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Sujet n°16269 créé le 15/01/2009 à 23:20 par Fresh Prince - Vu 2189933 fois par 15656 utilisateurs
   
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Message n° 1740186, posté à 21:28 le 21/01/2010  
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Fresh Prince
Hop² a dit :
Il n'y a pas deux versions de ce film ? Y'a pas eu un truc lors de la ressortie en DVD pour les américains et les européens? Faut que je me renseigne.
Je sais pas du tout. A la fin, après la danse, bah, évidemment, les deux qu'auraient pas dû gagner gagnent, tout le monde se réconcilie et danse ensemble.

Message n° 1740187, posté à 21:28 le 21/01/2010  
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Fresh Prince
C'est trop dur de faire une fin à la Wrestler, de laisser du suspens, une propre interprétation ? cry

Message n° 1740190, posté à 21:29 le 21/01/2010  
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Hop²
Fresh Prince a dit :
C'est trop dur de faire une fin à la Wrestler, de laisser du suspens, une propre interprétation ? cry
Je n'ai pas aimé The Wrestler donc je ne peux pas te dire.

Message n° 1740199, posté à 21:32 le 21/01/2010  
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Fresh Prince
Hop² a dit :
Je n'ai pas aimé The Wrestler donc je ne peux pas te dire.
J'ai trouvé la première heure lente et bof, mais la seconde géniale. Tellement que j'en ai oublié la première.

Message n° 1740220, posté à 21:39 le 21/01/2010  
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Hop²
Fresh Prince a dit :
J'ai trouvé la première heure lente et bof, mais la seconde géniale. Tellement que j'en ai oublié la première.
Le contraire pour ma part. La deuxième partie est d'une niaiserie sans nom, cousu de fil blanc. La pire scène étant l'arrivée de la fille du personnage de Rourke, pleine de mièvrerie et de dialogues de roman-photo. Après, j'ai perdu pied dans ce drame téléphoné et au combat final digne d'une scène de baston d'un téléfilm de Dolph Lundgren.
Donc pour moi : 3.5/10. Pour Rourke. Parce que sans lui, c'est un téléfilm. Mauvais qui plus est.

Message n° 1740235, posté à 21:43 le 21/01/2010  
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Batefer
Baje a dit :
J'ai trouvé le propos religieux très intéressant. Et c'était pas gagné, étant systématiquement en train de vomir dès que je vois un truc religieux qui vient se balader dans un film / une série.
Pourtant là c'est du lourd. Je ne m'attendais pas à ce que ce soit autant premier degré vis-à-vis de la religion, le film s'enfonce dans le ridicule avec une régularité impressionnante.
Pas convaincu du tout du tout.
C'est bien simple, quasiment du début du film j'ai été du côté des méchants.
Par ailleurs, l'atmosphère, le rythme et la progression des événements sont très similaires à l'autre film post-apo de ces derniers mois, The Road.
spoiler
Sans parler des cannibales, bien plus glaçants dans The Road.
Mais si il y a bien un truc qui est supérieur dans The Road, c'est justement que le personnage de Viggo Mortensen
spoiler
semble n'avoir aucun semblant de religion ni de respect pour celle-ci - quand il ne laisse pas son fils regarder une bible, me semble-t-il. Tout le contraire d'ici, et je trouve ça plus réaliste.
Parce que vouloir à tout prix reconstruire la religion et répéter les mêmes erreurs que ses ancêtres alors qu'on a l'occasion de l'expurger de la société et de repartir sur des bases saines, il n'y a rien de plus ridicule pour moi, et c'est là où je trouve The Book of Eli complètement hors du coup.

--
je parles pas au cons sa les instruits
Message n° 1740255, posté à 21:48 le 21/01/2010  
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Fresh Prince
Hop² a dit :
Le contraire pour ma part. La deuxième partie est d'une niaiserie sans nom, cousu de fil blanc. La pire scène étant l'arrivée de la fille du personnage de Rourke, pleine de mièvrerie et de dialogues de roman-photo. Après, j'ai perdu pied dans ce drame téléphoné et au combat final digne d'une scène de baston d'un téléfilm de Dolph Lundgren.
spoiler
Ah non, on aurait pu dire que c'est mièvre et niais si ça avait été ridicule. Mais ni Evan Wood ni Rourke ne le sont.
Surtout que bon, on peut encore moins dire que c'est niais vu qu'il finit par perdre sa fille, son boulot, il rejette la femme qu'il aime, et pour couronner le tout, il meurt.
A mon avis, ce film détruit tous les clichés...

