canario825 a dit : Comment ça, le premier ? J'ai beau chercher, Menace II Society n'est pas une suite, c'est d'ailleurs le premier film dans la filmo des frères Hughes, si je ne m'abuse...
Il s'agit bien sûr de Menace I Society. Curieusement moins connu.
-- je parles pas au cons sa les instruits
Message n° 1894250, posté par canario825 à 02:05 le 10/03/2010
Kenji a dit : Désolé, je m'abstiendrai la prochaine fois.Le pire, c'est que je savais que tu allais y venir.Quand on parle de contemplatif, y a un monde entre ce que fait Malik et le sois-disant contemplatif que Tenia a perçu dans Ghost Writer.
Je ne comparais pas, je disais juste que vu comment parle Baje de Ghost Writer, j'aurais bien aimé voir sa tronche devant un truc un peu contemplatif.Genre, je te verrais bien devant un Ozu ou un Mizoguchi, tiens.
Mais, si je devais comparer à une absence de rythme de film, ce serait de celle d'Un prophète.
Baje a dit : Et moi je persiste à dire que ce film pue et la fausse excuse du "non mais t'as rien compris" ne me convaincra pas.
Je me doute que je ne te convaincrai pas plus que tu ne me convaincras. C'est toute la beauté de la chose.
Fresh Prince a dit : Putain, mais, Very Bad Trip, en fait, c'est presque un copier-coller de Eh mec, elle est où ma caisse...
Y a une video Youtube qui fait le comparo directement, je crois.
Mais oui, c'est la même structure au poil de cul près.
"Wah, trop original, Very Bad Trip, la meilleure comédie de la décennie, au moins."
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
Message n° 1894349, posté par ricorod à 07:43 le 10/03/2010
canario825 a dit : Sinon, merci à tout le monde pour vos avis, dès que j'aurai le temps, je me ferai To Live and Die in L.A. et Dark City (DC ou pas ?).
Dark City !!!
Batefer a dit : Il s'agit bien sûr de Menace I Society. Curieusement moins connu.
canario825 a dit : Je ne sais pas pourquoi, mais je sens qu'on se fout de ma gueule...
Je savais que quelqu'un allait demander.
-- Life is too short to spend two hours in a state of total exasperation.
0.69
Message n° 1894370, posté par BornFree à 08:02 le 10/03/2010
Moi j'ai beaucoup aimé ce Ghost Writer. Un film à l'atmosphère étrange et opressante, mis en scène avec beaucoup d'intelligence et de sobriété. Le dernier plan d'ailleurs illustre bien tout ça, une idée de mise en scène exécutée simplement et qu'est ce que ça rend bien.
Et pour une fois j'ai bien aimé la musique de Desplat, que je trouve quelconque la plupart du temps. Bon ça vaut toujours pas hermann mais c'est pas mal.
Message n° 1895412, posté par tenia à 18:29 le 10/03/2010
Par ailleurs, ça me fait penser qu'il faudra que vous rajoutiez au lexique "Branlette de réal" ou "Réal se regardant filmer".
Ce qui du coup devrait ressembler à "Bien filmé, bien joué, bien écrit, mais pas de rythme --> branlette de réal".Ca peut aussi marcher avec "Je fais mumuse avec ma caméra au lieu de faire un film", ce qui marche bien pour Mann, dernièrement, par exemple.
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
Message n° 1895498, posté par BornFree à 18:50 le 10/03/2010
Mais Le Ruban Blanc et Ghost Writer ont un rythme, ce sont des films relativement lent (et encore qu'est ce que ça veut dire ?) et je vois pas en quoi c'est un défaut.
Message n° 1895523, posté par Kletcher à 18:54 le 10/03/2010
Quelles formes imposent le spectacle ?Le rythme des films est accéléré. Il y a davantage d'images, ou plus exactement de plans, dans un film aujourd'hui qu'il n'y en avait il y a dix ou trente ans. Le spectateur est soumis à un bombardement de stimuli visuels, c'est-à-dire de plans qui changent toutes les 3 ou 4 secondes, comme on le voit dans beaucoup de films, y compris à la télévision - la série Apocalypse en étant l'un des derniers exemples à succès. Quel est le but de cette accélération ? Au cinéma, il y a en réalité deux projections : celle qui part de l'écran vers la salle, et celle qui part du spectateur vers l'écran. Il y a deux écrans, l'écran matériel de la salle et l'écran mental du spectateur. Le cinéma, c'est la relation des deux. Relation en partie obligée, déterminée par le film, mais en partie aussi aléatoire, le spectateur voyant ce qu'il veut. La séance de cinéma est une expérience subjective. Or, l'expérience subjective n'est pas rentable. Elle est hors marché. Elle doit donc être remise dans le circuit marchand. Et la meilleure manière d'accomplir cela, c'est d'interdire cette projection du spectateur vers le film en accélérant le rythme des montages, en diminuant la durée des plans, puisque cette intériorisation du film demande du temps, du temps d'approche et de pénétration, la mise en route de la subjectivité n'étant pas instantanée. À l'inverse, on constate dans certains films un académisme du plan-séquence, du plan qui dure, sans autre nécessité que de le faire durer...
Entendu deux personnes discuter de la fin de shutter island dans le bus.
Les gens sont très cons ou je suis le seul à trouver la fin très claire et sans équivoque ?
-- I am Ripper... Tearer... Slasher... I am the Teeth in the Darkness, the Talons in the Night. Mine is Strength... and Lust... and Power! I AM BEOWULF!
Message n° 1895645, posté par Fresh Prince à 19:29 le 10/03/2010
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Message n° 1895672, posté par Batefer à 19:35 le 10/03/2010
-- I am Ripper... Tearer... Slasher... I am the Teeth in the Darkness, the Talons in the Night. Mine is Strength... and Lust... and Power! I AM BEOWULF!
Message n° 1895828, posté par Fresh Prince à 20:07 le 10/03/2010