Cette série met en scène la vie quotidienne d'un Président démocrate des États-Unis et surtout de son équipe de collaborateurs les plus proches, installée dans l'aile ouest (The West Wing) de la Maison Blanche.
Les grands sujets de société comme le racisme, l'éducation, la santé, l'homosexualité, la vente des armes y sont largement abordés au même titre que les problèmes de politique intérieure et extérieure ou que les relations intimes de chacun des personnages.
Josiah "Jed" Bartlet (Martin Sheen)Elu en 1998, le président Bartlet a pris ses fonctions en janvier 1999. Energique et volontaire, il s'est entouré d'une équipe solide. Notons que le prix nobel de sciences économiques lui a été délivré avant qu'il soit président.
Leopold "Leo" McGarry (John Spencer)Ancien militaire, ancien alcoolique, Léo McGarry est une vieille connaissance du président Bartlet. Il dirige l'ensemble de la Maison Blanche. Il fait partie des confidents du président.
Toby Ziegler (Richard Schiff)Personnage à l'humour cynique et à l'attitude posée, Toby Ziegler est le directeur de la communication et le gardien de l'administration. C'est un fan de Yankees et il est opposé à la peine de mort.
Claudia Jean "C.J." Cregg (Allison Janney)Claudia jean Greggs est le porte parole de la Maison Blanche. C'est une femme de caractère qui arrive toujours à déjouer les questions épineuses posées par les journalistes lors des conférences de presse.
Joshua "Josh" Lyman (Bradley Whitford)Ce brillant stratège gère les affaires courantes de la Maison Blanche. Le président Bartlet lui doit en grande partie son élection. Second de Léo, diplômé de Harvard.
Charlie Young (Dule Hill)Charlie est un jeune homme qui au début de la série est engagé par le Président pour devenir son assistant personnel. Très vite il va se lier d'amitié avec toute l'équipe du président et aussi avec la fille du président.
Samuel « Sam » Seaborn (Rob Lowe)Avocat, Sam Seaborn se passionne pour la politique. Ambitieux, cet ancien élève de Princeton travaille au service de communication de la Maison Blanche.Adjoint de Toby Ziegler, il excelle dans l'écriture des discours du président.
Donnatella "Donna" Moss (Janel Moloney)Donna est la secrétaire de Josh. Elle est très attentionnée dans son travail et donne toujours de bons conseils à Josh avec qui elle partage une grande complicité.
Pour moi, la série absolue. Certes un peu difficile d'accès au début, mais si on laisse sa chance au produit on devient vite accroc. Le quotidien de la maison blanche aujourd'hui, fallait oser !Cette série parle de tout et de tous les sujets. Du typiquement américain, voire assez ésotérique pour nous, jusqu'aux grandes crises mondiales que le super flic américain est contraint de régler. Et que dire de l'interprétation de Martin Sheen !
-- Glop-Glop, Pas-Glop Pas-Glop, telle est LA question !
Historique des éditions
*Édité à 8:05pm, 03/31/08 *édité à 13:03 le 02/09/2009 par Sixe
1.00
Message n° 313478, posté par Kip à 00:54 le 27/12/2007
Une excellente série, que j'ai beaucoup aimé, par contre dans le courant de la 4ème saison la mécanique perd de son efficacité (des épisodes inégaux) et un peu d'ennui de temps à autres et les 2 dernières saisons sont nettement moins bonnes que les premières. Mais il faut dire que les 3ères saisons sont de très très haut niveau.
Par contre le casting, le jeu des acteurs, la mise en scène, la réalisation, la production en générale, sont de très bonnes factures tout du long des 7 années.La galerie de personnages est très attachante.
C'est vrai que beaucoup de thèmes sont traités, mais dans une approche démocrate et dans un système idéalisé."Un président intellectuel, pacifiste et humaniste à l'ère Bush ", un président omniscient et omnipotent, une justification de tous les rouages.
Tu aurais pu rajouter Dulé Hill(Charlie Young)à présent dans psych...
A noter que la fin fût réécrite car John Spencer (Leopold "Leo" McGarry) est mort le 16 Décembre 2005 durant l'ultime saison. En tous cas une super série et un super Martin SHEEN et je me joins à l'auteur de ce topic pour vous la conseiller et dire GLOP-GLOP the West Wing...