*édité à 21:48 le 21/01/2010
Message n° 1740295, posté à 21:56 le 21/01/2010  
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Hop²
Fresh Prince a dit :
A mon avis, ce film détruit tous les clichés...
aucun parti prit donc pas d'enjeu dramatique donc pas d'empathie, donc aucun ressenti à la fin pour ma part. Un drame conventionnel et une scène ridicule : la blondasse. J'ai ri mais ri.

Message n° 1740310, posté à 21:59 le 21/01/2010  
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Fresh Prince
Hop² a dit :
aucun parti prit donc pas d'enjeu dramatique donc pas d'empathie, donc aucun ressenti à la fin pour ma part. Un drame conventionnel et une scène ridicule : la blondasse. J'ai ri mais ri.
La blondasse ?

Message n° 1740461, posté à 22:18 le 21/01/2010  
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Baje
Alors, pour moi Batefer, tu est un peu passé à côté du film, tu t'attendais peut-être à autre chose.
Batefer a dit :
Pourtant là c'est du lourd. Je ne m'attendais pas à ce que ce soit autant premier degré vis-à-vis de la religion, le film s'enfonce dans le ridicule avec une régularité impressionnante.
C'est parce que c'est premier degré que ça ne t'as pas plus ? Drôle d'argument...
Batefer a dit :
Par ailleurs, l'atmosphère, le rythme et la progression des événements sont très similaires à l'autre film post-apo de ces derniers mois, The Road.
spoiler
Sans parler des cannibales, bien plus glaçants dans The Road.
Je vois vraiment pas le rapport entre les évènements des deux films, si ce n'est un mode post apocalyptique. L'une des grandes caractéristique de The Road
spoiler
le fait qu'on ne sache pas ce qu'il s'est passé.
n'est d'ailleurs pas présente dans celui-ci. Les deux films n'ont vraiment rien à voir.
Batefer a dit :
Mais si il y a bien un truc qui est supérieur dans The Road, c'est justement que le personnage de Viggo Mortensen
spoiler
semble n'avoir aucun semblant de religion ni de respect pour celle-ci - quand il ne laisse pas son fils regarder une bible, me semble-t-il. Tout le contraire d'ici, et je trouve ça plus réaliste.
Parce que vouloir à tout prix reconstruire la religion et répéter les mêmes erreurs que ses ancêtres alors qu'on a l'occasion de l'expurger de la société et de repartir sur des bases saines, il n'y a rien de plus ridicule pour moi, et c'est là où je trouve The Book of Eli complètement hors du coup.
Pour le coup, je trouve ça ridicule.
spoiler
Je vois vraiment pas en quoi c'est plus réaliste. Ca le serait même moins, les humains ayant toujours compté sur la religion, il est NORMAL de voir des gens vouloir la conserver (ce qui n'est pas du tout le cas dans le film par ailleurs)
Employer le mot "expurger" en parlant de la religion, c'est vraiment fort de café.
Quand au réalisme des deux films, puisqu'ils n'ont rien à voir, ils n'ont rien à voir non plus sur ce plan là. Autant The Road se veut un tant soit peu réaliste, autant j'ai pas trouvé une seconde The Road réaliste.
C'est un blockbuster qui permet aussi aux réalisateurs de transmettre quelques messages. En dehors du monde post-apo des deux productions, aucun rapport.
Ah, et concernant la religion
spoiler
Je vois pas une seconde où tu vois qu'ILS veulent à tout prix "reconstruire" la religion. T'as un type, sorte de Jesus post-apo qui au final ne fait que transmettre la bible à travers les âges comme un bouquin fondateur. Personne ne voulant rien reconstruire à l'aide de la religion dans le film, même le perso principal ne prônant jamais rien. Tout juste laisse t-il trace de son passage pour que le livre finisse, joli message au passage, parmi tant d'autres livres et aux côtés de deux autres livres fondamentaux des religions. Pas sur un trône, pas au milieu de fidèles fanatiques ayant pour objectif de purifier la terre pour relancer le monde, pas en tant qu'exemple à suivre.
Simplement sur une étagère, au milieu de tant de livres et comme témoignage de notre histoire, que l'on soit religieux ou pas, c'est un fait incontestable.
Pour conclure, je suis quasiment d'accord avec rien de ce que tu viens de dire ^^

