: C'est sans réel intêret même si certaines scènes sont sympa.
Ca reste une très belle fable sur la mort et son acceptation avec un optimisme vraiment très rafraîchissant, surtout pour le cinéma de Gus Van Sant qui peu être très déprimant. Le duo de jeunes acteurs fonctionnent très bien et la simplicité de la réalisation rend tout ça tout de même ça super agréable. Notamment la scène finale où on a du mal à s'empêcher de sourire.
Un passage qui m'avait bien "choqué"
Tiens d'ailleurs, Van Sant est à l'origine de pas mal des paroles de la BO et joue même le morceau de clôture. Ca change pas grand chose mais j'ai trouvé ça sympa de voir qu'il s'était beaucoup impliqué dans ce film très intime. Surtout après un gros film comme Milk.
Message n° 2957374, posté par Baje à 21:47 le 06/10/2011
: Tiens d'ailleurs, Van Sant est à l'origine de pas mal des paroles de la BO et joue même le morceau de clôture. Ca change pas grand chose mais j'ai trouvé ça sympa de voir qu'il s'était beaucoup impliqué dans ce film très intime. Surtout après un gros film comme Milk.
J'avais trouvé Milk assez chiant. Mais là, c'était intéressant.
-- Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
Message n° 2957501, posté par tenia à 22:30 le 06/10/2011
: Salle minuscule, d'accord mais qu'en est donc de la qualité du la vidéo et du son ? Parce que si c'est pour regarder sur un écran de la taille du télé, pour 6.5€ tu te fais arnaquer.
Au contraire. Le seul truc que j'aime pas, c'est que c'est une toute petite salle, et donc, avec un écran assez petit.Mais la copie était immaculée. A un moment, j'ai même cru que c'était une projection numérique.
Dur de ne pas être touché par le film quand, il y a 7 mois, la mère de ma copine décédait brusquement sous ses yeux, et il y a 5 mois, j'enterrais ma tante suite à un cancer du pancréas.
Le film exprime avec justesse tout le positivisme dont j'aimerais que mon entourage fasse preuve par rapport à tout cela, même si, au final, Restless n'est qu'un assez simple "Carpe diem."
Ca n'a pas la puissance d'un Elephant, mais j'aime assez le ton donné au film par Van Sant.
D'un autre côté, j'en tape pour ainsi dire plus du tout, ou du moins, exceptionnellement.Avant, je le faisais littéralement systématiquement.Et puis, je sais pas, maintenant, ça me soule.J'ai fini par vous écouter : maintenant, les films, je les regarde au lieu d'en discuter.
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
Message n° 2957558, posté par Baje à 22:58 le 06/10/2011
: D'un autre côté, j'en tape pour ainsi dire plus du tout, ou du moins, exceptionnellement.Avant, je le faisais littéralement systématiquement.Et puis, je sais pas, maintenant, ça me soule.J'ai fini par vous écouter : maintenant, les films, je les regarde au lieu d'en discuter.
C'est pour ça, maintenant, écris en quand tu les vois ;)
-- Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
Message n° 2957598, posté par Fresh Prince à 23:20 le 06/10/2011
Bon ben je vois que "Drive" a un peu déchaîné les passions, j'ai trouvé quand même que c'était un excellent film. Il a un rythme très spécial, mais pas déplaisant. Concernant les performances de Gosling et de Mulligan, c'est quand même très personnel, mais j'ai adoré. Assez exceptionnel, on ne se sentait pas largué. On rentrait un peu dans leur entente tacite.
J'ai aussi vu "Toast" de S.J. Clarkson. Le genre de film britannique qui nous explique un peu le monde. C'est quoi les émotions, c'est quoi grandir, c'est quoi la vie :'). Ben, c'est beau. Les couleurs particulièrement, la musique aussi, et je crois que je n'ai pas besoin de mentionner les plats... Après, je suis très bonne spectatrice pour les films de vie comme ça. Je trouvais que le petit était très juste. La critique y a vu beaucoup trop d'humour que ça en devenait lourd, mais au contraire, c'était plus sur l'émotion que sur les comiques et ça ne tournait en rien au vinaigre. Très bon moment.
Message n° 2957648, posté par nam2 à 23:54 le 06/10/2011
Un film qui bouscule le spectateur d'une manière magistrale, Tomboy est la simplicité d'une histoire qui nous impose, pourtant, des questions beaucoup plus complexes que cela. Céline Sciamma filme l'enfance avec une beauté démesurée et le parcours d'une gamine nommée Michaël qui va se battre, corps et âme, pour faire vivre en elle cette part de masculinité. L'indifférence entre les sexes est mise à nue, mais le regard de ces enfants de 10 ans sur Michaël nous suit et nous terrifie durant tout le film. Fascinant, et surement l'un des plus beaux films de l'année.
(PS : Zoé Héran, qui interprète Michael/Laure dans le film, est à poil, mais je tiens à préciser que ça ne prouve pas que le cinéma français n'est qu'un repère à pute. Elle n'a que 10 ans).
Message n° 2957664, posté par koni à 23:59 le 06/10/2011
: (PS : Zoé Héran, qui interprète Michael/Laure dans le film, est à poil, mais je tiens à préciser que ça ne prouve pas que le cinéma français n'est qu'un repère à pute. Elle n'a que 10 ans).
Magnifique.
Message n° 2957870, posté par NR. à 06:33 le 07/10/2011
: Bah y a quelqu'un qui a réagi sur les 2 lignes que j'ai écrit sur Restless ?
Je peux !
Je n'ai aucun membre de ma famille ou proche qui soit atteint du cancer, mais le film m'a aussi touché très personnellement. Il y a un an et quelques de ça maintenant, j'ai rencontré une fille avec qui j'ai vécu un amour enfin plutôt une idylle morte-née. Comprendre qu'on avait aucun avenir, qu'elle devait se barrer dans 2 mois et loin bien trop loin, une séparation programmée. C'était pas une période facile pour elle et elle m'a fait comprendre qu'elle voulait couper court à tout ça, qu'elle allait en souffrir dans deux mois et qu'elle en avait pas la force. J'ai compris dans un premier temps, après tout "à quoi bon ?" et puis j'ai pas mal regretté. Restless m'a conforté dans mes regrets.
Si je vous raconte une histoire perso plutôt que de parler du film, c'est que cela démontre bien toute sa réussite. Le film est animé par un esprit, une envie comparable à ce que l'on a pu voir dans La Guerre Est Déclarée, sauf que le coté "too much" est remplacé par de la subtilité et de la justesse. Si je suis sorti de La Guerre Est Déclarée avec le sourire, Restless m'a détruit et a remis en cause beaucoup trop de "choix" passés.
Que demander de plus ?
-- Je ne blogue plus, je micro-critique : http://www.vodkaster.com/RenSarr Rather than love, than money, than faith, than fame, than fairness... give me truth.
Message n° 2958126, posté par NR. à 12:53 le 07/10/2011