: Celle où il se retrouve à conduire en marche arrière devant la voiture qui le poursuit.
Ouais bah c'était sympa mais je croyais que c'était le début d'une poursuite, avant que ça s'arrête. Mais ça m'a pas du tout passionné, surpris, fait kiffer. Après les plans sont jolis, comme dans tout le film. Mais côté course poursuite, ça m'a pas convaincu.
-- Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
*édité à 01:41 le 11/09/2011
Message n° 2917735, posté par batto à 01:42 le 11/09/2011
Merde !! Bluffé !!! J'ai trouvé ça géant perso, Les anglais font vraiment des rejetons super bons acteurs. Avec un Edgar Wright en producteur, ça pouvait que me plaire. Vivement leur prochain projet ensemble à Joe Cornish et lui.
, la musique colle trop bien, j'en veux plus souvent des ptits films comme ça.
La UK touch !!
-- @fijean
Message n° 2917737, posté par Batefer à 01:42 le 11/09/2011
: Ouais bah c'était sympa mais je croyais que c'était le début d'une poursuite, avant que ça s'arrête. Mais ça m'a pas du tout passionné, surpris, fait kiffer. Après les plans sont jolis, comme dans tout le film. Mais côté course poursuite, ça m'a pas convaincu.
Un truc m'a choqué, c'est quand il percute de plein fouet la bagnole mais que sur le plan d'après, la sienne est comme neuve sur le devant, phares compris.
-- je parles pas au cons sa les instruits
Message n° 2917741, posté par Baje à 01:44 le 11/09/2011
: Un truc m'a choqué, c'est quand il percute de plein fouet la bagnole mais que sur le plan d'après, la sienne est comme neuve sur le devant, phares compris.
Même pas relevé ^^
-- Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
Message n° 2917750, posté par Baje à 01:57 le 11/09/2011
Les western sont vraiment à la mode depuis quelques années et à la différence du cinéma de genre, c'est rarement nul à chier. Du moins, au vu du nombre de production, on en trouve pas mal de bons.Celui-ci est plutôt bon. Le personnage de Butch est intéressant, la relation qu'il entretient avec le peuple local et la vision qu'il en a, aussi. On y découvre aussi l'après wild bunch, lors de scènes se situant dans le passé et sa fuite qui le mènera jusqu'à la destination où il se situe dans le présent.
C'est un western assez posé, avec des personnages bien travaillé et peu de concessions. Une réalisation solide, une bonne B.O, de bons acteurs et une très belle ambiance, quelque peu différente des carcans du genre finissent de construire un film solide auxquel il manquera un peu de noirceur et des scènes marquantes.
Intéressant à voir, selon moi.
-- Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
*édité à 02:17 le 11/09/2011
0.82
Message n° 2917767, posté par Ano nyme3 à 02:04 le 11/09/2011
C'est, avec Nicolas Winding Refn, une relation tumultueuse que nous entretenons. Parfois au top avec Fear X ou la trilogie Pusher, parfois dans les tréfonds avec Bronson ou Valhalla Rising. C'est avec une joie immense que nous nous réconcilions avec ce petit bijou qu'est Drive, dont il dit s'être inspiré de Bullit.
Mécanicien et cascadeur à ses heures, le mystérieux personnage magnifiquement joué par Ryan Gosling arrondit ses fins de mois en louant ses services de chauffeur pour des casses, non sans avoir auparavant édicté des règles très strictes quand aux limites de sa tâche. Lorsqu'il s'établit dans un nouvel immeuble, il rencontre sa jolie voisine et son garçon, vivant seuls depuis l'incarcération du père. Une idylle tente alors de s'installer...
Adaptation du roman éponyme de James Sallis, Nicolas Winding Refn nous livre ici un polar sec et racé, à l'esthétique des plus soignée, qui parfois prend son temps pour mieux nous charmer, et dont de nombreux éléments sont hérités des eighties. Dés les panneaux de présentation, la police de caractère et le lettrage rosé, Nightcall de Kavinsky, c'est parti, nous sommes plongés dans les années 80, avec de profondes inspirations Friedkiniennes. Et que c'est bon !
Un des tours de force de ce film réside dans la gestion du héros, auquel nous voudrions tous ressembler (ne mentez pas !), avec lequel nous trépiderons de fureur, mais duquel nous ne saurons rien, ni qui il est, ni d'où il vient, ni ce qu'il fait de l'argent qu'il gagne. Un homme simple et droit, avare de ses mots, génie du volant, dont on ne sait ce qui le fait vivre, mais qui pour sûr n'abandonne pas les quelques êtres auxquels il s'attache.
Le film se fait lui aussi avare de courses poursuite, mais lorsque l'asphalte apparaît, que la caméra se bloque à hauteur de la gomme maltraité des pneus et que la salle vibre aux sons des moteurs, ne doutez pas que votre serviteur bande comme un cheval. Tout comme lorsque la détonation d'un shotgun fait trembler tous les sièges de la salle.
Bryan Cranston et Carey Mulligan sont parfaits dans leur rôle, Ron Perlman est par contre une erreur de casting flagrante, dont la seule apparition peut faire rire tellement une trogne de cet acabit n'est pas à placer n'importe où.
