En fait, c'est pas mal du tout. C'est par contre fort convenu, ce qui fait que la longueur du film (2h20 tout de même) se trouve régulièrement injustifiée car le film donne l'impression de mettre 15 plombes à aller vers des évidences.
Toute la 3e partie, notamment, aurait grandement gagné à durer 2 fois moins longtemps (en gros, 20 minutes au lieu de 40) tant on comprend très rapidement où le film veut en venir.
Mais c'est assez efficace dans le montage, avec une narration logique, schématique presque, qui amène tranquillement les thématiques habituelles : pardon, culpabilité, fatalité, etc etc. Heureusement, ça reste plutôt bien joué, bien qu'écrit un peu de manière superficielle, mais ça permet d'éviter le côté pathos larmoyant dans lequel ce type de script aurait très facilement pu tomber. Et puis, il y a cette très jolie atmosphère constamment mélancolique, assez douce en fait.
Un peu déçu par Gosling, et surtout Mendès, dont le manque flagrant d'alchimie avec les autres acteurs plombe pas mal la 1ere partie du film, où pas mal de dialogues semblent involontairement être dits à 2 à l'heure.Plutôt conquis par Bradley Cooper, par contre, sobre et efficace. J'ai bien rigolé en voyant encore Ray Liotta en rôle de flic pas net, comme probablement dans la moitié de sa filmo.
En bref, c'est très loin d'être la purge interminable qu'on m'avait vendu dans mon entourage même si ça traîne régulièrement la patte.
7/10
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
*édité à 21:18 le 22/08/2013
Message n° 3732990, posté par Baje à 22:58 le 22/08/2013
Perfect Mother : mouais pas mal... Naomi Watts et Robin Wright en cougars (casting bien vu)Star Trek : vraiment cool, vraiment bien aiméKick ass 2 : kick ass koi...
Kick Ass 2 : vraiment une grosse déception.Je sais pas si quelqu'un a déjà fait un retour dessus, mais je me lance quand même.
J'attendais une super suite au premier que j'avais adoré, mais là...Les scènes sont prévisibles, l'histoire est nulle et tient pas debout...
Sinon, on se retrouve avec Jim Carey, qui fait pas rire, mais c'est pas grave, il est bad ass, ça change un peu.Après, il y a Donald Faison, qui a pas d'occasion pour montrer ce qu'il vaut, et c'est dommage. On a aussi Clark Duke, que j'aime bien, mais j'aurais préféré qu'il parle moins et qu'on donne plus de présence à une autre personne plus crédible. Sérieux, le mec sert à rien dans le film.
Je sais pas si j'attendais trop ou s'il est vraiment nul, mais mes potes sont comme moi, ils ont adorés le 1er et ont trouvé le 2e nul
The Possession (2012) #2013# : Le plus vain, ridicule, soft, inutile, pathétique (...) des films de la Nouvelle Vague horrifique. Ils ont touché le fond, et bien comme il faut.
-- J'AIME FINALLY
Holding out for a hero ?
Message n° 3734102, posté par ricorod à 17:39 le 24/08/2013
Je ne sais pas si c'est l'impression de me retrouver devant une parodie d'american pie la moitié du temps, l'absence totale de storyline, des combats sans grand intérêt malgré la violence bien plus présente à l'écran que dans le premier.
Ou bien cette réalisation qui ne tient pas le coup aux bons moments, ces effets spéciaux qui font parfois franchement pitié ou encore l'incapacité du réalisateur à rendre épique ce qui devait l'être...
Je ne sais pas ce qui fait que c'est foncièrement loupé. Peut-être le pipi caca vomi zizi branlette qui ne se fond pas bien avec le reste alors que ça pouvait le faire. Ou le fait qu'on se fiche totalement de tout ce qui se passe à l'écran.
Et putain que ça sent le troisième opus à plein nez. Eh merde...
-- Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
Message n° 3734275, posté par tenia à 23:21 le 24/08/2013
J'aurais sans doute aimé sursauter bien plus souvent, qu'on me surprenne plus.
Mais quand on me propose une histoire qui tient debout, qu'on passe du temps à développer ses personnages, à mettre en place une bonne ambiance. Quand ça a l'air d'avoir cogiter un petit peu dans le cerveau du mec qui a écrit le scénario, quand certaines scènes sont parfaitement mises en scène, que d'autres proposent des plans qui m'ont fait avoir un petit sourire, quand quelques scènes proposent un minimum d'intensité.
