La perfection incarnée, cette série. Il y a des passages très bons, et des passages excellents. Rien de moins. Parfois, les réalisateurs essaient de faire du maniéré, de l'esthétisant. Et des fois ça réussit, des fois ça rate. Mais on sent qu'ils essaient. Là, c'est parfait, un point c'est tout. Et très honnêtement, je n'arrive pas à voir à quoi ça tient.

Cet épisode était ingénieux, intense, à la fois ancré dans l'histoire et tragique comme une pièce de théâtre. Mais surtout, ça sonne vrai. Les acteurs sont époustouflants, et je suis à court d'adjectifs.

J'adore les flashbacks sur la guerre lors des cauchemards de Tommy.

Danny : "They gave us the worst job, Tommy."Tommy : "Yeah...and we fucking volunteered."

Y'a vraiment un Cocktail plus qu'agréable pour le spectateur avisé : çà joue côté acteurs sans parler du casting et le résultat offre une intensité, on se prends pleine poire toutes les émotions et on plonge carrément dans l'époque, le son est mortel, il y a des propositions dans les plans, la façon de filmer, l'écriture visuelle, le scénario est bon pour l'instant...

Dans ce troisième il y a pleins de choses que j'ai aimé... et mon engouement a été progressif entre le ep1 et le ep3. J'attends avec impatience le 4 et pour le 3 avant de le regarder j'étais un gamin devant son sapin, un matin de Noël... trop rigolo.

Alors que d'autres séries que j'adoraient me fanne... peaky blinders me met clairement de l'eau de vie sur la table.