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Sujet n°16269 créé le 15/01/2009 à 23:20 par Fresh Prince - Vu 2190816 fois par 15699 utilisateurs
   
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Message n° 2319159, posté à 15:18 le 26/08/2010  
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Ano nyme1
Fresh Prince a dit :
Je suis complètement à côté de la plaque, là. Je comprends pas ton message, désolé.
Que la réalité n'évite pas les clichés, bien au contraire.
tenia a dit :
Quand le minou est capable de pondre un raisonnement complet sur le pourquoi du comment des actes de Ford, c'est clairement que le réal' et le scénariste ont mal fait son boulot.
Dans quel sens ?
Parce que tout film devrait être mystérieux et difficile à désenchevêtrer ou que s'il était réaliste, on ne pourrait expliquer ses actes ?

*édité à 15:18 le 26/08/2010
Message n° 2319248, posté à 16:02 le 26/08/2010  
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Angie***
J'ai maté hier soir un truc, russe, je crois, ou quelque choses comme ça, mais je ne retrouve pas le titre.
C'est sur un mec qui tue sa soeur alors qu'il n'a qu'une dizaine d'années et elle aussi. Etant donné son âge, il n'est pas inquiété, et se retrouve à vivre seul avec sa mère, alors divorcée. Après une jeunesse marquée par tous les excès, drogue, alcool... il se range finalement vers la trentaine, avec une mère de famille, divorcée et plus âgée que lui. Elle lui confie alors des petits boulots, la garde des enfants, la plupart des tâches ménagères....
Coincé et piégé dans cette vie facile mais ingrate, il passera son temps à la tromper pour restaurer sa masculinité mis à mal par cette position de gigolo.
C'était limite sinistre comme histoire mais on ne peut s'empêcher d'être fascinée et sidérée par ce portrait d'homme cynique, insensible, cruel, lâche et bête.
Si quelqu'un se souvient du titre, je suis preneuse.

