Non, jamais vue, mais magnifique

Je savais que ça te plairait.

Et pas qu'un peu

Surtout que j'ai pas arrêté de dire (et de prouver), après avoir vu le film, que dans le film, tout était fait pour qu'on voit qu'ils sont les deux facettes d'une seule et unique personne...

Oh, ça me rappelle la fin de Hernani...

Une pièce de Victor Hugo ? Bergman s'en serait inspiré ? Bon film sinon. Si une petite partie d'échec avec la mort ça vous tente et une sympathique chanson sur fond médiévale ça vous branche a fond. allez le voir. et plus si métaphysique et infinité bien sur..

Ce qui me rappelle Hernani, c'est ce masque (et ce costume aussi) faisant face au héros.

Mais pourquoi je suis le seul à avoir trouvé que c'était le meilleur des 4 ???

Parce que tu vis dans l'Univers Miroir de Star Trek ?

Tout à fait !

Nan, c'est vrai ?!

Ça fait office d'ampoule ? Basse tension ?

A économie d'énergie ^^

The Wrestler :

J'ai été pris au dépourvu par ce film. Je m'attendais à le détester, et c'est tout le contraire qui s'est produit.

Comme prévu, et je crois que c'est voulu, on est rebuté par la laideur de l'acteur, du décors, du milieu dépeint dans le film ("des" milieux, en fait) ; on est abasourdi par la description de ces gens plus pathétiques les uns que les autres, qui donnent envie de rire tellement ils ressemblent à une armée de gros boeufs clownesques surdopés aux hormones ; on se dit "mais qu'ils sont cons, ces cons de ricains, avec leurs divertissements de rednecks à deux cents" !...

Oui, mais voilà... de chaque ride, de chaque cicatrice, de chaque tatouage (vrai ou faux), de chaque claque dans la gueule transpire une montagne d'émotion pure, comme j'en ai rarement vu au cinéma.

Et là, on ne voit plus le même film : le vieux catcheur est en fait un clown triste désespéré parce qu'il voit sa vie, qui avait un sens, pour lui, s'effondrer ; l'effeuilleuse quadragénaire (Marisa Tomei, belle à faire honte aux petites putes de 18 ans) exerce un métier abrutissant et cherche, elle, à donner un sens à sa vie.

Et ces deux personnages évoluent dans un freak-show permanent à nos yeux, pourtant composé, quand on y regarde de plus près, de gens très humains, très normaux, qui sous une apparence "autre" et dans un métier "autre" ont des comportements plus sensibles que les citoyens "moyens" qui traversent le film de temps en temps comme des parasites (il faut voir la mémé acheter sa salade de patates...).

Émotion, donc, scènes poignantes à l'extrême, mais aussi marques nombreuses d'affection, de gentillesse, d'attention sincère, de fraternité... un film humain.

Putain, c'est beau.