La machine, depuis plus d’un siècle, a totalement supplanté l’animal en tant que capacité de traction et de transport.Ce transfert du règne animal au domaine mécanique présente de multiples avantages évidents.Néanmoins, d’un point de vue social, culturel et économique plus global, cette évolution radicale est loin de présenter un bilan si positif.Il appartient à chaque Commune, dans son contexte territorial restreint, de veiller à l’implantation d’une structure de service apte à réaliser des travaux légers avec des animaux de trait (sarclage des champs, fenaison, collecte des déchets ménagers, etc…).Cet effort contribuera à contrebalancer, de manière féconde, le processus de mécanisation de l’âme humaine, mécanisation si perceptible dans les productions médiatiques et culturelles ainsi que dans les méthodes de prise en charge thérapeutique officielles contemporaines.