Message n° 2319433, posté à 17:38 le 26/08/2010  
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Batefer
The Expendables
C'était très fun mais j'attendais mieux.
Dans les points positifs, Stallone n'y va pas par quatre chemins, annonce clairement la couleur et se fait plaisir : la violence du film est particulièrement décomplexée, limite comic-book, avec quelques plans gore par moment, sans l'aspect cru de Rambo. Le film transpire l'hommage aux films d'action à l'ancienne avec un égal bonheur.
Tous les passages avec la super-mitrailleuse de Crews sont particulièrement jouissifs, j'adore la scène où
spoiler
il traverse le couloir sous l'oeil un peu halluciné d'Austin,
c'est du pur bourrinage ultra-fun 100% assumé. J'aurais aimé plus de choses comme ça...
Le film n'est pas sérieux et c'est donc normal, on sait qu'on ne vient pas voir un essai philosophique, ni d'ailleurs un film d'action un poil plus réflexif sur sa condition comme ont pu l'être les deux réalisations précédentes de Stallone. L'angle choisi est celui de l'hommage aux films d'action sévèrement burnés et de ce point de vue, c'est une grande réussite.
Il y a hélas beaucoup de points négatifs, à commencer par la réalisation qui n'est vraiment, mais vraiment, pas à la hauteur. J'ai lu au-dessus qu'on s'en fout, quand on vient voir un tel film, qu'il soit bien mis en scène, mais c'est faux, même le plus stupide des films d'action sur le papier peut se retrouver magnifié avec un réal talentueux derrière la caméra.
Il n'y a qu'à voir ce que que McTiernan a fait avec Predator, qui ne serait sans doute pas sorti des étals de séries B avec un tâcheron à sa place, ou de manière plus générale la chance qu'a eu Schwarzy dans ses années de gloire à avoir pu tourner sous la direction de réals doués qui ont en partie contribué à lui assurer son succès des débuts. La comparaison entre ses premiers films et les derniers est plus que parlante.
Ici, la plupart des combats sont virtuellement illisibles, je ne sais pas si c'était un choix conscient de Sly, mais quand on me vend un film de bagarres, j'attends de voir autre chose que des gros plans sur les visages et un montage ultra-cut pour faire illusion pendant celles-ci. La série des Bourne a pourtant montré que c'était possible de faire lisible et fluide tout en ne perdant pas en spectaculaire. Que le film soit un hommage aux 80s, génial, mais la note d'intention ne suffit pas et il faut plus que sa sincérité pour convaincre.
Second gros point négatif, le casting. On nous avait en effet vendu le film d'action ultime, la réunion des vétérans, mais au final qu'a-t-on ?
A part Sly, et dans une certaine mesure Statham qui est bien mis en avant, on a l'impression que Jet Li ne fait que passer (à quoi sert son kung-fu dans le film, je me le demande encore), Lundgren est honteusement sous-exploité, et Couture et Crews... sont des inconnus. Bien sûr il y a aussi Rourke et Roberts, mais d'une ce ne sont pas exactement des héros de films d'action, et de deux ils n'y prennent de toute façon pas part, à l'action.
Quant à la fameuse scène réunissant Schwarzenegger et Willis, non seulement le script est ridicule (le personnage de Schwarzy se barre sans raison, histoire d'avoir fait coucou), elle ne sert à rien, et la tentative d'icônisation d'Arnold, qui arrive et repart dans la lumière, tombe vraiment à plat. Une pointe de dialogues fait sourire mais guère plus.
J'aurais vraiment adoré que Stallone réussisse à rassembler un vrai all-star cast, et qu'ils soient ensemble du début à la fin. Et aussi, que les méchants en face soient un peu plus charismatiques, parce qu'aucun d'entre eux n'est à la hauteur ici. Qu'à la place de Couture et Crews, on ait Kurt Russell et Michael Jai White, et dans le rôle du général et du gros bras psychopathe, Edward James Olmos et Dwayne Johnson par exemple. Hélas...
Je passe sur le seul rôle féminin du film, prétexte facile mais cliché assumé là encore, de même l'actrice ne brille pas vraiment. Bon point, j'ai eu l'impression que le personnage de Stallone adoptait plus une relation père-fille avec elle, justifié par la différence d'âge et rompant un peu avec la convention de la belle à sauver.
Ce qui m'a fait en revanche beaucoup plaisir à la fin, même si c'est tiré par les cheveux, c'est
spoiler
la résurrection de Lundgren. Au moins, si une suite se fait, il devrait être plus présent cette fois.
Bref, un bel essai, il n'y a pas à dire, il fallait le faire et réunir déjà ceux présents n'a sans doute pas été toujours facile, mais le projet avait de quoi faire fantasmer et au final on se retrouve avec beaucoup moins que ce qui était promis.
J'attends dont le 2 avec une impatience plus mesurée, en espérant qu'il aille plus loin dans le concept, et surtout plus de stars, notamment
spoiler
Vandamme si il accepte ce coup-ci, un rôle plus important pour Willis dont la rumeur ferait de lui le méchant, une vraie présence de Lundgren qu'on ne voit pas assez, et peut-être d'autres...

--
je parles pas au cons sa les instruits
Message n° 2319531, posté à 18:13 le 26/08/2010  
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Baje
Ouais mais non, là ya genre 3% de son message.
Le truc en japonais sur le site officiel est quand même bien long. Et je trouve pas de trace du truc en anglais...
tenia a dit :
Précisément non. Le but d'Elephant n'a jamais été d'expliquer, au contraire. C'est précisément ce qui lui avait valu une volé de bois vert à l'époque.
Van Sant avait dit 'ce n'est à un cinéaste d'expliquer cela.' Et d'expliquer, comme je viens de le faire, qu'il ne peut que vaguement proposer des idées. Mais qu'il ne sait pas, alors il n'a pas à essayer d'expliquer, vu qu'il ne sait pas.
Chez Winterbottom, j'ai ressenti une construction qui, justement, donne l'impression qu'il sait, qu'il a compris.
Quand le minou est capable de pondre un raisonnement complet sur le pourquoi du comment des actes de Ford, c'est clairement que le réal' et le scénariste ont mal fait son boulot.
Le but, sans doute, peut-être, un peu rien à faire. Mais le film, lui, tente d'expliquer bien plus que KIM. C'est même le but du film que de tenter d'y voir plus clair sur le pourquoi du comment, ce genre de truc peut arriver. Que le réalisateur se défende de vouloir expliquer, très bien, en tout cas il tente de comprendre. Tout l'inverse du film de winterbottom.

