: Ben au lieu d'affuter les aphorismes de merde, ils feraient mieux d'affuter leur cerveau, un classique chez Chronicart. Avoir vu un film optimiste béat là-dedans, faut être sérieusement camé. Ils ont dû retourner se coller des rails dès la première scène où on sait que le gosse ne va pas mourir.
Pour avoir connu un mec qui «pigeait» chez Chronic, j'ai pas l'impression que le cerveau soit obligatoire chez eux. Mais ça peut être marrant des fois, au x-ème degré, voire provocateur, ce qui semble les intéresser.
Typiquement le mag, donc, qui à force de vouloir être indie (j'ai pas trouvé d'autre(s) mot(s)) finit à côté de la plaque. Mais possiblement marrant.
Message n° 2916724, posté par tenia à 13:26 le 10/09/2011
Moins méchant qu'un peu ridicule (je le dis avec tendresse) dans ta posture de mec pas dupe et forcément au-dessus du lot. Puisque tu véhicules toi-même le lot de clichés inhérent à cette attitude. Le fait que tu cites la formule toute faite de Chronic'Art, éculée et plus formatée encore que le film ne risque de l'être lui-même, n'aide pas.
Si la référence au film de Schnabel n'est pas très vendeuse, convenons-en, celui-ci étant, c'est vrai, un indigeste soufflet tire-larmes, ta comparaison avec La Journée de la jupe te fait passer (là encore, je le dis avec tendresse) pour une brêle absolue.
Comment comparer un récit de l'intime, dont la sincérité, de par la nature autobiographique de son sujet, ne laisse aucun place au doute, avec un pensum sociétal poussif et calculateur, affublé de toutes les tares du film français "à thèse" ? De plus, tu le qualifies de "joli film"...
Sérieusement ? Si La Guerre est déclarée a tout, en effet, de ce qu'on appelle communément et de manière légèrement condescendante un "joli film", un peu benêt et un peu irritant de par son envie - peut-être maladroite - de transmettre une pulsation de vie forcément positive, La Journée de la jupe ne rentre en aucune manière, même en s'acharnant au chausse-pieds, dans cette catégorie. La comparaison (et je redouble de tendresse pour le dire) est tout simplement complètement débile.
Toutefois, on voit bien ce que tu veux dire et La Guerre est déclarée arrive avec cette image de film de bobos terminal à même de refroidir les plus vélléitaires. Mais je pense qu'il nous appartient, avant de sortir la boîte à sarcasmes et de jouer les roquets puérils, de faire l'effort de voir le film, en honnête homme.
Message n° 2917100, posté par mpm à 19:09 le 10/09/2011
: Ca fait plaisir de voir un film, qui se prive de rien, des pires blagues, de la violence (quand bon nombre de film du genre aurait camouflé ce coté gore). James Gunn assume jusqu'au bout ce que Kick-Ass n'avait pas osé par moment. Le problème c'est qu'il arrive après Kick-Ass et le scénario respecte bcp la trame classique du film de super héros. Du coup, le tout est assez prévisible. J'ai ressenti aussi une perte de rythme dans la seconde partie.Mais dans l'ensemble ça marche très bien. Rainn Wilson (Dwight Schrute) et Ellen Page forme un très bon duo. La débilité l'emporte sur le reste et perso, je le préfère à Kick-Ass. Dommage qu'il soit arriver après.
Je viens de finir de le regarder. J'ai passé un bon moment et j'ai été assez contente de ne pas retrouver un film de super-héros avec Dwight en premier rôle. Rainn Wilson et Ellen Page sont super, et leurs deux personnages également. J'avoue qu'un peu plus de the Holy Avenger m'aurait beaucoup plu, mais ça aurait sans doute été un tout autre film.Je me suis un peu ennuyée au milieu du film, avant que le personnage d'Ellen Page prenne plus d'ampleur. Je n'ai pas le sentiment d'avoir vu un grand film, mais je le recommanderais sans problème.
Evidemment, j'ai versé ma petite larme à la toute fin, comme une grosse fiotte.
Suis-je un horrible individu, si j'ai trépigné d'impatience entre la mort de chaque petit con qui se fait bouffer ? Et si je trouve qu'il ne s'en fait pas assez bouffer dans le film ?
-- Life is too short to spend two hours in a state of total exasperation.
Message n° 2917618, posté par Ano nyme3 à 00:52 le 11/09/2011
: Toutefois, on voit bien ce que tu veux dire et La Guerre est déclarée arrive avec cette image de film de bobos terminal à même de refroidir les plus vélléitaires. Mais je pense qu'il nous appartient, avant de sortir la boîte à sarcasmes et de jouer les roquets puérils, de faire l'effort de voir le film, en honnête homme.
Effroyable. On dirait une pub géante. C'est superbement filmé, il n'y a pas de problème là-dessus. Mais il suffirait que le héros se brosse les dents pour que je le vois parfaitement dans les 30 secondes d'une pub à la télévision.
Je me suis fait horriblement chier, entre les 3/4 scènes choc, bien placées entre 20 minutes de ralentis, histoire de faire effet, un vide cataclysmique. Je ne pourrais même pas juger du jeu, ils ne jouent jamais, ils font tous la gueule, parlent très peu et les deux amants sont monolithiques. Carey a le mérite d'être très fidèle au long de ses films, elle fait la gueule et donne envie de lui balancer des coups de marteau pour la faire réagir un minimum.
Certainement la chose la plus ennuyeuse, pompeuse, que j'ai vu cette année. J'ai eu le sentiment pendant tout le film qu'il voulait nous prouver son génie le type, sans rien derrière. Aaarg. L'affiche n'est pas bonne, ils auraient du mettre un gros plan de la tête du héros qui regarde devant lui pour conduire, c'est ce que j'ai retenu du film, sans doute parce que le plan revient tout le temps.
Je me suis presque endormi au cinéma, je me vois donc dans l'obligation de dire que j'ai trouvé ça infâme, même si je l'ai déjà dit un peu plus haut.
Il faut que je vois Pusher, que je reste pas toute ma vie sur cette vision d'horreur. Et pour ceux qui se demandent, j'en rajoute vraiment pas pour le coup.
Carey tente un sourire, planquez-vous, ça veut dire que la fin du monde approche !
-- Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
*édité à 01:15 le 11/09/2011
Message n° 2917625, posté par mpm à 00:54 le 11/09/2011