Après avoir travaillé à Bletchley Park pendant la seconde guerre mondiale, quatre femmes retrouvent la vie civile. Elles sont cantonnées à une vie conventionnelle et étriquée de mère de famille du début des années 50 ou à l'inverse à la « débrouille » d'une célibataire peu argentée.Susan, pour échapper à la routine, échafaude une théorie sur une série de meurtres commis à Londres et en banlieue. Elle fait appel à ses anciennes collègues et amies, Millie , Lucy et Jean, pour l'aider à résoudre le code du mode opératoire du meurtrier.
Cette mini série en trois épisodes de itv est un régal. L'atmosphère pesante du retour à la vie normale de femmes qui avaient l'habitude d'agir et de réfléchir librement pendant la guerre est parfaitement rendue. Comment se contenter d'être cantonnées aux tâches matérielles, se taire, accepter la violence masculine ou survivre de petits boulots quand on a travaillé à Bletcley Park haut lieu de la cryptographie ?Comment persuader des policiers ou des époux réticents convaincus de leur supériorité ?
Anna Maxwell Martin, Rachel Stirling, Sophie Rundle et Julie Graham campent des personnages convaincants. Les décors et les costumes plongent, sans aucune fausse note, le spectateur dans les années 50.Le seul bémol que l'on pourrait apporter, c'est le côté parfois un peu manichéen des personnages.Le format court en trois épisodes en est peut-être la cause.
Pour mémoire à Bletchley Park, les crypyologues ont déchiffré des messages chiffrés allemands notamment ceux des machines Enigma, ce qui a permis de hâter la fin de la guerre en aidant au débarquement en Normandie par exemple.
La team Padawans va prochainement vous présenter les épisodes.
-- Vous auriez pu m'apprendre la synchro, quand même, bande de hyènes.(ricorod)
Historique des éditions
*édité à 20:18 le 15/11/2012 *édité à 20:38 le 15/11/2012 par olaola *édité à 23:07 le 16/11/2012 par Sixe
Message n° 3494060, posté par homereb à 20:25 le 15/11/2012
Ca me fait penser à un docu passé recemment sur Arte sur les héros de la RAF, il y avait un épisode sur les femmes qui décrivait le même problème.
-- I am Ripper... Tearer... Slasher... I am the Teeth in the Darkness, the Talons in the Night. Mine is Strength... and Lust... and Power! I AM BEOWULF!
Message n° 3494068, posté par Vince27 à 20:33 le 15/11/2012
: Cette mini série en trois épisodes de itv est un régal. L'atmosphère pesante du retour à la vie normale de femmes qui avaient l'habitude d'agir et de réfléchir librement pendant la guerre est parfaitement rendue. Comment se contenter d'être cantonnées aux tâches matérielles, se taire, accepter la violence masculine ou survivre de petits boulots quand on a travaillé à Bletcley Park haut lieu de la cryptographie ?Comment persuader des policiers ou des époux réticents convaincus de leur supériorité ?
Certes, ça se laisse regarder mais je suis pas loin d'être en désaccord avec tout. C'est tellement simpliste que ça plombe sacrément le truc. Tous les thèmes dont tu parles sont abordés 30 secondes montre en main chacun (et j'exagère à peine). Rien n'est vraiment développé et, à la fin, on se dit que c'est quand même dommage.
Message n° 3494130, posté par olaola à 21:35 le 15/11/2012
J'ai beaucoup aimé, j'ai regardé les trois d'un coup, comme un long film, et j'ai trouvé ça super bien joué, bien scénarisé, pas chochotte, pas gnangnan, pas de pathos, pas de chichis, juste une bonne histoire policière, sobre, intelligente, et qui te tient bien en haleine pendant trois épisodes. Pis un serial killer qui fout un peu les chocottes kamème.Je suis cependant d'accord sur la fin un peu trop hâtée et donc bâclée à mon goût.
Une deuxième saison serait sympathique, histoire de fouiller un peu les autres personnages (on voit surtout la mère de famille c'est dommage...)
-- le rire est la médecine de l'âme et le meilleur des anti-rides
Message n° 3545356, posté par bonakor à 23:58 le 01/01/2013
-- «Que deviennent les rêves qui se brisent ? — Les rêves ne se brisent pas. — Que deviennent les rêves qui se brisent ? — Le terreau des rêves à venir.
2.00
Message n° 3658084, posté par satirik à 21:45 le 10/05/2013