--
Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
*édité à 18:15 le 26/08/2010
Message n° 2319792, posté à 19:36 le 26/08/2010  
+1.00
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tenia
Ronrount a dit :
Parce que tout film devrait être mystérieux et difficile à désenchevêtrer ou que s'il était réaliste, on ne pourrait expliquer ses actes ?
Parce que le réal' a dit qu'il ne livrait aucune explication sur le pourquoi du comment.
Et que visiblement, c'est pas franchement le cas.
Baje a dit :
Le but, sans doute, peut-être, un peu rien à faire. Mais le film, lui, tente d'expliquer bien plus que KIM. C'est même le but du film que de tenter d'y voir plus clair sur le pourquoi du comment, ce genre de truc peut arriver. Que le réalisateur se défende de vouloir expliquer, très bien, en tout cas il tente de comprendre. Tout l'inverse du film de winterbottom.
Je reviendrai dessus plus tard, mais pas du tout.
Il y a bien plus à voir dans tous les autres personnages que dans une quelconque explication de Columbine ou autre.
Le film n'explique pas, ni même ne tente d'expliquer, quoique ce soit. C'est bien plus une radiographie de l'état adolescent à un instant T (ici le lycée) que de Columbine ou la violence de ce genre.

--
"To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra;
Yippie ki yai, coffeemaker !
*édité à 20:12 le 26/08/2010
Message n° 2319837, posté à 20:23 le 26/08/2010  
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Baje
tenia a dit :
Je reviendrai dessus plus tard, mais pas du tout.
Il y a bien plus à voir dans tous les autres personnages que dans une quelconque explication de Columbine ou autre.
Le film n'explique pas, ni même ne tente d'expliquer, quoique ce soit. C'est bien plus une radiographie de l'état adolescent à un instant T (ici le lycée) que de Columbine ou la violence de ce genre.
Je parle pas de Columbine, je parle du mal être adolescent. Columbine est un exemple et à chaque fois qu'un adolescent va vivre ce genre de truc, il va pas finir en serial killer, heureusement.
Mais il prends tout de même comme sujet Columbine, il ne part pas dans le vide dans un sujet ultra général, il se réfère sans problème aux faits.
Quand le minou est capable de pondre un raisonnement complet sur le pourquoi du comment des actes de Ford, c'est clairement que le réal' et le scénariste ont mal fait son boulot.
Comme-ci, parce que c'était pas clair, il ne pouvait pas tenter un raisonnement...
Sinon personne ne ferait de raisonnement sur du Lynch, c'est clair pour quasiment personne et pourtant on fait des raisonnements dessus, voir des bouquins. Je vois pas bien pourquoi tu sors ça...

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Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
*édité à 20:25 le 26/08/2010
Message n° 2319841, posté à 20:26 le 26/08/2010  
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Ano nyme1
tenia a dit :
Parce que le réal' a dit qu'il ne livrait aucune explication sur le pourquoi du comment.
Et que visiblement, c'est pas franchement le cas.
Ah ouais ? Sweet. Quelles sont les explications ? Juste pour voir si elles concordent avec mes interprétations et contrecarrent le point de vue de FP sur la violence gratuite.
Et j'attends autre chose qu'un post à la mords-moi-le-noeud contenant une quelconque échappatoire, tenia.

