Là, par contre, c'est absolument pas pareil. J'ai longtemps réfléchi, sur le fait d'aller voir ce film. Fair Game m'avait bien énervé, j'avais envie de rentrer chez moi. Finalement, j'y suis allé. Et heureusement, même si j'ai raté les premières minutes.

Un couple, au bord de la rupture, se rappelle le début de leur relation.

Un drame romantique (qu'on ne me sorte pas que c'est une comédie romantique, par pitié) très original, donc. Sous forme de va-et-vient permanents entre passé et présent, Derek Cianfrance nous offre une tragédie bouleversante.

Déjà : il s'inspire de la fin de la relation de ses propres parents. Il a mis plus de 10 ans à écrire ce film. Ca fait 6 ans qu'il tente de convaincre ces deux acteurs. Et, enfin, on y a droit.

Le plus gros point du film est le scénario. Les personnages, en plus d'être extrêmement travaillés, sont attachants, mais aussi énervants (en particulier la femme...) C'est bien écrit, les scènes s'enchainent sans problème, sans réelle longueur, et la rencontre est assez originale.

Et, même si Ryan Gosling est, comme à son habitude, parfait, Michelle Williams aussi est très bonne (mais pas dans tous les sens du terme) dans son rôle de pétasse énervante (non, sérieux, elle m'a vraiment énervé )

Leur couple semble vraiment réel, notamment grâce à une mise en scène soignée. Si la photographie rend le film plus intime et vrai, le boulot effectué sur les maquillages (même s'ils ont tous beaucoup vieilli quand même en 6-7 ans ) est très impressionnant.

Enfin bon, une histoire d'amour tout sauf traditionnelle, qui se laisse regarder sans problème, même si on finit par avoir les larmes aux yeux, voire plus

C'est peut-être le meilleur film que j'ai vu. Le plus beau, en tout cas. A voir sans hésiter.

Non, mais, sérieux... Putain je suis encore un peu énervé.

Ok. D'abord comme toute créature fantastique (comme d'ailleurs presque n'importe quel sujet) le zombi ne se suffit pas à lui-même pour faire un film, ce qui est intéressant ce sont les mises en situations que sa présence provoque. Ce qui est particulier au zombi est qu'il n'est considéré à première vue que comme contexte, et non pas comme personnage à part entière comme peuvent l'être les vampires ou les loups-garous. Le contexte "invasion zombi" est très particulier, et, si bien exploité, peut donner énormément de possibilités au réalisateur pour faire quelque chose de génial. Romero a d'ailleurs tout de suite compris le potentiel de sa créature (non, je n'en démordrai pas).

Mais le zombi (voir la horde zombi) a réussi à s'échapper de son simple rôle de prétexte pour devenir un personnage à part entière. Vous n'avez jamais été fascinés par les hordes de zombis déambulant sans véritable but dans un monde en ruine ? Vous ne vous êtres jamais intéressé à tout ce que cette horde peut représenter ?

Aujourd'hui ce ne sont les zombis seuls qui attirent le chalant, et non pas le film. Comme l'a dit Revo : "le scénar on s'en fout", sous-entendu (je suppose) ce sont les zonzons que l'on veut voir. Ce ne sont pas les personnages de films de zombis qui sont les stars de je ne sais combien de fan-art, posters, , avatars et autres trukageeks, mais bien le zombi lui-même.

Qu'on se le dise : le zombi tient l'écran, et il le tient putain de bien.

Et c'est d'ailleurs la principale raison de son succès.

J'espère que t'as bien retenu la leçon à Dahan.

Et t'as pu voir le nouveau Wall Street FP ? (ou tu as juste accès à la sélection officielle ?) Très décevant apparemment... :(

J'ai lu aucun synopsis des films que j'allais voir.

J'ai vu Doug Liman, j'ai tout de suite pensé "bim-bam-boum bon divertissement !" Ben je l'ai attendu le divertissement, putain.

Putain, je viens de me souvenir, voilà comment je voulais finir la critique. En sortant, j'ai entendu deux geeks parler. L'un d'eux a dit une magnifique phrase :

"Non, mais, c'est bien qu'il se mette à faire du cinéma Doug Liman. Mais ça reste de la vraie merde, ce qu'il fait."

Ce sera pas vraiment un film de zombies comme ça...

Je suis pas maso à ce point

Oliver Stone des années 2000 + Chia la bouffe... Non... Je peux pas. Ensuite, non, j'ai accès à tous les films, mais je peux pas manquer les cours. Donc je n'ai manqué que deux heures de maths (j'ai pas dû manquer au prof, toute façon), et pour deux films de merde : Kaboom et Fair Game ! Yepaa !

Non & on a vite fait le tour de leur symbolique, surtout lorsqu'ils sont maniés à la pelle et la truelle.

Vous sans doute. Mais un zombi n'a intrinsèquement rien de classe, et une histoire/mythologie très limitée.

Il ne m'a jamais plus attiré que ça, et pourtant j'en ai vu des films de zomblards. Ce sont les contextes apocalyptiques et post-apocalyptiques qu'ils peuvent engendrer, la réflexion sur la mort, le pourquoi de leur retour, la possibilité d'un trop plein qui sont intéressants. Mais jamais traités. Et j'ai cherché.

Ben non, justement, quand tu parles de succès, je veux bien des chiffres.

Des films de zombis sont produits, certes. Une floppée de petits budgets par des fans du genre, et qui ne sont que remboursés par les mêmes fanas prêts à tout voir, même de la merde underground.

Peu de films à gros budget ont tenté l'expérience, et encore moins ont réussi à gagner le coeur du gros des spectateurs et de la critique (et encore, ces derniers se rattrapent de Return ... et Zombi).

28 Days Later, Shaun of the Dead, [REC], Zombieland ?

Je citerai également L'Armée des morts, Land of the Dead ou 28 Weeks Later pour ceux qui n'ont pas la chance de posséder mes goûts.

Mais ça va rarement plus loin. Et surtout c'est un pourcentage minuscule comparé à l'ensemble de la production qui se résume généralement à d'atroces bouses.

Le zombi ne tient rien du tout, le public acquis, déjà peu nombreux, s'asphyxie de ce trop plein et le public potentiel n'y voit qu'un effet de mode passager. Et ils ont bien raison.

Le zomblard, ça fait bander les réalisateurs/scénaristes sans talent dans une majorité des cas. Merci Mr. Dahan de nous l'avoir prouvé avec une telle véhémence.

Pfff.. Il aurait peut-être pu se cantonner à produire. J'attendais tellement cette suite...

Le premier jet tu veux dire ?

Rien n'est auto-suffisant, mais comme je l'ai dit le zombi a dépassé ce stade de trait d'union pour devenir quelque chose à part entière.

Arrête d'éditer tes messages, je suis en train de répéter ce que tu dis dans tes edit >_<. Sinon tu as un lien ? Ça m'intéresse et je fais la grève de google.

So what ?

So what ? Il lui aura fallu du temps, c'est tout.

Par contre vous m'excuserez mais je continuerai la discussion demain soir.

Oh j'ai pu tester Final Cut en cours, j'étais en kiff !