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Sujet n°36258 créé le 17/04/2012 à 13:45 par mpm - Vu 403002 fois par 9215 utilisateurs
   
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Message n° 3836381, posté à 20:40 le 10/01/2014  
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Mrromain
kerial a dit
le 10/01/2014 à 20:27
:

Peut-être dans le sens où l'on a fait un modèle de réussite de Zahia ? (Oui oui je sors)
J'ai pas l'impression qu'on en ait fait un modèle de réussite, elle a eu 6 mois de buzz, et basta.
Et si on prend pour modèle des héroïnes de faits divers, faut pas remettre ça sur le dos de notre société mais plutôt sur le manque de réflexion personnelle.
En gros tout les maux de notre société viendraient de Loft Story ?

Message n° 3836390, posté à 21:01 le 10/01/2014  
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Jujuleder
Moi j'ai connue une étudiante qui n'avait aucun problème financier qui bizarrement s'est essayé à la prostitution. C'était lié à sa personnalité, à ses envies, j'ai jamais réussi à vraiment comprendre ça.
Derrière cet exemple, je ne sais pas quoi en ressortir. J'imagine bien que la majorité de la prostitution étudiante est financière mais c'est pas le seul phénomène. Je ne suis pas une femme donc je ne suis pas bien placé pour comprendre les motivations de certaines personnes par rapport à ça.
Dans mon exemple ce qui choquait le plus, c'était que la fille ne se voyait pas comme une prostitué et que ce qu'elle faisait était très différent des prostitués sur le trottoir. Elle préférait le terme d'escort. Le fait qu'elle choisisse ses clients, discutent avant avec lui donnait l'impression de faire un travail plus "propre" et plus éthique que la prostitué de rue.
Un autre exemple qu'a raconté un ami c'était une étudiante qui se prostituait mais seulement avec d'autres étudiants qu'elle avait choisi.
En tant qu'homme c'est très difficile à comprendre je pense. Mon avis serait dans ce cas que plutôt que de faire des expèriences différentes "gratuites" avec différents hommes rencontrés en soirée/bar avec les complications que cela peut entrainer (harcélement à l'avenir ou attachement personelle), autant choisir des hommes sur photos avant, être rémunéré et s'assurer que la personne partira le lendemain sans rien chercher de plus.
Peut-être que mon analyse est loin de la vérité. Vous en pensez quoi ?
Message n° 3836400, posté à 21:32 le 10/01/2014  
-0.17
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liloboot
Comme toi, que ce sont des salopes, évidemment.

--
Rock 'n' roll.
*édité à 21:32 le 10/01/2014
Message n° 3836411, posté à 21:51 le 10/01/2014  
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liloboot
Nous n'avons pas la même définition du terme. Toujours ce problème de terminologie...

--
Rock 'n' roll.
Message n° 3836412, posté à 21:51 le 10/01/2014  
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liloboot
Ah pardon t'as effacé.

--
Rock 'n' roll.
Message n° 3836413, posté à 21:52 le 10/01/2014  
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liloboot
Tu te ranges donc à mon avis. Encore une question résolue !

--
Rock 'n' roll.
Message n° 3836417, posté à 21:52 le 10/01/2014  
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liloboot
Ah merde, tu as nedmodé à la place. C'est dommage.

--
Rock 'n' roll.
Message n° 3836421, posté à 21:56 le 10/01/2014  
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Jujuleder
Don't feed the troll.
Après si tu as une remarque plus poussée, je te suis.
Sinon une salope pour toi, c'est quelqu'un qui couche à droite à gauche apparement, et un homme qui couche à droite à gauche c'est quoi dans ton vocabulaire ?
Message n° 3836423, posté à 22:00 le 10/01/2014  
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liloboot
Ce n'est pourtant pas plus compliqué que ça. Je vais expliciter : cette décision est motivée par deux axes moteurs qui semblent contraires mais qui, on le sait depuis longtemps, sont complémentaires et indissociables chez le même individu : le sadisme et le masochisme. Cette femme est en quête de pouvoir sexuel (« je suis certaine de pouvoir convaincre la plupart de ces types de coucher avec moi pour de l'argent ») et dans le même temps, consciemment ou pas, de soumission (« j'ai hâte que ce type que je connais à peine me [cochez les les mentions utiles] »). Et tout cela ne relève en rien d'un trouble particulier. Ces désirs sont présents chez de nombreuses femmes (toutes, en fait, mais passons). Elle a juste une éducation et une façon d'aborder les choses telles qu'elle est capable de franchir le pas.