Message n° 2319855, posté à 20:31 le 26/08/2010  
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Baje
Loving Memory
 [x]
Sympa de découvrir la première réalisation de Tony Scott.
Plutôt intéressant, ça se laisse voir tranquillement et j'aime bien la vieille tarée. Et puis ça change des réalisations modernes du monsieur. C'était plus posé à l'époque. laugh2
Par contre, j'ai du louper un truc en anglais, pas compris quel était le secret macabre dans l'histoire...
Si quelqu'un l'a vu et peu m'éclairer ^^

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Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
*édité à 20:32 le 26/08/2010
Message n° 2319883, posté à 20:43 le 26/08/2010  
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tenia
Baje a dit :
Mais il prends tout de même comme sujet Columbine, il ne part pas dans le vide dans un sujet ultra général, il se réfère sans problème aux faits.
Disons que pour moi, il ne serait pas parti de Columbine que le film aurait été le même, il y aurait juste la scène finale en moins, en gros.
Baje a dit :
Sinon personne ne ferait de raisonnement sur du Lynch, c'est clair pour quasiment personne et pourtant on fait des raisonnements dessus, voir des bouquins. Je vois pas bien pourquoi tu sors ça...
Sauf que là, pour moi, c'est très clair. Trop clair.
Ronrount a dit :
Ah ouais ? Sweet. Quelles sont les explications ? Juste pour voir si elles concordent avec mes interprétations et contrecarrent le point de vue de FP sur la violence gratuite.
Entre le trauma d'enfance, les pulsions, l'espèce de volonté de se créer une fatalité, tout ce que tu as expliqué concorde exactement avec l'idée que j'avais.
Après, encore une fois, il s'agit d'un ressenti perso. J'ai eu la sensation de prendre tous ces morceaux là non pas comme des possibilités, mais comme des faits avérés à prendre comptant et de ce fait ne laissant plus la place à de quelconques divagations personnelles à la Lynch, où là, on peut avoir tout et son contraire.
Ca n'a plus rien à voir avec la violence gratuite, absolument rien, et donc FP n'a rien à voir là dedans.
J'ai juste trouvé que pour un film qui n'expliquait rien, il imposait beaucoup de choses qui expliquaient très bien le pourquoi du comment.
Et si ça n'est pas censé expliquer, alors c'est très mal amené.
Ce n'est pas "il est juste destructeur". C'est "il est destructeur à cause de ça, et ça, et ça, et pis ça, oh et pis ça aussi, et puis regardez c'était déjà comme ça quand il était gamin". Et puis, ensuite, c'est même plus "il est destructeur pour ça ou ça", il est juste grave dans la merde, alors il se couvre comme il peut (mal, d'ailleurs).
Sinon, voilà le programme 2010-2011 de la cinémathèque française.

--
"To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra;
Yippie ki yai, coffeemaker !
Message n° 2319885, posté à 20:43 le 26/08/2010  
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Ano nyme1
The Lair of the White Worm
Considéré ici et là comme une petite perle méconnue du cinéma d'horreur, ce film de Ken Russel est avant tout une curiosité du genre. Avec la présence honorable de Hugh Grant en Lord, descendant de preux chevalier pourfendeur de dragon, d'Amanda Donohoe en femelle ophidienne se trémoussant à chaque note de musique, d'effets spéciaux osés et d'hallucinations de nonnes violées, propres au réalisateur, ce métrage a finalement peu à proposer pour une spectateur un brin curieux.

Message n° 2319894, posté à 20:45 le 26/08/2010  
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alfie2lecassecouille
Oui, d'accord, mais les combats sont-ils lisibles ?

Message n° 2319900, posté à 20:47 le 26/08/2010  
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Ano nyme1
tenia a dit :
Entre le trauma d'enfance, les pulsions, l'espèce de volonté de se créer une fatalité, tout ce que tu as expliqué concorde exactement avec l'idée que j'avais.
Elles restent faibles en comparaison de l'horreur ressentie par beaucoup à la vision des deux meurtres, une impression de gratuité ressentie par exemple par FP.
M'enfin, je ne suis pas sûr qu'il faille épiloguer dessus pendant des heures.