Et quand, bonus, je me dis que je me referais bien l'exorciste parce que quand même ça m'y a fait un peu penser, un tout petit peu, même si je serais certainement très déçu en le revoyant.
Bon bin quand tout ça, je me dis que j'ai vu un truc vraiment pas mal au cinéma. Et ça fait du bien.
Il y a beaucoup de déchet dans le cinéma de James Wan. Mais c'est sans doute le seul qui me donne encore aujourd'hui l'espoir de me prendre une vraie frousse au cinéma, un jour. Et c'est un mec qui se fout pas de la gueule de son public. C'est aussi devenu assez rare...
-- Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
*édité à 23:29 le 24/08/2013
Message n° 3734314, posté par tenia à 00:27 le 25/08/2013
Assez désarçonné au départ, puis, une fois dedans, c'est ultra efficace (et je ne dis pas ça parce que j'adore Rock Hudson).
Non seulement il y a une maestria technique absolue derrière, mais il y a une tristesse qui m'a beaucoup touchée, comme une sorte de fatalisme résolu qui ne peut qu'aboutir à la conclusion brutale mais logique du film.
Le héros a beau traverser les étapes, essayer tant bien que mal de repartir à zéro, y compris dans des excès symboliquement résumés par un baptême dans du vin au milieu de hippies nus (très sérieusement), rien n'y fera tant il n'arrive pas à se défaire de sa condition humaine individuelle.
Parce qu'au final, la liberté qu'il cherche n'existe pas, elle n'est que remplacée par un autre jeu de rôles sociétaux pré-définis. Et évidemment, ce n'est que trop tard que notre protagoniste aura l'épiphanie de comprendre qu'il n'a fait que remplacer une obsession matérielle par une autre.
9/10
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
0.28
Message n° 3734341, posté par FP Unchained à 02:07 le 25/08/2013
Raging Bull (1981) #2013# : Je pourrais écrire un roman, crier mon amour à ce Scorsese, à De Niro, à Joe Pesci, enchaîner les superlatifs, les mots doux, les compliments, énumérer les qualités, essayer de trouver les défauts, que ça ne suffirait pas. Parce que : "that's entertainment".
-- J'AIME FINALLY
Holding out for a hero ?
*édité à 02:07 le 25/08/2013
Message n° 3734382, posté par ricorod à 08:26 le 25/08/2013
Hummingbird / Redemption / Crazy Joe (je comprendrai jamais ces retitrages sauvages...) : Jason tatanne, mais pas que. Dans sa longue filmographie de levage de patte, ça sort un peu du lot niveau émotion.
Et puis, maintenant, je comprends pourquoi il se rase le crâne...
-- Life is too short to spend two hours in a state of total exasperation.
Message n° 3734418, posté par tenia à 11:32 le 25/08/2013
: Raging Bull (1981) #2013# : Je pourrais écrire un roman, crier mon amour à ce Scorsese, à De Niro, à Joe Pesci, enchaîner les superlatifs, les mots doux, les compliments, énumérer les qualités, essayer de trouver les défauts, que ça ne suffirait pas. Parce que : "that's entertainment".
Quand j'ai vu Raging Bull pour la 1ere fois y a pas si longtemps, je me suis dit "ça fait longtemps que je n'avais pas vu une vraie oeuvre d'art".
Ca m'a juste troué le cul. Tout le combat dans la fumée (face à Sugar Ray, je crois), c'est juste formidable.
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
Message n° 3734466, posté par FP Unchained à 14:50 le 25/08/2013
: Ca m'a juste troué le cul. Tout le combat dans la fumée (face à Sugar Ray, je crois), c'est juste formidable.
Oui, face à Sugar Ray (Robinson, évidemment, pas Leonard).
Sur ce combat (et le film en général), y a qu'un truc qui m'a déplu : que Jake La Motta insiste sur le fait qu'il a jamais été mis à terre alors que c'est évident pour les spectateurs.
-- J'AIME FINALLY
Holding out for a hero ?
Message n° 3734481, posté par Strawberry à 15:22 le 25/08/2013
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