Je pense qu'il parlait du fond et surtout du sous-jacent/sous-texte. Pas des super ralentis, j'ai exploité comme il faut la Phantom.

Ah ? Ben un peu quand même, non ? Les scènes de dégommage de Ray et de shot à l'héro.

Moi également. Pour le coup, les artifices de réal m'ont paru totalement vains.

The Hobbit VO 2D : comme je m'y attendais, c'est biens plus plaisant qu'en 3D. Je me suis encore plus régalé.

The Hobbit : J'ai pas vu la 3D, et le HFR nique les yeux, j'ai arrêté de voir le film en accéléré au bout d'1 h 30.

Pour ceux qui ont vu le film, notamment, à l'attaque du début, je sais pas si c'est fait exprès mais j'ai trouvé les effets de caméra incompréhensibles.

Sinon, sur le fond, je connaissais pas le livre, je me suis bien marré, et juste un peu emmerdé au tout début mais voilà.

Oh my god, comme c'est nul ! Vous voulez faire un film choral, pourquoi pas, à travers le temps et l'espace, pourquoi pas, mais dispensez nous de votre philosophie à deux balles !

Complétement ratée cette affaire ... je comprends les intentions initiales, mais c'est juste mal fait !

Chaque histoire prise séparément est valable, mais mises ensemble ça donne vraiment de la bouillie très indigeste.

Paranorman : très réussi à tous points de vue.

Pas autant que les faux Coréens.

La coréenne en fausse occidentale n'était pas mieux.

Nanard très sympa, je conseille pour les amateurs du genre.

Tout pareil, pareil !

le hobbit : fatigant et délayé.

looper : très bien, distrayant, j'en demandais pas plus.

cloud atlas : j'en attendais beaucoup, je l'ai trouvé assez naïf mais correct.

des hommes libres : aurait été bcp mieux en documentaire plus 'sérieux' et instructif. les acteurs sont épouvantables.

beasts of the southern wild : j'ignorais tout de ce film avant de le visionner. très bonne surprise, certainement le film de ce dernier quadrimestre de 2012 pour moi.

frankenweenie : très mignon, mais je ne vois pas l'intérêt pour burton de l'avoir refait, son premier était aussi bien. ceci dit, c'est toujours un plaisir, après l'énorme déception de 'dark shadows'.

Jack Reacher (2012) #2013# : Jack Reacher a tout du blockbuster bourrin hivernal. Un acteur qui ne joue plus que dans des films d'action, une floppée de trailers tous plus bourrins les uns que les autres, et un titre badass qui annonce un action hero de plus.

Absolument pas.

Bien plus film noir que film d'action, Jack Reacher frappe très vite par une écriture très au-dessus de la moyenne qui narre l'histoire d'un complot dont on ne voit que rarement arriver les ficelles. Le scénario qui va de découverte en découverte m'a souvent rappelé dans un genre assez similaire Gone Baby Gone, ce qui est plutôt un bon point...

Mais là où le film se démarque vraiment, c'est dans sa forme. Il est quasiment dénué de toute musique (les deux grosses scènes d'action le sont totalement), c'est pas filmé avec les pieds, ni monté par un enfant de 4 ans. Un plaisir pour les yeux et les oreilles, quoi.

Je n'avais pas vu aussi belle poursuite de voiture depuis des années (hein ? Quoi ? Drive ? Connais pas...). Véritable climax du film, filmée, montée, et mixée par des mains de maître. Un régal.

Tom Cruise montre encore une fois qu'il se bonifie avec le temps. Plus classe et Expendable que jamais, il campe un héros tout droit sorti des seventies, là où les vigilante-movies étaient aussi bons que ceux d'aujourd'hui sont mauvais.

Enfin, j'ai été très surpris par Jai Courtney, futur fils de notre cher John McClane, qui est bien moins mauvais que ce que la BA du prochain Die Hard laissait penser. Peut-être qu'il nous fera plaisir dans d'autres rôles bien badass, à l'avenir.

En bref, Jack Reacher est un film de justicier (non-masqué, s'il faut le préciser...) qui remballe à peu près tous ceux qu'on a pu voir depuis quelques temps. En soignant la forme comme le fond, McQuarrie signe un film qui est, sur tous les plans, ce que le cinéma américain a peut-être de mieux à nous proposer aujourd'hui.

Ah, et, j'ai oublié de préciser, c'est quand même vachement drôle.

Raiponce (2010) #2012# : Parfois drôle, trop souvent lourd. Et je remarque que les Disney se font de plus en plus violents... Mieux que la merde avec la grenouille, en tout cas.

Avec le numérique, c'est super facile, mais je suppose qu'avec des caches à la captation, ça doit se faire facilement, sinon au montage.

Mais déjà à l'époque, Abel Gance passait de 1.33 à 3.00 pour son Napoléon, mais bon, c'était fait autrement.

Il projetait sur 3 écrans ...