Ca a beau être très joli, notamment avec toutes ces références à la Nouvelle Vague, Leos Carax, même Cruising par moments, j'ai tenu une heure avant de quitter la salle. Et la plastique est tellement belle que j'ai très rapidement oublié la prétention assez insupportable d'Honoré dans les premières minutes pour n'y voir que son autobiographie vraiment touchante.
Mais tout ce pathos, tout ce larmoyant, c'est pas ce que je voulais, c'est pas ce à quoi je m'attendais, et c'est pas ce dont j'avais besoin en ce moment.
Et donc on peut se reposer la question des films français dramatiques au possible qui sont markétés jusque leur affiche comme des comédies joyeuses, des hymnes à la vie. Chaque fois qu'un film français aborde un thème difficile, son affiche est l'affiche la plus joyeuse du marché.
Donc je dirais que c'est à voir, mais pas à n'importe quel moment, et pas par n'importe qui. Si comme moi vous avez trouvé 120 BPM larmoyant, celui-ci m'a paru pire parce que 120 BPM avait au moins pour lui d'avoir de très beaux moments de bonheur distillés tout au long du film.

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J'AIME FINALLY

Holding out for a hero ?