Super Fun Night 117 : excellent finale.

Teen Wolf 205-207 : excellent everything.

C'est rigolo, Incarnation : ton pseudo, c'est le second prénom de ma mère.

Almost Human 111 : très bien.

Banshee 207 : ooooooooooooooh yeah !

Cougar Town 507 : un épisode drôle.

Episodes 307 : hilarant.

B&B 214 : guilty.

Star Crossed 101 : mitigé... à voir.

Dragons... 218 : good.

Superbe...

poussif...

Depuis que je le vu, je me dis "Heureusement, il y a Banshee".

C'est une putain de série. Elle donne des frissons, des étincelles, des étoiles, elle te fait raisonner ton côté enfant et ton côté sombre, elle est intelligente dans le montage et assez couillue, je dois dire. Et puis putain, parfois je me retiens de pleurer.

Pour moi, c'est très grand pour le moment. Mais j'attends vraiment qu'elle se conclue pour prendre position.

Oui, on est en extase devant True Detective en ce moment, pour certains, mais Banshee s'est du lourd depuis 17 épisodes.Bon, ce 207 est celui que j'ai le moins aimé de la saison 2, mais le niveau est là.

J'en suis au 205 de Bansuee et je me tâte pour arrêter. Je m'emmerde profondément. Le 205 est ridicule et prétentieux avec un montage indigeste. Quand une série cool veut se la jouer, c'est pitoyable. J'espère que la suite sera meilleure.

Sinon, Black Sails 105 : génial, du début à la fin. Avec un abordage digne d'un assaut de la Première Guerre mondiale. Là, ça se la pète pas. Ça fait le boulot , et bien.

C'est clair. On se demande parfois comment ils vont arriver à faire vivre le truc, on a ce sentiment que ça se termine, et ils nous relancent !J'ai une impression de huis-clos, perso. C'est assez fort.

C'est justement une réussite. Y a ce petit côté Comics un peu surréaliste et improbable par moment. Je crois que c'est bien voulu et bien tripant.

À la limite du spoiler...

About a boy 101 : sympa, mais lourdingue. On verra après un autre épisode...

Growing up Fisher 101 : j'ai beaucoup aimé ce pilote.

House of cards 211 à 213 : monstrueux.

Pour Utopia oui, pour Banshee non(jusqu'au 205, j'ai pas vu après). Vous avez vraiment aimé les flashs, les rêves, les ralentis, le montage syncopé/décalé d'un dixième de seconde, sa tronche permanente de chien perdu sans collier, l'arc totalement inexploité de sa meuf en prison, sa philosophie existentielle à trois balles... ? Banshee, c'était de la bonne baston et du cul et c'était très bien. Là, ils niquent le show.

C'est rigolo parce qu'Utopia, sous ses airs de pas y toucher, est vachement condescendant intellectuellement. (Et dieu sait que rarement j'ai pris un tel pied devant une série. Car contenant tout ce que j'aurais aimé voir dans une série depuis un bail. C'était d'une puissance folle.)

Si il n'y avait pas eu ses épisodes dans Banshee, est-ce que j'aurais ressenti une absence ? Non, tu as raison. La forme est presque tout l'intérêt d'Utopia. Beaucoup pourront trouver ça très poseur. Ca fait un peu clash France Q / Direct 8, ce que tu nous fais, là, Mehdi (edit : excuse la formulation, c'est en toute amitié, bien sûr, aucun jugement de valeur ou d'estime).

Je trouve que c'est maîtrisé et surtout très cohérent. En effet, tu évoques les crises existentielles de Lucas. Où est le problème ? De nos jours, ce terme est très péjoratif, alors que je pense qu'il manque cruellement dans sa vraie nature, telle que Banshee nous l'expose. Parce que ce n'est pas la crise existentielle de Lucas qui nous est présentée, c'est la crise existentielle d'un monde, le notre, dans toute sa skyzophrénie, ses dissociations multiples, ses regrets "merde pourquoi j'ai dit ça" ou "pourquoi j'ai pas fait ça" et vice-versa. Je pense que comme le disait PKD, "Je ne sais pas toujours pourquoi mes personnages font ce qu'ils font, mais eux, le savent". C'est tout à fait ce que je ressens avec tout le monde dans la série : une putain d'empathie pour chacune des raclures que composent cette ville-témoin. De Kai Proctor aux Nazis en passant par les Amishes, le FBI, Gordon, Ana. Le seul personnage constant, jamais troublant demeure Rabbit : et c'est loin d'être un réconfort puisque le mec est increvable et privé de toute émotion. C'est la force de ce personnage dont beaucoup regrette son faible taux d'apparition. Non, Rabbit, c'est le chaos d'au-dessus. C'est la finalité nihiliste. Personne ne sait son nom. Il ne laissera pas d'héritage. Personne ne le pleurera. Tandis qu'un mec comme Proctor, il a envie de laisser sa marque. Y a aussi Shioban. Comme je suis content d'en apprendre plus sur elle. Et le vizir qui voulait être calife ? Son personnage n'est pas troublant non plus, ne te reconnais-tu pas un des aspects de chacun de ces personnages ?Il reste les outsiders : Job, Sugar. Et la plus passionnante, Rebecca. Celle qui traverse les mondes comme Proctor "traverse les montagnes". Où est sa place, elle qui n'est en quête que de liberté, elle est l'esclave permanente.

Je pourrais en dire plus, mais j'ai pas envie de vous soûler et de passer pour un fou.