Cette série mériterait un débat et des discussions (pas forcément sur les thèmes qu'elle aborde mais sur elle-même)
*Édité à 1:28am, 12/27/07
0.89
Message n° 314017, posté par Glop-Glop à 09:09 le 27/12/2007
Une de mes séries préférées : un casting ENORME, une reconstitution éblouissante, des dialogues à mourir (je pense qu'ils sont sans équivalent à la télé comme au cinéma), et une vision tellement intelligente du Monde et de comment il tourne que ça fout en l'air 10 ans de journalisme... 10/10 au qualitomètre.
-- Life is too short to spend two hours in a state of total exasperation.
0.77
Message n° 314622, posté par Crusoé à 21:53 le 27/12/2007
Merci pour cette présentation et ces critiques assez convaincantes.Du coup, je compte me plonger dans The West Wing d'ici peu, les familles Soprano & Fisher m'ayant récemment quitté pour de bon... grosse perte. Vite, une autre !
*Édité à 9:55pm, 12/27/07
Message n° 314655, posté par zebdazidane à 22:33 le 27/12/2007
J'ai adoré cette série également. Les persos étant des communiquants, ils ont énormément de répartie, d'humour tout en abordant des thèmes assez complexes.
Ils sont constamment dans l'urgence, obligés de trouver des solutions aux problèmes inhérents à leurs fonctions...
0.22
Message n° 315372, posté par Sixe à 10:41 le 28/12/2007
kipetrovitchi said: Une excellente série, que j'ai beaucoup aimé, par contre dans le courant de la 4ème saison la mécanique perd de son efficacité (des épisodes inégaux) et un peu d'ennui de temps à autres et les 2 dernières saisons sont nettement moins bonnes que les premières. Mais il faut dire que les 3ères saisons sont de très très haut niveau.
C'est plutôt l'inverse, me concernant. J'ai beaucoup aimé les premières saisons, mais c'est surtout la 6e que j'ai le plus aimé et c'est celle aussi dont j'ai fait les subs VO pour forom. C'était il y a déjà quelques années, je ne me souviens donc plus très en détails, mais certains épisodes sont pour moi du même niveau que de très bons épisodes des Sopranos. Après, il est vrai qu'il y a des épisodes d'un niveau "moyen".
-- Co-fondateur et administrateur de Subfactory.fr
Message n° 315542, posté par Glop-Glop à 13:47 le 28/12/2007
Sixe said: C'est plutôt l'inverse, me concernant. J'ai beaucoup aimé les premières saisons, mais c'est surtout la 6e que j'ai le plus aimé et c'est celle aussi dont j'ai fait les subs VO pour forom. C'était il y a déjà quelques années, je ne me souviens donc plus très en détails, mais certains épisodes sont pour moi du même niveau que de très bons épisodes des Sopranos. Après, il est vrai qu'il y a des épisodes d'un niveau "moyen".
Je viens de me refaire l'intégrale tout est frais, que l'on se comprenne bien j'aime beaucoup cette série, et le travail de production executive et des consultants est énorme, mais je cape sur ma position, les 2 dernières saisons sont quand même moins bonnes.
Par contre, je ne suis pas d'accord quand à la comparaison avec les Soprano.Les Soprano sont une des rares séries ou tu peux regarder les épisodes pleins de fois, ça se bonifie, tu peux en regarder un bout , en boucle, faire ce que tu veux, les ressorts et la mécanique fonctionnent à pleins régimes et même il faut plusieurs vision pour embrasser toute l'ampleur de la chose.
The west wing n'a pas cette amplitude, déjà par sa conception même sur un gros network 22 épisodes/saisons, d'ailleurs c'est pour ça que j'aime tant les productions HBO, tu prends, Deadwood,Rome et d'autres elles supportent le "revisionnage"(pas toutes mais beaucoup)
0.98
Message n° 315676, posté par hoplatcha à 16:03 le 28/12/2007
Déjà ampleur et amplitude n'ont pas exactement la même définition, l'ampleur a une notion de grandeur de puissance et l'amplitude est
En revisionnant les Soprano ont prend conscience de l'ampleur de lacréation , surtout au niveau de l'écriture, la production étant parfaite comme celle de the West wing d'ailleurs.
En reprennant avec le terme amplitude, je fais ressortir que l'étendue de la manière dont les thèmes sont traités est moins vaste, bien que the west wing aborde tous les thèmes de sociétés, et cela, à cause de l'angle et du postulat pris dans cette série et c'est criant quand tu revois les séries.
