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Sujet n°46169 créé le 20/08/2015 à 14:55 par Skynet - Vu 1307 fois par 481 utilisateurs
   
Pages : 1
Message n° 4106992, posté à 14:55 le 20/08/2015  
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Skynet
Episode 6

Diffusé le : 24/07/2015



Message n° 4106993, posté à 14:55 le 20/08/2015  
+0.24
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shibbyshibby
Très bonne mini-série.

Message n° 4107011, posté à 16:11 le 20/08/2015  
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12.58
J'ai bien aimé aussi
Un beau pendant à Manhattan.

Message n° 4107094, posté à 20:23 le 20/08/2015  
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shibbyshibby
12.58 a dit
le 20/08/2015 à 16:11
:

J'ai bien aimé aussi
Un beau pendant à Manhattan.
Après avoir sali Rectify, tu recommences. Ça va se payer maf.

Message n° 4107191, posté à 23:41 le 20/08/2015  
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12.58
Pendant au niveau de l'époque dépeinte sur 2 continents, de la course à l'arme nucléaire, de la rivalité entre les scientifiques et leurs motivations.
Si on ne parle que de la qualité de la série Manhattan est en dessous, sans conteste. Pourtant, elle devient presque nécessaire grâce à "the saboteurs". (pardon d'avance)
En tout cas, les 2 m'ont donné envie d'en lire plus sur le sujet. L'une pour vérifier si on enjolivait la vérité pour rester dans le divertissement familial, l'autre pour voir l'étendue des dégâts du bombardement massif sur l'usine, revivre l'épique opération 'grouse'.
Découvir Heisenberg, jusqu'à ces saboteurs, dans mes souvenirs, je n'avais pas trop de doutes sur son engagement pour le IIIème reich. La série est plus nuancée, tant mieux.
Par contre, je n'ai rien trouvé, de rapidement accessible, pour confirmer ou infirmer ce que suggère la série sur son mariage de façade.
Historicity
From the premiere there have been debate over its historicity. Among concerns have been Heisenberg's involvement in the development in nuclear weapons, and allusions to his homosexuality
La référence (14) qui en parle est en norvégien.

Message n° 4107212, posté à 02:18 le 21/08/2015  
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shibbyshibby
12.58 a dit
le 20/08/2015 à 23:41
:

Pendant au niveau de l'époque dépeinte sur 2 continents, de la course à l'arme nucléaire, de la rivalité entre les scientifiques et leurs motivations.
Si on ne parle que de la qualité de la série Manhattan est en dessous, sans conteste. Pourtant, elle devient presque nécessaire grâce à "the saboteurs". (pardon d'avance)
Sauf que j'ai lu un super commentaire sur le blog de Serisier et cette histoire sur l'eau lourde était plus anecdotique qu'autre chose pendant la guerre. C'est plus un truc amplifié par les ricains pour justifier leur obsession avec la bombe atomique.

Message n° 4107249, posté à 11:39 le 21/08/2015  
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12.58

Message n° 4107283, posté à 14:47 le 21/08/2015  
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shibbyshibby
Sais pas, ça me renvoie sur le début de la critique.