Message n° 2319916, posté à 20:53 le 26/08/2010  
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Baje
tenia a dit :
Sauf que là, pour moi, c'est très clair. Trop clair.
Pour toi. Mais on s'en fout, non ? Tu parlais du minou qui puisqu'il pouvait pondre un raisonnement, les scénaristes étaient à chier et le film en disait trop.
C'est ridicule. Sinon, quand on comprends pas un truc, on s'interdit de se faire un raisonnement.
tenia a dit :
Disons que pour moi, il ne serait pas parti de Columbine que le film aurait été le même, il y aurait juste la scène finale en moins, en gros.
Il serait parti sur un autre bahut, waouh. Bin non ça aurait pas changé grand chose, justement, il tente d'en comprendre les causes, on sait très bien que ça aurait pu arriver ailleurs en amérique. D'ailleurs, le sous-texte est quand même une grosse baffe dans la tronche des U.S. Mais je vois toujours pas le rapport, il a jamais prétendu faire un film sur la ville maudite de Columbine mais sur l'adolescence et le système éducatif américain (en allant vers la vente d'arme à qui le veux etc...).
Si avec ça on a pas des tentatives de compréhensions... (que certains appelleront explications). Je sais pas ce qu'il faut...

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Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
Message n° 2320501, posté à 23:24 le 26/08/2010  
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tenia
Baje a dit :
Il serait parti sur un autre bahut, waouh. Bin non ça aurait pas changé grand chose, justement, il tente d'en comprendre les causes, on sait très bien que ça aurait pu arriver ailleurs en amérique. D'ailleurs, le sous-texte est quand même une grosse baffe dans la tronche des U.S. Mais je vois toujours pas le rapport, il a jamais prétendu faire un film sur la ville maudite de Columbine mais sur l'adolescence et le système éducatif américain (en allant vers la vente d'arme à qui le veux etc...).
Je crois qu'il y a une mauvaise compréhension, là.
Elephant n'a jamais été, et n'est jamais voulu, ni une claque dans la tronche des USA, ni un film en partie sur le système US.
Ce n'est pas pour rien si le film fait partie d'une trilogie incluant Last Days et Gerry.
Elephant, c'est complètement abstrait. Ca renvoie à tout, mais surtout à rien, et certainement pas à la "vente d'armes à qui le veut".
Il n'y a ni tentatives de compréhension de quelque cause que ce soit, aucune racine, rien.
C'est purement abstrait.
Une journée de lycée.
Des lycéens.
Point.
C'est en l'air, comme ça, ça se balade, ça vole, ça vivote autour d'une poignée de personnages qu'on ne connait pas, qu'on ne connaitra jamais (en 1h, comment les connaitre ?), et puis voilà.
Le drame, derrière, il serait absent que ce serait pareil.
La figure du père absent qui revient juste à la fin poser la main sur l'épaule, pareil. C'est du détail, du nanand.
Ce n'est pas parce que c'est délocalisé dans l'espace et dans le temps que ça se voudrait justement une étude universelle.
C'est précisément tout le contraire. Ca n'étudie strictement rien, et pour que ce soit encore plus abstrait, ça n'indique aucune donnée spatio-temporelle. Ici, là-bas, ailleurs, hier demain. C'est pas ça l'important.
Et c'est là où je reprend Killer Inside Me : si Winterbottom avait tenu ses promesses de ne jamais rien expliquer, le film aurait ressemblé à Elephant.
Pas à un mec trauma qui craque et se retrouve dans la merde, obligé d'en rajouter une couche en se couvrant. Et se retrouve du coup avec tous les poncifs du bien contre le mal, la morale et son absence, les gentils le méchant, le bien le mal, la loi le crime, tout ça, quoi.
Ronrount a dit :
Elles restent faibles en comparaison de l'horreur ressentie par beaucoup à la vision des deux meurtres, une impression de gratuité ressentie par exemple par FP.
Mouais bof, hein. Les maquillages sont bien faits, pis c'est filmé près des acteurs (et en contre-plongée pour la 1ere scène pour montrer que Ford est tout puissant à ce moment, wahou, trop symbolique la mise en scène !) pour donner de l'intensité aux coups portés, et ça s'arrête là.
Au final, c'est le 2e meurtre qui m'a fait chié plus, alors qu'il est bien moins graphique, bien moins violent, mais l'agonie montrée comme ça, ça choque toujours plus, je trouve.
Ronrount a dit :
M'enfin, je ne suis pas sûr qu'il faille épiloguer dessus pendant des heures.
Je n'en suis pas sûr non plus, vu que visiblement, en plus, je m'exprime moins clairement que ce que je pensais. Enfin, tant pis, comme on dit.