--
Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
*édité à 22:21 le 21/01/2010
Message n° 1740593, posté à 22:37 le 21/01/2010  
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Batefer
Baje a dit :
C'est parce que c'est premier degré que ça ne t'as pas plus ? Drôle d'argument...
Il n'y a aucune mise en perspective ni doute de la part du personnage principal. Et puis quoi, le mec c'est Terminator parce qu'il a une mission divine, faut pas déconner...
Baje a dit :
Je vois vraiment pas le rapport entre les évènements des deux films, si ce n'est un mode post apocalyptique. L'une des grandes caractéristique de The Road
spoiler
le fait qu'on ne sache pas ce qu'il s'est passé.
n'est d'ailleurs pas présente dans celui-ci. Les deux films n'ont vraiment rien à voir.
On n'en apprend pas beaucoup plus ici, justement. Il est dit quoi ? Qu'il y a eu une guerre ? Et c'est tout.
Baje a dit :
spoiler
Je vois vraiment pas en quoi c'est plus réaliste. Ca le serait même moins, les humains ayant toujours compté sur la religion, il est NORMAL de voir des gens vouloir la conserver (ce qui n'est pas du tout le cas dans le film par ailleurs)

Employer le mot "expurger" en parlant de la religion, c'est vraiment fort de café.
spoiler
Tu as manqué le passage où Eli explique que les gens ont accusé la religion du cataclysme et qu'ils ont brûlé toutes les bibles, d'où la rareté de celle-ci ?
Evidemment que 30 ans plus tard, plus personne n'a connaissance de la religion si cet autodafé a été à ce point efficace.
Entre parenthèses, ça aussi c'est ridicule : vu le nombre de bibles aux USA - une dans chaque chambre d'hôtel/motel, en passant - j'imagine mal comment une entreprise de destruction aussi massive peut avoir lieu alors que l'apocalypse vient juste d'avoir lieu. Personnellement, j'essaierais d'occuper mieux le temps qui me reste que de brûler des bouquins.
Baje a dit :
C'est un blockbuster qui permet aussi aux réalisateurs de transmettre quelques messages. En dehors du monde post-apo des deux productions, aucun rapport.
Et quel message tu en retires exactement ?
Baje a dit :
Ah, et concernant la religion
spoiler
Je vois pas une seconde où tu vois qu'ILS veulent à tout prix "reconstruire" la religion. T'as un type, sorte de Jesus post-apo qui au final ne fait que transmettre la bible à travers les âges comme un bouquin fondateur. Personne ne voulant rien reconstruire à l'aide de la religion dans le film, même le perso principal ne prônant jamais rien. Tout juste laisse t-il trace de son passage pour que le livre finisse, joli message au passage, parmi tant d'autres livres et aux côtés de deux autres livres fondamentaux des religions. Pas sur un trône, pas au milieu de fidèles fanatiques ayant pour objectif de purifier la terre pour relancer le monde, pas en tant qu'exemple à suivre.

Simplement sur une étagère, au milieu de tant de livres et comme témoignage de notre histoire, que l'on soit religieux ou pas, c'est un fait incontestable.
Je ne te le fais pas dire !
spoiler
Le bouquin finit sur une étagère façon Arche d'Alliance reléguée dans un entrepôt à la fin des Aventuriers de l'Arche Perdue !
Mais si dans ce dernier, le message était un clin d'oeil tendance cynique afin de terminer le film sur une dernière note humoristique, ici c'est finalement l'ensemble du film qui s'en retrouve bien vain : A quoi donc a bien pu servir le combat d'Eli, le soit-disant "message" reçu de Dieu, l'obsession de Gary Oldman pour le livre ? On nous le présente déguisé en messie à la fin, pour que ce bouquin sacré se retrouve entre Shakespeare et un livre de recettes ?
J'ai eu l'impression que les réals n'ont surtout pas assumé leur propos jusqu'au bout.
Et j'ajoute deux choses, un plus et un moins :
- Le touiste final qui m'a vraiment plu et auquel je n'attendais pas du tout. J'aime être sincèrement surpris sans avoir eu le sentiment d'être pris pour un con, ce fut le cas. En revanche il faudrait revoir le film pour apprécier tout le travail nécessitant son élaboration et je ne m'en sens pas le courage avant longtemps. J'ai ma dose de bondieuseries pour une paire d'années là.
- Mila Kunis. L'erreur de casting ultime. Pendant tout le film je me suis demandé ce qu'elle foutait là. Ça m'a rappelé, attention c'est du lourd aussi, le personnage potiche/boulet d'Estella Warren dans La Planète des Singes de Burton.