--
Rock 'n' roll.
Message n° 3836428, posté à 22:07 le 10/01/2014  
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liloboot
Jujuleder a dit
le 10/01/2014 à 21:56
:

Sinon une salope pour toi, c'est quelqu'un qui couche à droite à gauche apparement, et un homme qui couche à droite à gauche c'est quoi dans ton vocabulaire ?
Non, pas tout à fait, mais ce serait « salop ». Le fait que ce mot ne soit plus usité de nos jours et que « salaud » ait un sens différent (et qu'ainsi « salope » n'ait plus réellement de masculin) en dit long sur le pouvoir du musellement du langage.

--
Rock 'n' roll.
*édité à 22:08 le 10/01/2014
Message n° 3836432, posté à 22:22 le 10/01/2014  
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Jujuleder
liloboot a dit
le 10/01/2014 à 22:00
:

Ce n'est pourtant pas plus compliqué que ça. Je vais expliciter : cette décision est motivée par deux axes moteurs qui semblent contraires mais qui, on le sait depuis longtemps, sont complémentaires et indissociables chez le même individu : le sadisme et le masochisme. Cette femme est en quête de pouvoir sexuel (« je suis certaine de pouvoir convaincre la plupart de ces types de coucher avec moi pour de l'argent ») et dans le même temps, consciemment ou pas, de soumission (« j'ai hâte que ce type que je connais à peine me [cochez les les mentions utiles] »). Et tout cela ne relève en rien d'un trouble particulier. Ces désirs sont présents chez de nombreuses femmes (toutes, en fait, mais passons). Elle a juste une éducation et une façon d'aborder les choses telles qu'elle est capable de franchir le pas.
Si c'est avéré, c'est très intéressant, merci.
liloboot a dit
le 10/01/2014 à 22:07
:

Non, pas tout à fait, mais ce serait « salop ». Le fait que ce mot ne soit plus usité de nos jours et que « salaud » ait un sens différent (et qu'ainsi « salope » n'ait plus réellement de masculin) en dit long sur le pouvoir du musellement du langage.
Ok, tout à fait d'accord. Ton utilisation du mot salope plus haut est d'autant plus étonnant.
Message n° 3836433, posté à 22:26 le 10/01/2014  
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liloboot
Jujuleder a dit
le 10/01/2014 à 22:22
:

Ok, tout à fait d'accord. Ton utilisation du mot salope plus haut est d'autant plus étonnant.
C'était une blague vaseuse. J'adore les blagues vaseuses et j'ai grand peine à me retenir lorsque j'entrevois, à la faveur de la clarté de la lune, l'opportunité de m'immiscer dans l'interstice.

--
Rock 'n' roll.
Message n° 3836435, posté à 22:27 le 10/01/2014  
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liloboot
Car s'il est une chose que j'adore encore plus que les blagues vaseuses, ce sont bien les interstices.

--
Rock 'n' roll.
*édité à 22:27 le 10/01/2014
Message n° 3836503, posté par Piero à 01:52 le 11/01/2014
Message sous votre seuil (Afficher quand même)
Message n° 3836610, posté à 13:07 le 11/01/2014  
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MauditeBénédicte
Piero a dit
le 11/01/2014 à 01:52
:

Vivre à Paris, c'est payer minimum 800 euros par mois pour avoir juste un studio de base (compter faux frais, charges et taxes). A partir de là si l'étudiante fait des études sérieusement, si elle ne peut pas compter sur ses parents, si elle a déjà un enfant à charge et si en plus elle a un petit copain, alors elle n'a plus le temps de bosser pour un salaire de misère. La prostitution se présente alors comme une unique opportunité de garder une vie vivable.
Ne le prends pas mal, mais la situation que tu décris est totalement irréaliste.

--
Sioniste bien-pensante, cantinière de Tsahal.

"Elle n'est que déception" ©Collioure

"Le boubou ça va avec tout, ça se refuse pas" ©Val
Message n° 3836615, posté à 13:18 le 11/01/2014  
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Mrromain
Piero a dit
le 11/01/2014 à 01:52
:

Vivre à Paris, c'est payer minimum 800 euros par mois pour avoir juste un studio de base (compter faux frais, charges et taxes). A partir de là si l'étudiante fait des études sérieusement, si elle ne peut pas compter sur ses parents, si elle a déjà un enfant à charge et si en plus elle a un petit copain, alors elle n'a plus le temps de bosser pour un salaire de misère. La prostitution se présente alors comme une unique opportunité de garder une vie vivable.
Tu oublies les APL dans ton calcul, et 800 balles pour un studio, faut avoir délibérément choisi d'habiter dans un quartier un peu coté.
Dans le 18-19-20 tu peux trouver pas mal de studios dans les 500-600 balles max, ce qui et déjà assez cher.
Quant aux autres idées que tu avances, ce ne sont que des cas particuliers qui ne peuvent valoir de généralité, comme tu me l'avais fait remarquer ici même il y a quelques mois sur un autre sujet.

