Et puis d'une folle originalité.

Si tu parles de ta phrase, c'est clair qu'elle est rassis vu le nombre de fois où on a pu la lire.

Ah nan mais grave.Mais tu vas rire : non seulement Tigre et Dragon ne m'a pas particulièrement marqué, mais en plus, l'ayant vu bien après les milliers de rediffusion du sketch des Guignols reprenant ça, c'est plus ou moins ce qui m'en est resté.

Difficile de ne pas comparer un film comme Samsara à ce qui est probablement son maître étalon, et la référence du film non-narratif à la National Geographic : Koyaanisqatsi. D'autant plus que Ron Fricke, réalisateur de Samsara (et son prédécesseur Baraka), était directeur de la photographie sur Koyaanisqatsi.

On retrouve dans Samsara la même volonté d'incorporer sur un propos thématique des images, visuellement splendides, d'un tour du monde coloré et varié. Comme Baraka, Samsara a été filmé en 65 mm dans 25 pays différents : Egypte, Inde, Thaïlande, Dubai, France, etc etc, tous permettent à Fricke de composer une carte des possibilités visuelles et culturelles offertes par le monde d'aujourd'hui. Cela permet évidemment d'obtenir des contrastes saisissants : aux coutumes de peuples indigènes et à la splendeur des roches désertiques viendront s'opposer les productions agro-alimentaires géantes, la robotique, et, dans ce qui est probablement la partie la plus WTF du film, un parrain de la pègre africain être enterré dans un cercueil en forme d'AK-47. A ce titre, Samsara possède une atmosphère plus terre-à-terre, plus proche de nous que Baraka qui visait plus des thématiques spirituelles.

Cependant, il reste difficile d'atteindre les sommets atteints par Koyaanisqatsi. Où se situe la faute ? Probablement dans une mise en scène trop simple, trop peu osée, ce qui est d'autant plus dommage que le film n'est jamais aussi frappant que lorsque la Panavision Super 70 se met à zig-zager entre les usagers du métro japonais, ou à tourner autour de pierres sculptées pendant que les jours passent à vitesse grand V en arrière plans. Couplée à une musique pas vraiment inoubliable, et au final assez quelconque et trop impersonnelle, Samsara laisse un goût d'inachevé, comme si Fricke avait simplement raté sa cible.

Avec un discours aujourd'hui redondants (les pauvres c'est triste, la guerre c'est moche, la vie c'est court) et manquant de fulgurances visuelles, Samsara devient donc une carte postale un peu naïve, certes très jolie, mais du coup beaucoup moins ludique.

7.5/10

C'est très mal dit et globalement faux. Samsara questionne tout au long du film la notion de masse. Et c'est là ça devient bcp plus ambigu, d'un coté il nous fait ressentir que la surpopulation est vrai problème et de l'autre, il te montre que c'est dans ces moments d'union que l'humanité a un sens. Alors après tu peux le voir comme avant tout une critique "naïve" de la société de consommation, mais moi dans ce déferlement d'images, j'en suis venu à être choqué par un télésiège "c'est vrai qu'on est sacrément con" et puis le plan s'élargit...

Là où j'ai pris ma vraie claque, c'est cette impression (notamment par le plan que je viens d'évoqué mais par bcp d'autres) qu'on est allé bcp trop loin. Qu'on a atteint un point de non-retour et que l'humanité va simplement et directement au suicide. Le genre de chose que je vois dans un film de SF habituellement...

Quand aux "pauvres", il montre surtout les inégalités et ce qui est bien plus choquant.

Ce que dit Koyaanisqatsi depuis 20 ans, donc. Avec bien plus de force dans le montage.

C'est pour ça que je trouve ça naïf : en manquant de force (pour moi), on retombe sur un simple enfonçage de portes ouvertes, notamment avec toute la partie agro-alimentaire industrielle. Le cycle "élevage - mort - nourriture consommée pour l'accroissement de l'humanité", ça commence à être lassant, et j'aurais largement préféré qu'à la place, on continue sur les paysages en accéléré.

Maintenant, j'exagère évidemment, mais si j'avais simplement ajouté en plus des 3 banalités "la sur-industrialisation, c'est dangereux", ça aurait résumé tes 3 1eres lignes, et c'est ça que je trouve dommage.

C'est pas forcément très différent de toute la 2e partie de Koyaanisqatsi, remarque, sauf que cette 2e partie est autrement plus marquante tant d'un point de vue visuel que musical.La fusée qui retombe en tournoyant sur du Philip Glass, ça continue de me faire chialer à chaque fois que je vois ce passage (très sérieusement).

Terriblement déçu...

En gros un vrais pétard mouillé.

J'ai bien aimé.

En même temps, j'en attendais rien, et j'ai pas regardé toutes les bandes annonces, etc.

J'ai trouvé au contraire qu'on ne s'ennuie pas, et que les moments les plus lents du film sont compensés par de l'humour assez sympa.

Moins bien que le 2 ?

Vous trouverez ça bête, mais moi je l'ai trouvé assez correct.Ils m'ont servi tout ce que j'attendais d'un Iron Man.

Donc je trouve ça très possible que le 3 soit moins bien que le 2.

Ecoute, je vais le revoir, parce que j'aime pas parler des films sur un vague souvenir. Mais j'avais l'impression qu'on avait tout de même deux discours différent, même si la conclusion d'aller au suicide collectif est la même.

Mec, tu as vu cette action ? Je te jure que j'en croyais pas mes yeux. C'était hallucinant. Même la 3D, bien que perfectible, déchire tout.

Ca a longtemps été 4,5. Mais trop de défauts. Et ça mérite pas moins que 4, à mes yeux.