--
je parles pas au cons sa les instruits
Message n° 1740901, posté à 23:24 le 21/01/2010  
+0.55
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tenia
Hop² a dit :
Le contraire pour ma part. La deuxième partie est d'une niaiserie sans nom, cousu de fil blanc. La pire scène étant l'arrivée de la fille du personnage de Rourke, pleine de mièvrerie et de dialogues de roman-photo. Après, j'ai perdu pied dans ce drame téléphoné et au combat final digne d'une scène de baston d'un téléfilm de Dolph Lundgren.
En même temps, The Wrestler, même si j'aime bien, c'est très "Le film indé pour les nuls", avec tous les lieux communs qui vont avec...

--
"To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra;
Yippie ki yai, coffeemaker !
*édité à 23:29 le 21/01/2010
Message n° 1740933, posté à 23:33 le 21/01/2010  
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Révo
Match Point
Bonne histoire mais il manque quelque chose, genre des dialogues intéressant, parce que on se fait un peu chié quand même

Message n° 1740945, posté à 23:36 le 21/01/2010  
+1.00
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Fresh Prince
horreur horreur
Perso, je trouve que c'est le dernier super film que Woody Allen a fait, mais bon.

Message n° 1740959, posté à 23:39 le 21/01/2010  
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koni
tenia a dit :
En même temps, The Wrestler, même si j'aime bien, c'est très "Le film indé pour les nuls", avec tous les lieux communs qui vont avec...
C'est quoi un film indé ?
Message n° 1740980, posté à 23:43 le 21/01/2010  
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Révo
Fresh Prince a dit :
Perso, je trouve que c'est le dernier super film que Woody Allen a fait, mais bon.
ah peut être, j'ai pas vu grand chose de lui... en tout cas rien d'extraordinaire

Message n° 1741045, posté à 00:05 le 22/01/2010  
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Kenji
CashBack
Alors j'ai découvert ce film totalement par hasard, et j'ai été pour le coup très agréablement surpris.
Un bon film anglais avec des acteurs sympas et un perso principal attachant.
Pour l'histoire, c'est un mec en dernière années des beaux-art qui n'arrive pas à se remettre de la rupture avec sa petite amie au point qu'il ne dort plus du tout.
Il va découvrir que tout ce temps dont il dispose en plus pourrait lui servir. Il postule alors dans une enseigne de supermarché pour travailler la nuit. Il va alors découvrir qu'il peut avec son imagination et sa volonté, arrêter le temps. Il va alors déshabiller les clientes pour pouvoir les dessiner.
Foncedé ça passe très bien, surtout avec la musique.

Message n° 1741219, posté à 00:46 le 22/01/2010  
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Baje
Batefer a dit :
spoiler
Tu as manqué le passage où Eli explique que les gens ont accusé la religion du cataclysme et qu'ils ont brûlé toutes les bibles, d'où la rareté de celle-ci ?
Evidemment que 30 ans plus tard, plus personne n'a connaissance de la religion si cet autodafé a été à ce point efficace.
Entre parenthèses, ça aussi c'est ridicule : vu le nombre de bibles aux USA - une dans chaque chambre d'hôtel/motel, en passant - j'imagine mal comment une entreprise de destruction aussi massive peut avoir lieu alors que l'apocalypse vient juste d'avoir lieu. Personnellement, j'essaierais d'occuper mieux le temps qui me reste que de brûler des bouquins.
Tu te contredis complètement. Donc, je me répète
spoiler
Justement, personne dans le film ne veut amener la religion au centre de la reconstruction du monde comme tu le disais plus haut. Le méchant ne s'en servirais que pour contrôler les foules. Un joli fuck à une partie des religieux.
Batefer a dit :
- Le touiste final qui m'a vraiment plu et auquel je n'attendais pas du tout. J'aime être sincèrement surpris sans avoir eu le sentiment d'être pris pour un con, ce fut le cas. En revanche il faudrait revoir le film pour apprécier tout le travail nécessitant son élaboration et je ne m'en sens pas le courage avant longtemps. J'ai ma dose de bondieuseries pour une paire d'années là.
Suffit de se refaire le film dans sa tête, si tu veux vraiment pas le revoir.
Batefer a dit :
Je ne te le fais pas dire !
spoiler
Le bouquin finit sur une étagère façon Arche d'Alliance reléguée dans un entrepôt à la fin des Aventuriers de l'Arche Perdue !
Mais si dans ce dernier, le message était un clin d'oeil tendance cynique afin de terminer le film sur une dernière note humoristique, ici c'est finalement l'ensemble du film qui s'en retrouve bien vain : A quoi donc a bien pu servir le combat d'Eli, le soit-disant "message" reçu de Dieu, l'obsession de Gary Oldman pour le livre ? On nous le présente déguisé en messie à la fin, pour que ce bouquin sacré se retrouve entre Shakespeare et un livre de recettes ?
J'ai eu l'impression que les réals n'ont surtout pas assumé leur propos jusqu'au bout.
spoiler
Tu te focus bien trop sur le perso principal. Déjà tu compares le film à The Road... Non mais n'importe quoi.
T'as face à toi un blockbuster, avec ses clichés habituel. Faut vraiment avoir vu aucune bandes annonces pour s'attendre à un film phylo.
Sauf que les réals déploient quelques messages sympa tout au long du film que tu n'as apparemment pas vu/voulu voir.
Personne ne veut reconstruire le monde à l'aide de la religion, elle s'en prends même plein la gueule pendant tout le film.
Le type a entendu un message de Dieu, maybe, maybe not, rien de définitif là-dessus même si sont côté immortel laisse peu de doute. Pourquoi ? Maybe parce que c'est cool d'avoir un type immortel qui bute du méchant pendant le film.
A côté de ça, le type en a fait sa raison de vivre, il en crève donc naturellement à la fin. C'est plus une image et une fenêtre sur notre monde où les mêmes excès existent. Idem quand il dit qu'au final il a gâché sa vie à ne vivre et à ne respirer que pour le livre. Il aurait aimé en profiter plus.
Le perso du méchant est évidemment ridicule. Encore une fois, une fenêtre sur notre monde où la religion est bien souvent l'occasion de contrôler les foules plutôt que de prier le seigneur. Je rajoute même que le héros n'a rien d'un héros, soit disant envoyé de Dieu qui tranche de la gorge au petit déjeuner. Ça m'a paru assez cynique perso.
Les deux aveugles, rebelote, fenêtre sur le monde (ou sur tous les autres persos du film) où ils sont finalement plus éclairés que ceux "qui voient". Le méchant se fait d'ailleurs niqué, lui qui crois contrôler son petit monde, qui n'est pas infirme mais qui se retrouve au final incapable de saisir ce qu'il a devant lui.
La Bible finit au milieu de la Thora et du Coran à la fin, parce que les religions au lieu de se foutre sur la gueule devraient plutôt se laisser vivre les unes les autres. Et importante pour les historiens (ou ici les rescapés) parce que ça fait partie de l'histoire de l'humanité, qu'on soit croyant ou non.
Pleins de petites références à saisir comme ça dans le film (ou pas) en plus de l'histoire des yeux du héros qui est au final assez marrante à se remémorer une fois qu'on est au courant. Il arrête pas de plisser les yeux, il ressent bien plus les choses que les autres etc etc etc...
C'est sûr, c'est pas un Lynch mais pour moi ça reste bien plus intelligent et sympa que la plupart des grosses productions.

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Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
*édité à 00:47 le 22/01/2010
Message n° 1741287, posté à 01:09 le 22/01/2010  
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arp
Double Indemnity de Billy Wilder - 1944
Vu par hasard, je cherchais quelque chose à regarder, je zappais et il allait commencer. Sur le nom de Wilder et sur mon envie actuelle de vieux films classiques, je me suis laissé tenter. Pour faire court, j'ai apprécié le scénario, le principe narratif, les dialogues qui sont excellents, le jeu des comédiens, et le plaisir de retrouver la trogne d'Edward G. Robinson. J'ai trouvé ça bien sans être plus enthousiaste que ça, du coup, je me dis que je suis peut-être passé à côté, quand je vois à quel point ce film est hautement considéré, ça arrive. À revoir donc.
Pour info, c'est tiré d'un texte de James M. Cain et adapté pour le cinéma par Wilder et Raymond Chandler !
Message n° 1741298, posté à 01:11 le 22/01/2010  
+1.00
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arp
Ceci dit, je conseille, parce que c'est la classe tout de même.
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