Message n° 4107286, posté à 14:59 le 21/08/2015  
+0.25
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Caféine
Les commentaires sont à la suite ; j'imagine que tu parlais de celui-ci :
Les archives de Farm hall rendent compte de la réaction des savants détenus, lors de l’annonce de la première explosion à Hiroshima. La plupart sont septiques et croient à de la propagande américaine. Mais W.H leur fait la démonstration de la faisabilité.
Quelques années plus tôt, lors de la réunion de l’U.V avec Speer, au cours de laquelle W.H énonce la taille de la bombe pouvant détruire Londres (les minutes de la réunion sont consultables depuis des années) W.H précise aussi qu’il faudrait d’énormes moyens, beaucoup de temps et d’argent pour un résultat incertain. Ne jamais perdre de vue que 130 000 personnes travaillaient sur le Manhattan project, plusieurs milliers de savants dont plus de 20 prix ou futurs Nobel. Non seulement Hitler avait considérablement réduit la présence de savants sur le territoire, mais il ne pouvait pas se permettre une telle dépense d’énergie pour une issue si peu fiable. D’autant plus qu’il eût été difficile de cacher sur le territoire allemand la mise en œuvre d’un tel projet.
Il préféra les produits de synthèse de l’IG Farben (pneumatique et carburant) et les V2 de l’officier SS von Braun qui devint plus tard le patron de la NASA. Aussi, les travaux de W.H ont été très modestes et les Alliés le savaient. Pour les physiciens qui travaillaient sur le Manhattan project W.H était celui qui pouvait résoudre les problèmes mathématiques les plus complexes pour réaliser la bombe. Au final c’est von Neumann (et pas Oppenheimer) qui a fait le boulot et qui est le véritable père de la bombe.
Selon W.H lui-même (la Partie et le Tout) et la monumentale enquête de Thomas Powers (Le Mystère Heisenberg) il était hors de question pour Heisenberg de rejoindre les Etats-Unis afin de participer à la fabrication d’un engin qui était destiné à l’époque à détruire l’Allemagne.
Pendant toute cette période, outre que la presse nazie traitait W.H de « juif blanc » et qu’il méritait les camps, il continuait à enseigner la Théorie de la relativité et faisait profiter ses étudiants juifs et communistes de sa notoriété pour les envoyer à sa place dans les universités américaines ou australiennes.
Mes sources proviennent des archives de Farm hall, des minutes des réunions de l’U.V, d’un entretien (en 1998) avec le physicien Carl F. von Weizsäcker qui faisait parti des détenus, de l’autobiographie et des lettres de W.H et de l’enquête de Powers.
L’histoire n’est certes pas une science exacte et comme dit P. Veyne, elle est avant tout un récit. Récit qui par définition se fait toujours a posteriori. Construire ce récit demande à l’historien beaucoup de travail et de prudence. Pour la doxa, l’histoire de la bombe atomique se résume à la lettre d’Einstein-Szilàrd-Wignier (Szilàrd et Wignier sont même oubliés alors que leur revient l’initiative) à Oppenheimer, à Hiroshima, et d’un potentiel projet allemand, le tout totalement déconnecté du contexte militaire et scientifique, des enjeux et des rapports de force. La bombe faites et fonctionnant, pour le commun, il est plus facile d’en imaginer la faisabilité, puisqu’elle est là et qu’elle fonctionne.
La « bataille de l’eau lourde » maintes fois racontée est anecdotique . Elle a une double fonction propagandiste, tendance à atténuer la culpabilité des Etats-Unis et à voiler des opérations autrement plus significatives, comme l’Opération Paper clip, les contrats entre la Standard Oil et l’IG Farben, par exemple.
Rédigé par : B.Traven | le 28 juillet 2015 à 07:59 |

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« Caféine et nicotine sont les deux mamelles du sous-titrage. »
Message n° 4107302, posté à 16:17 le 21/08/2015  
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shibbyshibby
Ouais, celui-là.

Message n° 4108447, posté à 15:19 le 26/08/2015  
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homereb
Merci Shibby pour le conseil, j'ai passé un bon moment.
C'est vrai que le manque d'enjeu réel gache un peu la fascination, sans compter le mélo sur la souffrance de la population norvégienne qu'on peine à plaindre, compte tenu des souffrances du reste du monde à l'époque.
J'ai été assez bluffé par la scène du bombardement, pour une série européenne, c'était plutôt pas mal fait.
J'ai lâché un village français à la saison 3 je crois, quelqu'un voit l'équivalent dans cette série ?

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I am Ripper... Tearer... Slasher... I am the Teeth in the Darkness, the Talons in the Night. Mine is Strength... and Lust... and Power! I AM BEOWULF!
Message n° 4108449, posté à 15:21 le 26/08/2015  
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homereb
Et, une question, cet acteur là :
 [x]
C'est un trans non ?

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I am Ripper... Tearer... Slasher... I am the Teeth in the Darkness, the Talons in the Night. Mine is Strength... and Lust... and Power! I AM BEOWULF!
Message n° 4108482, posté à 18:30 le 26/08/2015  
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12.58
homereb a dit
le 26/08/2015 à 15:19
:

C'est vrai que le manque d'enjeu réel gache un peu la fascination, sans compter le mélo sur la souffrance de la population norvégienne qu'on peine à plaindre, compte tenu des souffrances du reste du monde à l'époque.
Largués à 80 km de leur objectif, toutes ces scènes où ils avancent à l'azimut dans cette immense étendue de neige ainsi que le changement de plan pour atteindre l'usine, en passant par le ravin, suffisant pour me tenir en haleine et admirer leur audace.

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