J'étais ado la première fois et ça m'avait laissé indifférent, sentiment d'avoir été (comme le perso principal) pris pour le dindon de la farce, j'veux dire tout ça pour ça, quoi.
Et là, eh bien, je dois admettre que ça m'a pas laissé indifférent, le jeu d'acteur de Micheal Douglas n'y est pas étranger, mais j'ai envie de croire, qu'il y a plus que cela, le problème c'est que je ne sais pas ce que c'est...
Je suis donc pas plus avancé que la première fois, qu'avait donc en tête Fincher en réalisant ça ? Pas la moindre idée...
Je m'en remets totalement à vous...
-- "If assholes could fly this place would be an airport"
0.87
Message n° 1724634, posté par tenia à 17:43 le 17/01/2010
Une daube finie selon moi. "Monstres" recyclés de The Descent, histoire complètement conne (mélange de tout ce qu'on a déjà vu dans l'espace), jeu d'acteurs digne des meilleurs Steven Seagal.Bref : je me suis emmerdée !
-- Sayonara, suckers!
0.74
Message n° 1725361, posté par koni à 22:25 le 17/01/2010
Bien troussé, mais assez inoffensif. Faut dire qu'on ressent bien le côté indé "Je vais choquer l'Amérique moyenne en montrant des filles (des bonnasses en plus !) faire un sport de brutes, la différence, toussa".
Cela étant, il va sans dire qu'on trouve ici une finesse bien supérieure à Juno, malgré certains personnages et certaines scènes complètement éculées (notamment la 1ere virée entre filles qui, forcément, ne peuvent s'empêcher de crier comme des truies), et surtout, malgré une structure prévisible de bout en bout.
Cependant, la galerie de personnages fort sympathiques (à part la mère psycho-rigide, donc) et la mise en scène punchy permettent de faire fi de ses défauts la durée du film. On pourra par ailleurs saluer la performance relativement sobre de Ellen Page, bien plus crédible ici qu'elle ne l'a été dans ses précédents rôles.
Pour autant, on est loin du chef d'oeuvre, mais cela donne très envie de suivre avec intérêt la carrière derrière la caméra de Drew Barrymore.
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
Message n° 1725582, posté par koni à 23:21 le 17/01/2010
J'aime le cinéma sud-coréen. Ça débute souvent par un truc banal, une histoire vu et revu. Et puis arrive quelques impolitesses de réalisation, l'histoire explose, le script par dans tous les sens, les acteurs se réveillent, les évènements se percutent et on finit bien souvent par se prendre un gros truc dans la gueule avant la fin du film. Parfois plusieurs.
Madeo, c'est tout ça.
Après The Host, sorte de Blockbuster à la sauce asiat', condamné à ressortir tous les poncifs du genre mais libérateur par quelques éléments sympa, le réalisateur prends ici le temps de faire quelque chose de plus personnel.
L'année dernière on avait eu "The Chaser", cette année on parlera sans doute de Mother.
La réalisateur mêle habillement l'isolation d'une mère face à la maladie mentale de son fils, le ridicule des autorités dans le coin paumé où ils vivent, l'absurdité de la jeunesse, le désespoir familial, tout ça et pleins d'autres trucs pour construire une histoire désarticulé qui finit par se décanter au fur et à mesure que le film devient intéressant.
A voir !
Edit : Je n'en parle pas mais si vous n'avez pas vu "Memories of Murder", foncez, bien entendu. Un autre grand film du réal.
-- Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
*édité à 00:08 le 18/01/2010
Message n° 1725734, posté par Fresh Prince à 00:08 le 18/01/2010
Baje a dit : Après The Host, sorte de Blockbuster à la sauce asiat', condamné à ressortir tous les poncifs du genre mais libérateur par quelques éléments sympa, le réalisateur prends ici le temps de faire quelque chose de plus personnel.
Tiens, c'est marrant parce que pour moi, The Host s'affranchit très bien de la plupart des poncifs du genre, comme je l'avais rapidement dit "chez moi". Ou alors je comprends mal ce que tu veux dire.
arp a dit : Tiens, c'est marrant parce que pour moi, The Host s'affranchit très bien de la plupart des poncifs du genre, comme je l'avais rapidement dit "chez moi". Ou alors je comprends mal ce que tu veux dire.
C'est le souvenir que j'en garde, un truc bourré de trucs déjà-vu et de passages obligés mais qui apporte quelques trucs en plus. Ça fait un petit moment que je l'ai pas vu.
D'ailleurs ça me redonne envie d'y jeter un coup d'oeil.
-- Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
*édité à 00:20 le 18/01/2010
Message n° 1725780, posté par Hop² à 00:19 le 18/01/2010
arp a dit : Tiens, c'est marrant parce que pour moi, The Host s'affranchit très bien de la plupart des poncifs du genre, comme je l'avais rapidement dit "chez moi". Ou alors je comprends mal ce que tu veux dire.
Non mais je te jure, t'as toujours pas mis de favicon ? Tu déconnes là.
0.87
Message n° 1725789, posté par arp à 00:22 le 18/01/2010
Y a Breathless ces temps-ci, dont j'ai entendu beaucoup de bien.
Sinon, baje, faut quand même faire gaffe aux généralités sur le cinéma sud-coréen. Entre ce qu'ils font et ce qu'on en voient, il y a une énorme différence. Un peu comme le ciné indien, d'ailleurs.
Ca peut donner une image énormément faussée de leur production globale, au demeurant tout aussi variée que la nôtre ou que celle des Américains, y compris en qualité.
Cela étant, leur politique gouvernementale de mise en avant des productions nationales était très intéressante à analyser (elle a du être stoppée car elle était tellement puissante que les autres pays commençaient à être négligés).
La carrière de Bong Joon-ho est assez représentative de ce phénomène : le père a 4 films au compteur (Barking Dogs Never Bite, Memories of Murder, The Host, Mother), 1 moyen (Shaking Tokyo), et 1 autre en tant que scénariste (Phantom The Submarine), et l'intégralité est dispo en France alors que d'autres à la carrière bien plus remplie n'ont pas cette chance. Pourquoi ? Parce que c'est exactement le type de films qu'on a pas en France par nous-mêmes.Exactement le même principe, en soi, pour Park Chan-wook.Ou tout ce qui est asiatique d'un point de vue assez global.On l'a dans nos contrées parce que ça dépayse.
On y gagne parce que cela permet d'avoir un certain filtre éliminant les films plus moyens. Mais cela cantonne trop souvent à des films qui ont tous plus ou moins la même marque de fabrique, se résumant très bien comme l'a fait baje.
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
*édité à 08:17 le 18/01/2010
Message n° 1726320, posté par See-Top à 10:04 le 18/01/2010
tenia a dit : Cela étant, il va sans dire qu'on trouve ici une finesse bien supérieure à Juno, malgré certains personnages et certaines scènes complètement éculées (notamment la 1ere virée entre filles qui, forcément, ne peuvent s'empêcher de crier comme des truies), et surtout, malgré une structure prévisible de bout en bout.
C'pas une scène complètement éculée, c'est malheureusement une réalité.