intégralité du genre masculin parce que les personnages présentés sont des cons, pas de soucis.
La débilité du truc m’a sorti du film. La conclusion en plus est bidesque avec un discours pseudo libérateur de la nana. La palme revient à la symbolique petée du mec qui passe du vélodrome à la liberté dans les montagnes. C’est de la symbolique pour collégiens ?
C’est triste parce que c’est bien joué et c’est bien réalisé. Faut vraiment faire un truc pour expliquer aux artistes qu’il faut arrêter de peter plus haut que leur cul à un moment, ça dessert leur œuvre.
-- I am Ripper... Tearer... Slasher... I am the Teeth in the Darkness, the Talons in the Night. Mine is Strength... and Lust... and Power! I AM BEOWULF!
1.24
Message n° 4327042, posté par tenia à 18:08 le 10/03/2023
Je ne sais pas s'il faut rire ou pleurer de telles visions (du film, du cinéma, du monde actuel).
Non pas que le film soit très fin (la symbolique finale est effectivement grosse comme les 3 tours grenobloises), mais pour le reste, c'est un retour qui en dit plus long sur son auteur que sur ce dont il parle. Je ne sais d'ailleurs pas à quoi tu t'attendais, tant l'inspiration du film et ses 20-30 premières minutes annoncent clairement la couleur, bien avant les moments dont tu parles, et tant le film a été discuté pour son ancrage sociétal sur le sujet.
Mais bon : salauds de wokistanais, ces laveurs de cerveaux avec leur idéologie moderne qui voudrait plus d'égalité y compris dans la réprésentation des gens sur les écrans, je suppose.
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
*édité à 20:51 le 10/03/2023
Message n° 4327045, posté par homereb à 22:02 le 10/03/2023
Ça m’a énervé, tu me pardonneras. J’étais pas au courant que c’était un film idéologique. En regardant le début, je me suis dit que c’était plutôt un genre de film désespéré, racontant le combat vain d’un policier dans un monde qui s’en moque.
Tu peux faire un film idéologique en défendant que le problème des femmes se sont les hommes. Mais il faudrait se baser sur une histoire qui supportent cette idée. Là je ne vois pas en quoi c’est le cas. Mais du genre du tout.
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1.00
Message n° 4327046, posté par Heimut à 09:55 le 11/03/2023
: On nous assène de ne pas juger la nana qui est infidèle, aime les bad boys ou les déchets. Okay. Par contre juger l’intégralité du genre masculin parce que les personnages présentés sont des cons, pas de soucis.
Tu arrives vraiment pas à saisir le fait que le film démontre que c'est pas normal et un énorme problème sociétal qu'il y ait des féminicides (élucidés ou non) sur la base des simples choix que peut faire une femme dans sa vie sentimentale ? Je sais que c'est trop difficile pour toi mais essaye de sortir de ton égocentrisme et de comprendre la nécessité du traitement et d'une lutte systémique, pitié. On sait que tu n'es pas un connard qui tape et tue les femmes, c'est pas ta gueule l'important, c'est le fait que d'autres hommes tuent encore des femmes en 2023 parce qu'elles veulent être libres de leurs choix et c'est ce qui est arrivé à cette femme dans ce film, c'est tout.
*édité à 09:56 le 11/03/2023
0.95
Message n° 4327049, posté par homereb à 15:42 le 11/03/2023
Ah oui je te confirme que je pense qu’une centaine de décès par an ne mérite pas de jeter l’anathème et de rééduquer 50% de la population. Des sujets bien plus importants il y en a bien une centaine dans ce pays.
C’est une logique de totalitaire que de croire qu’on peut changer la nature humaine. Sur le papier c’est parfait, dans la réalité ça ne marche jamais et ça tourne systématiquement au goulag.
D’ailleurs le film est totalement idiot. Il faudrait changer les hommes, très bien, mais pas les femmes qui ne sont jamais responsables de rien ? La fille en question enchaîne abruti toxique après abruti toxique mais aucune remise en question. Pourquoi ?
Les hommes sont violents, cupides, égoïstes, concupiscents; les femmes aiment les connards et peuvent rendre fous. Bon courage pour changer ça camarade Lénine.
-- I am Ripper... Tearer... Slasher... I am the Teeth in the Darkness, the Talons in the Night. Mine is Strength... and Lust... and Power! I AM BEOWULF!
