Si Norton se perd souvent dans son enquête et échoue à la rendre captivante de bout en bout, chaque fois qu'il en sort pour s'intéresser aux personnages, à l'humain, c'est merveilleux. Ces pauses, ces instants-là, sont sublimes et on trouve de nombreux moments de grâce. Norton aime ses personnages, il aime ses acteurs, et vraiment, c'est beau.
Norton, lui, est immense. Aussi bien devant la caméra que derrière. Peut-être est-ce là le meilleur moyen pour voir ce casse-bonbon snob de première véritablement s'épanouir et nous réjouir : qu'il n'aie aucun dos à poignarder en se mettant lui-même en scène.
C'est pas le plus grand film noir de l'histoire, notamment à cause de cette enquête qui finit par lasser et par paraître très longue (ce gloubiboulga qui part dans tous les sens ressemble parfois à du sous Inherent Vice) mais c'est du grand cinéma qui fait du bien.
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J'AIME FINALLY
Holding out for a hero ?
J'AIME FINALLY
Holding out for a hero ?