A mi-saison (car il n'y aura a priori que 10 épisodes cette année), un petit bilan de ce nouveau Docteur.

Dans les plus :- Jodie Whittaker est comme prévu formidable. Enjouée, dynamique, elle a sans problème adopté tous les traits du Docteur.- Les nouveaux compagnons sont attachants, et c'est une bonne idée de ne pas s'être contenté d'un(e) seul(e) cette fois.- Des épisodes indépendants les uns des autres, pas de grande histoire tarabiscotée s'étalant sur toute une saison.

Dans les moins :- Des scénarios un peu banals, avec une assez forte impression de déjà vu.- Quand même dommage d'avoir perdu Bill, une seule saison c'est trop court pour un tel perso, et elle semble déjà oubliée par la nouvelle incarnation (une constante post-régénération, à de rares exceptions). Je regrette aussi Nardole qui apportait un humour pince-sans-rire appréciable.- Plus gros problème pour moi : La différence d'ambiance musicale est criante. Passer du tout orchestral de Murray Gold au minimalisme électronique de cette saison est assez déstabilisant, je ne comprends pas très bien ce choix. Avec des scénarios déjà plus restreints, le score confirme le manque d'amplitude, et oserais-je dire d'ambition de cette saison pour l'instant (dûe également à l'absence totale de fil rouge). On ne retrouve pas ce côté épique du Docteur auquel on avait droit jusque là. Peut-être que la fin de saison sera plus prononcée de ce point de vue. Mais quoi qu'il arrive, je doute qu'on ait de nouveau droit à des concerts au Royal Albert Hall avec ce type de musique...

Un bilan mitigé mais je reste confiant, surtout grâce à l'actrice principale et au fait que les débuts d'un nouveau Docteur ne sont généralement pas représentatifs de la suite.