Message n° 3836617, posté à 13:26 le 11/01/2014  
+0.86
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liloboot
Piero a dit
le 11/01/2014 à 01:52
:

Vivre à Paris, c'est payer minimum 800 euros par mois pour avoir juste un studio de base (compter faux frais, charges et taxes). A partir de là si l'étudiante fait des études sérieusement, si elle ne peut pas compter sur ses parents, si elle a déjà un enfant à charge et si en plus elle a un petit copain, alors elle n'a plus le temps de bosser pour un salaire de misère. La prostitution se présente alors comme une unique opportunité de garder une vie vivable.
D'autant plus si c'est une salope !

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Rock 'n' roll.
Message n° 3836618, posté à 13:27 le 11/01/2014  
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liloboot
Pardon.

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Rock 'n' roll.
Message n° 3836628, posté à 13:34 le 11/01/2014  
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MauditeBénédicte
Mrromain a dit
le 11/01/2014 à 13:18
:

Tu oublies les APL dans ton calcul, et 800 balles pour un studio, faut avoir délibérément choisi d'habiter dans un quartier un peu coté.
Dans le 18-19-20 tu peux trouver pas mal de studios dans les 500-600 balles max, ce qui et déjà assez cher.
Quant aux autres idées que tu avances, ce ne sont que des cas particuliers qui ne peuvent valoir de généralité, comme tu me l'avais fait remarquer ici même il y a quelques mois sur un autre sujet.
J'avoue qu'une fille qui prétend "faire des études sérieuses" tout en entretenant un petit copain et un bébé, j'ai du mal à y croire.

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Sioniste bien-pensante, cantinière de Tsahal.

"Elle n'est que déception" ©Collioure

"Le boubou ça va avec tout, ça se refuse pas" ©Val
Message n° 3836637, posté à 13:40 le 11/01/2014  
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MauditeBénédicte
La réalité est plutôt proche de ça (un article récent du Monde dans lequel une étudiante et occasionnelle témoigne)
Morceaux choisis :
"C'est une jeune femme toute simple, la « fille d'à côté ». Cheveux longs et lisses, silhouette menue, lunettes discrètes, col roulé sage. A 26 ans, Laura – son prénom a été modifié – est ce qu'on appelle une « occasionnelle » dans le jargon de la prostitution. (...)
« J'ai beaucoup hésité avant de le faire, explique-t-elle. J'ai quand même l'impression que c'est une connerie, parce que la société dit que c'est mal. » D'ailleurs, elle pense – à tort – que c'est illégal. « J'ai le sentiment de ne pas pouvoir en parler à mes amis », insiste-t-elle. Des amis qui « n'en reviendraient pas » qu'elle, qui est si timide, fasse cela. Quant à ses parents, « ils feraient interner », assure Laura en riant.
C'est son ordinateur qui a tout déclenché : cet été, le disque dur est tombé en panne. Elle n'a pas d'argent, pas de petit boulot : ses études intensives ne lui en laissent pas le temps. « Mes parents se privent pour moi et je n'ai pas envie de leur demander plus », ajoute-t-elle. La vie à Paris est chère, « surtout depuis qu' dépassé les 25 ans » : plus de carte Imagine'R, plus de réduction au cinéma, et les 450 euros de loyer pour une chambre. « J'ai déjà passé une semaine à manger du riz, ajoute-t-elle. Si j'avais fait mes études dans une ville moins chère, sans doute que je ne me serais pas prostituée. » (...)
Mais il y a une autre raison, plus profonde : au moment où son disque dur la lâche, son petit ami la quitte. Une rupture douloureuse qui lui donne envie de se perdre et de prendre des risques. « Vu qu'il ne voulait plus de moi, je me suis dit : “Je vais coucher avec des types que je ne connais pas”, se rappelle-t-elle. Et comme c'était pas génial, je me suis dit : “Autant que ça rapporte.” ».
(...)
Au final, elle juge cette expérience « plutôt positive ». Financièrement, et parce qu'elle est plus sûre d'elle : « Je suis valorisée par le fait que des hommes sont prêts à payer et qu'ils me redemandent. » Malgré tout, elle ne se voit pas continuer. Pour ne pas s'habituer à gagner « autant d'argent d'un coup », et parce qu'elle pense « regretter » si elle a des enfants. « Je ne suis pas contrainte mais je ne suis pas totalement en accord avec moi-même, c'est contraire à mes principes, analyse-t-elle. J'ai quand même du mal à imaginer qu'on fasse ça si tout va bien, financièrement et psychologiquement. »

--
Sioniste bien-pensante, cantinière de Tsahal.

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