En gros The west wing aborde tous les thèmes de société mais d'une même manière, et il le faut d'ailleurs.Les Soprano ont un seul thème abordé(la famille) et à travers ce prisme tout est passé en revue.Selon l'état d'esprit que tu as, la période que tu vis dans ta vie ta vision changera.
Il y a la même chose en littérature de très bon livres que tu peux lire plusieurs fois, d'autres ou il faut oublier, laisser passer du temps pour les relire, sinon tu t'ennuies vite
Message n° 316004, posté par ricorod à 20:48 le 28/12/2007
Je débuterais mon post en rebondissant sur la comparaison utilisée dans ce topic entre série des grands Network et séries du câble.Ce qui ne cesse de m’étonner avec cette série, c’est que toute série Warner qu’elle est, c’est de loin la série la plus difficile à suivre que je connaisse (il n’y a guère que the Wire qui puisse rivaliser avec elle sur le câble). Difficile dans le sens qu’elle ne simplifie jamais son discours et ses situation malgré une diffusion initiale en prime time. C’est en plus une série qui a l’ambition d’« éduquer» son audience sans jamais sous estimé ses spectateurs (au contraire, il y aurait même parfois de l’excès inverse) ni faire de prosélytisme typiquement américain (au-delà bien sûr du postulat de base d’une administration démocrate). Au-delà de l’étonnement, c’est même de l’incompréhension : quel exécutif d’un grand Network a pu pensé que cette série allait trouver un public en prime time ? Sa place n’était-elle pas sur le câble, là où les séries décalées trouvent naturellement leur niche ? Aaron Sorkin a donné lui-même des éléments de réponses dans un des épisodes de studio 60, et de toute façon dorénavant, sa série est la preuve vivante qu’il y a une alternative possible au câble pour des séries intélligentes et cultivés.En tout cas, à mon avis, une série admirable de bout en bout qui a su garder un certain niveau d’excellence (contrairement aux Sopranos que j’aime beaucoup, je n’arrive pas à isoler d’épisodes faibles) malgré la prise de distance de son créateur dans les dernières saisons. Je ne me lasse pas de revisionner une, deux, 3 fois, chaque épisode, et c’est du plaisir à chaque fois.Vivement un équivalent Français sur TF1 !
0.40
Message n° 364465, posté par ricorod à 18:35 le 21/01/2008
remynou a dit : Je débuterais mon post en rebondissant sur la comparaison utilisée dans ce topic entre série des grands Network et séries du câble.Ce qui ne cesse de m’étonner avec cette série, c’est que toute série Warner qu’elle est, c’est de loin la série la plus difficile à suivre que je connaisse (il n’y a guère que the Wire qui puisse rivaliser avec elle sur le câble). Difficile dans le sens qu’elle ne simplifie jamais son discours et ses situation malgré une diffusion initiale en prime time. C’est en plus une série qui a l’ambition d’« éduquer» son audience sans jamais sous estimé ses spectateurs (au contraire, il y aurait même parfois de l’excès inverse) ni faire de prosélytisme typiquement américain (au-delà bien sûr du postulat de base d’une administration démocrate). Au-delà de l’étonnement, c’est même de l’incompréhension : quel exécutif d’un grand Network a pu pensé que cette série allait trouver un public en prime time ? Sa place n’était-elle pas sur le câble, là où les séries décalées trouvent naturellement leur niche ? Aaron Sorkin a donné lui-même des éléments de réponses dans un des épisodes de studio 60, et de toute façon dorénavant, sa série est la preuve vivante qu’il y a une alternative possible au câble pour des séries intélligentes et cultivés.En tout cas, à mon avis, une série admirable de bout en bout qui a su garder un certain niveau d’excellence (contrairement aux Sopranos que j’aime beaucoup, je n’arrive pas à isoler d’épisodes faibles) malgré la prise de distance de son créateur dans les dernières saisons. Je ne me lasse pas de revisionner une, deux, 3 fois, chaque épisode, et c’est du plaisir à chaque fois.Vivement un équivalent Français sur TF1 !
Belle analyse... mais la denière phrase dénote un incroyable optimisme...
-- Life is too short to spend two hours in a state of total exasperation.
Message n° 721586, posté par Batefer à 16:38 le 09/09/2008