Le sud c'est de la merde. Voilà tout.

Des films sur l'esclavagisme/racisme, ouais, j'ai du en voir, pas cinquante. Des films centrés sur ces points précis et traité de cette manière là, je pense pas en avoir vu masse.

Quand à ce qu'il va se passer, si on peut se douter de l'histoire, globalement, il y a eu pour ma part quelques surprises, des choses qui m'ont fait rire.

Et je n'étais pas du tout à la recherche d'un film qui me surprenne d'un point de vue scénario. Ça ne m'a donc pas du tout dérangé et ça n'est en rien un point faible pour ma part.

Le "fameux" film à 150€. Je suis pas vraiment fan de leur pub virale à moitié mensongère, mais disons que ça te rend moins sévère quand à la qualité technique de l'ensemble. Y a beaucoup de chose à dire sur le film, je vais essayer de faire court.

Donoma entremêle plusieurs histoires dans Paris, principalement des histoires de couples ou en tant cas des jeux de pouvoirs. On rentre dans un cinéma très intime, beaucoup de conversations en tête en tête ou en groupe restreint. Abdellatif Kechiche est parrain du film et ça m'étonne pas. Comme lui, Djinn Carrenard met la parole au centre de tout. Et il le fait pas par mégarde, il en ai pleinement conscient et il en joue. Il ne signe pas un film bavard pour le plaisir, mais pose une vraie réflexion, en joue lors d'une idylle quasi muette ou ds la séquence finale.Au bout d'un moment pendant la séance, je me suis demandé, mais pourquoi ça marche si bien ? Pourquoi je crois tout ce que je vois ? Est-ce simplement à cause de la façon "amateur" dans laquelle c'est filmé ? Ce qui est sûr c'est que ça se résume pas à un critère. Si le coté typé documentaire aide, les longs plans séquences aussi, le naturel des acteurs et surtout la qualité des dialogues forment un tout assez unique. Pourtant ce ne sont pas des acteurs d'exception, on le ressent parfois à certains moments, sur certaines répliques.

Le film n'a pas que des qualités, on peut regretter un petit abus de la voix-off lors de l’idylle muette, ainsi qu'une certaine longueur qui se fait ressentir sur la fin. Certains seront p-e critiques sur la qualité technique de l'ensemble, moi j'ai trouvé que ça marchait très bien et qu'il y avait pas de quoi rougir.

En tout cas, Donoma est un film en tout point unique. S'il rapproche dans son film divers milieux par la magie du métro, il m'a donné l'impression à moi de parler de la France, de nous, de notre quotidien et ainsi de se rapprocher de son public. Bravo Mr.

C'est p-e pas le bon sujet pour demander, mais Donoma était sous-titré en Fr pour les malentendants sur la projection que j'ai vu.

Il existe des normes spécifiques pour ce genre ST ? Là y avait des couleurs différentes, genre qd c'est une voix hors-champ, une autre couleur pour les chansons, etc. Et puis même en terme de placement, c'était souvent sous la personne qui parle. C'est des normes spécifiques ou ils ont fait ça à l'arrache / au feeling.

J'ai ça sur France Télévision, sur le câble. C'est spécifique "HI", je pense.

J'avais fini par me dire que le placement des sous-titres aux différents endroits de l'écran était pour que les malentendants comprennent que c'est quelqu'un à droite/gauche qui parle, ou que le son que l'on entend est soit à droite, soit à gauche, soit au milieu, etc.

Pour les couleurs, c'est pour différencier. Sinon ce ne sont que des sous-titres normaux mais taggés. Et pour comprendre quelque chose, ça devient dur, ou alors on met les noms des personnages quand on les voit pas à l'écran, et ça fait des sous-titres assez dégueulasses qu'on trouve sur quasiment tous les dvd aujourd'hui.

Avant, C+ passait beaucoup de films comme ça, la nuit, ou le matin c'est selon, vers 4, 5h, comme quand ils passaient, y a pas plus de 2 ans, des séries et films en VOST et non pas en VM, la nuit, également.

C'est exactement ça.

Pourtant antix est lyonnais...

C'est marrant, j'ai ré-essayé aussi quand il est passé sur Canal, là. Je l'avais vu en VF, au ciné. Là, je l'ai mis en VO. C'est encore cent fois mieux, alors je te laisse imaginer où je le place à l'heure actuel. Dans le top 5 de l'année, c'est sûr. Si tout les films de super-héros avait cette trempe, on aurait pas à ramasser des miettes de trucs un tant soit peu cool, comme dans le dernier Captain America, par exemple. Je me suis mis à imaginer un Batman sous la direction de Gondry, aussi. Il aurait tellement de trucs à apprendre à M. Nolan, c'est dingue.