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"To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra;
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*édité à 23:26 le 26/08/2010
Message n° 2320614, posté à 23:53 le 26/08/2010  
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Baje
tenia a dit :
Je crois qu'il y a une mauvaise compréhension, là.
Je crois qu'on est surtout pas du tout d'accord.
tenia a dit :
Elephant n'a jamais été, et n'est jamais voulu, ni une claque dans la tronche des USA, ni un film en partie sur le système US.
Ce n'est pas pour rien si le film fait partie d'une trilogie incluant Last Days et Gerry.
tenia a dit :
Elephant, c'est complètement abstrait. Ca renvoie à tout, mais surtout à rien, et certainement pas à la "vente d'armes à qui le veut".
Il n'y a ni tentatives de compréhension de quelque cause que ce soit, aucune racine, rien.
Pas du tout d'accord.
On peut donc s'arrêter là ;)

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Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
Message n° 2320904, posté à 00:50 le 27/08/2010  
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Tobias
besmel a dit :
Punishment Park (1970) de Peter Watkins
Je l'ai trouvé vraiment sympa celui là. Un peu prévisible mais c'est pas ça qui est important il me semble. Les scènes avec le jury et les accusés sont vraiment prenantes, tout ça vaut le coup d'oeil !

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Television is a goddamned amusement park !
Message n° 2321061, posté à 07:25 le 27/08/2010  
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tenia
Baje a dit :
Pas du tout d'accord.
Ah oui OK, je pensais que je m'étais mal expliqué. Autant pour moi, donc.
Tobias a dit :
Je l'ai trouvé vraiment sympa celui là. Un peu prévisible mais c'est pas ça qui est important il me semble. Les scènes avec le jury et les accusés sont vraiment prenantes, tout ça vaut le coup d'oeil !
J'ai toujours l'impression que c'est un film qui, malgré un côté daté, est visionnaire.
Pour moi, ça avait été une sacrée baffe, en tout cas.

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*édité à 07:26 le 27/08/2010
Message n° 2321076, posté à 08:18 le 27/08/2010  
+2.21
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Baje
Titanic II
 [x]
laugh
Je sais pas si j'ai vu pire dans toute ma vie.

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Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
Message n° 2322287, posté à 18:05 le 27/08/2010  
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tenia
Baje a dit :
Titanic II
dubious

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"To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra;
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Message n° 2322918, posté à 22:53 le 27/08/2010  
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Fresh Prince
Le Bruit des glaçons : Plutôt bon, tous les acteurs jouent très bien. Dupontel fait très peur. C'est assez atypique comme film. Il n'y a pas que l'histoire d'originale, mais il y a aussi la mise en scène qui est très théâtrale. On a même droit à quelques apartés. J'ai trouvé ça plutôt intéressant. C'est cynique et noir de bout en bout, on rit jaune. C'est même parfois assez triste. Bon, y a quand même quelques interrogations qui subsistent après le film, mais rien de trop trop grave ou chiant.
Dupontel effraie souvent, un peu comme la musique du film qui installe une ambiance inquiétante, ce qui fait un contraste avec l'histoire et les dialogues assez drôle.

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