2.85
Message n° 4327050, posté par Baje à 18:45 le 11/03/2023
: Ah oui je te confirme que je pense qu’une centaine de décès par an ne mérite pas de jeter l’anathème et de rééduquer 50% de la population. Des sujets bien plus importants il y en a bien une centaine dans ce pays.
Et 213 000 femmes par an, victimes de violences par leur conjoint (sexuelles ou non) ?
125 000 mutilations sexuelles par an ?
86% des femmes ont déjà subi une forme d’atteinte ou d’agression sexuelle dans la rue ?
Je sais pas quelle statistique te fera réagir. Si on parle que des mortes, balek les 125 décès. Faut placer la barre à 200, 500, 300 000 ?
: D’ailleurs le film est totalement idiot. Il faudrait changer les hommes, très bien, mais pas les femmes qui ne sont jamais responsables de rien ? La fille en question enchaîne abruti toxique après abruti toxique mais aucune remise en question. Pourquoi ?
Parce que cette pute mettait des jupes trop courtes.
-- Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
0.95
Message n° 4327051, posté par homereb à 21:07 le 11/03/2023
: Je sais pas quelle statistique te fera réagir. Si on parle que des mortes, balek les 125 décès. Faut placer la barre à 200, 500, 300 000 ?
Hum je sais pas. Peut être 10 000, comme le nombre de suicides annuels, commis dans leur grande majorité par des hommes. Ce qui doit se traduire par des centaines de milliers d’hommes en détresse psychologique.
Ou peut être 1000, comme les accidents du travail mortel, dont l’écrasante majorité des victimes sont des hommes, ce qui doit se traduire par des centaines de milliers d’hommes qui se cassent le cul à risquer leur vie pour nourrir leur famille.
Les sans abris ? Des hommes. Les victimes d’homicide ? En majorité des hommes.
Bref, mais c’est l’enfer d’être une femme, du fait des hommes.
: Parce que cette pute mettait des jupes trop courtes.
Mais tu as raison. Rééduquons complètement les hommes mais SURTOUT pas la moindre remarque sur la propension féminine à être attiré par des connards, SURTOUT pas.
Délirant.
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1.00
Message n° 4327056, posté par tenia à 11:05 le 12/03/2023
Blague à part, c'est du troll parodique mascu, c'est ça ? Ta vision du monde, c'est que ce sont les hommes qui sont structurellement des pauvres chatounes à biberonner encore un peu plus ?
Tl;dr : tu veux parler sur-représentation des hommes ? Pas de soucis : les hommes sont mis en cause dans 84% des homicides, 97% des infractions à caractère sexuel, 98% des viols "hors cadre familial", mais aussi : 91% des accidents routiers mortels où les conducteurs sont alcoolisés, 84% des accidents routiers mortels depuis 2019, etc etc...
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*édité à 16:18 le 12/03/2023
1.98
Message n° 4327057, posté par tenia à 11:11 le 12/03/2023
: En regardant le début, je me suis dit que c’était plutôt un genre de film désespéré, racontant le combat vain d’un policier dans un monde qui s’en moque.
: Tu peux faire un film idéologique en défendant que le problème des femmes ce sont les hommes. Mais il faudrait se baser sur une histoire qui supportent cette idée. Là je ne vois pas en quoi c’est le cas. Mais du genre du tout.
C'est l'adaptation au cinéma d'une affaire non résolue bien réelle, où Maud, une jeune fille, a été brûlée vive et personne n'a jamais réussi à trouver qui ni pourquoi. A l'heure actuelle, c'est donc toujours une jeune fille qui a été brûlée vive sans raison.C'est bien le postulat du film.
: D’ailleurs le film est totalement idiot. Il faudrait changer les hommes, très bien, mais pas les femmes qui ne sont jamais responsables de rien ? La fille en question enchaîne abruti toxique après abruti toxique mais aucune remise en question. Pourquoi ?
Ah oui donc OK, en fait, c'est de la faute de la victime, elle a couché avec des blaireaux, donc elle s'est faite brûlée vive, OK, normal, c'est proportionné.
Je propose un jeu pour tester : on inverse le genre et on regarde si ça marche.
C'est donc l'histoire d'un mec qui couche à droite à gauche en s'en foutant, y compris avec des femmes pas particulièrement équilibrées, et un jour, il se fait brûler vif, et les gens se disent spontanément que c'est normal, il n'avait qu'à arrêter de coucher à droite à gauche et se remettre en question.
Si quelqu'un a déjà entendu parler de cas de figures de ce genre au point où on pourrait en généraliser un souci comportemental, qu'il me fasse signe.
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !