Il vient seulement de comprendre. A l'issue de la mise en scène. Pas avant, hein. Juste là. Il aura fallu la reconstitution, toussa, pour qu'il comprenne pour de bon. Et cette fois-ci, il accepte, fait ce choix, et hop, lobotomisé, on en parle pu.

Il n'est plus depuis longtemps considéré comme le bon shérif et il ne le sera jamais puisqu'il va finir lobotomisé.Après, on pourra aussi trouver bizarre qu'ils passent des méchants aux gentils mais mentent sur un point assez capital pendant tout le film. Les types disent qu'ils font pas comme les autres, qu'il n'y a aucune expérience nazi, aucun essai bizarre et pas de lobotomie.Et à la fin ils le finissent. Bizarre cet élément.

Il se considère encore en partie comme tel dans sa tête à lui. Je pense qu'une partie de déni subsiste. C'est un point un peu particulier, je suis d'accord. En un sens, je pense qu'il a compris qu'il a tué sa femme. Mais, un peu comme un schizo, il se voit encore aussi en tant que marshall.Comme un schizo, voilà.Pour moi, tout se passe plus ou moins dans le meilleur des mondes, à Shutter Island. Justement. Même Kigsley, même Von Sydow, en fait, tout le monde est prêt à mettre en scène un truc pareil, en dernier recours, parce qu'ils préfèrent tenter cela plutôt que de l'abandonner.L'espoir qu'ils possèdent, du coup, partira probablement en fumée puisqu'il se fera lobotomisé, d'où le côté égoïste de la décision.En soi, oui, ils mentent sur la lobotomie, mais c'est la seule chose qu'ils pratiquent, je pense. Les médocs, pourquoi pas, ptet simplement sans trop en abuser. Les mauvais traitements, je pense que ça devait pas être trop violents, bien au contraire.Juste la lobotomie, probablement, d'ailleurs, un cas isolé, puisqu'un patient particulier.Rien ne dit que ce sera pas le seul lobotomisé de l'histoire de l'île.