Le marteau est devenu, avec Kill List, mon outil préféré de ce festival. Merci Nicolas !
En bref, j'ai adoré, même les scènes lentes m'ont envoûtées. Un must-see.
*édité à 02:13 le 11/09/2011
Message n° 2917773, posté par Ano nyme3 à 02:10 le 11/09/2011
: Merde !! Bluffé !!! J'ai trouvé ça géant perso, Les anglais font vraiment des rejetons super bons acteurs. Avec un Edgar Wright en producteur, ça pouvait que me plaire. Vivement leur prochain projet ensemble à Joe Cornish et lui.
Fou comme ce film apparaît comme un complet mystère pour moi. Ici je n'en entends que du bien, à côté c'est 0/6 à foison et ignoble purge.
Message n° 2917777, posté par Baje à 02:11 le 11/09/2011
: Un des tours de force de ce film réside dans la gestion du héros, auquel nous voudrions tous ressembler (ne mentez pas !), avec lequel nous trépiderons de fureur, mais duquel nous ne saurons rien, ni qui il est, ni d'où il vient, ni ce qu'il fait de l'argent qu'il gagne. Un homme simple et droit, avare de ses mots, génie du volant, dont on ne sait ce qui le fait vivre, mais qui pour sûr n'abandonne pas les quelques êtres auxquels il s'attache.
: Fou comme ce film apparaît comme un complet mystère pour moi. Ici je n'en entends que du bien, à côté c'est 0/6 à foison et ignoble purge.
A côté c'est Mad Movies ? Ils ont définitivement oublié le plaisir simple d'une bonne petite comédie de SF qui ne se prend pas au sérieux sans prendre le spectateur pour un con. Evidemment, on ne sait pas faire ça chez nous. Ça doit être de la jalousie mal placée.
-- je parles pas au cons sa les instruits
Message n° 2917793, posté par batto à 02:21 le 11/09/2011
: A côté c'est Mad Movies ? Ils ont définitivement oublié le plaisir simple d'une bonne petite comédie de SF qui ne se prend pas au sérieux sans prendre le spectateur pour un con. Evidemment, on ne sait pas faire ça chez nous. Ça doit être de la jalousie mal placée.
Tu parles quand même de mecs qui disent amen à tout et n'importe quoi.
: Il voulait dire son background. Mais on ne sait même pas comment il s'appelle.
Ça ne m'a pas frappé jusqu'à un moment où j'ai trouvé le procédé un peu trop forcé : quand il appelle le gamin au téléphone et qu'il commence à lui parler sans se présenter. Ça ne m'a pas semblé naturel.
-- je parles pas au cons sa les instruits
0.55
Message n° 2917820, posté par Ano nyme3 à 02:54 le 11/09/2011
Deux zombies se réveillent pour s'apercevoir que la réflexion fait encore partie de leur attirail. Ils entreprennent alors un voyage pour retrouver la fiancée de l'un d'entre eux.
Comédie gore très légère et hautement dispensable.
Beyond the Black Rainbow
C'est l'histoire de... haha ! Aucune idée !
Film de science-fiction canadien, je m'en suis barré un quart d'heure avant la fin pour aller bouffer.
Parce qu'au bout d'une heure et trente-cinq minutes, si on excepte un réalisateur qui fait joujou avec tous ses filtres, un étude en profondeur du gros plan et une granulosité de l'image bien présente, l'histoire n'avait pas bougé d'un iota. Plus proche du film expérimental qu'autre chose.
Apparemment des gens ont apprécié, apparemment il se passe plein de trucs dans le dernier quart d'heure, je laisse un téméraire d'ici se charger de nous confirmer cela.
Cold Fish (Tsumetai nettaigyo)
Une production Sushi Typhoon qui n'en est pas une, ô joie. Cela signifie qu'on oublie les tentacules, les sexes mangeurs de pénis, les extra-terrestres, les monstres, les effets spéciaux tous pourraves et les faux jets de sang ridicules.
Avec peu d'argent, on peut donc arranger un film empli de dialogues, débités par des acteurs corrects et quelques bons effets gores, même si les décors sont pauvres et peu nombreux, et la réalisation des plus banales.
Cold Fish commence par être un drama social, avant de passer au thriller violent et de se terminer sur un final craspec' qui va assez loin. Une demi-heure aurait quand même pu sauter, malgré les dires de Rurik Sallé sur le talent du réalisateur à faire passer de très longs films pour des courts métrages.
L'histoire d'un vendeur de poissons que sa fille et sa nouvelle femme ne peuvent plus sacquer, et qui va rencontrer le très directif et manipulateur Mr. Murata, confrère qui aura vite fait d'avoir emprise sur sa fille, sa femme et même sa vie.
J'ai de l'affection et de l'empathie pour ce genre de personnage, loser que l'on force à faire le bilan de sa vie, abandonné des femmes qui lui sont proches, et que l'on pousse à bout jusqu'à...
Le film possède pas mal de bons moments humoristiques, et quelques scènes érotiques qui détendent après une journée éprouvante (si si).
Megumi Kagurazaka, meilleure poitrine du festival, à l'aise.
1.00
Message n° 2917821, posté par Ano nyme3 à 02:57 le 11/09/2011