le 15/08/15 à 13:51 You're the worst le 15/08/15 à 13:24 Billy & Billie le 29/09/14 à 10:15 P'tit Quinquin le 18/04/13 à 19:11 Da Vinci's Demons le 24/01/13 à 17:54 Spies of Warsaw |
Dans la suite de ma série de trouvailles nouvelles sympa, j'ai nommé You're the worst. Qu'est-ce? Comédie romantique, mais surtout comédie. Pour les amateurs de série britanniques, c'est plus ou moins Him and Her, transplanté dans la culture américaine, et en plus... américain quoi. Le plot, deux gens cyniques à souhait, voir franchement égoïstes, commencent une relation qui n'était censée être qu'un plan cul. Pour ceux qui ont vu Him and Her, la série perd beaucoup de sa fraîcheur, elle reste toutefois bien sympathique dans le cynisme et le comique ambiant. C'est surtout l'occasion de voir Aya Cash dans un rôle où elle peut s'exprimer, plus valorisant que la greluche faire-valoir de Traffic lights. Pour ceux qui n'auraient pas vu Him and Her... Regardez les deux :) [ Commentaires (3) / Non lus (3) / Laisser un commentaire | Permalien ] Du temps libre sur les mains, guère de motivation à regarder la suite de defiance, under the dome, et encore moins de la saison2 de helix, je me suis surpris à fureter du côté de l'onglet Séries/Le Top (décidément, j'adore subfactory). Là, je suis tombé sur Billy & Billie, nouvelle série printemps 2015, genre comédie romantique... plus ou moins. C'est là le principal intérêt de la série, de mon point de vue: les premiers épisodes, j'étais un peu perdu, mes pensées se résumaient à des choses du type: ok, il se passe quoi là au juste? D'où elle sait ca? Et puis, petit à petit, sans vraiment rien dire explicitement, la situation se met en place, tout s'explique, et avec beaucoup de subtilité. Subtilité, série américaine? et oui! ca y est, je peux mourir en paix... Donc, mon principal conseil: si vous n'en avez pas encore entendu parler, **gardez vous de lire les critiques et synopsis**, qui ruineraient cet aspect (de toutes celles que j'ai pu lire, la première phrase balance toute l'intrigue, d'où mon envie d'écrire ce post, en plus de faire connaître la série). La suite de la saison est beaucoup plus classique, cette prémisse est assumée ouvertement. On est plus tant dans la subtilité que dans la recette du genre, toutefois superbement exécutée. Les critiques mettent généralement en avant l'auteur/directeur/réalisateur de cette série, Neil LaBute (d'après RottenTomatoes, connu pour The Shape of Things, In the Company of Men). Je ne le connaissais pas, mais après billy and billie, je vais m'empresser de corriger cette lacune. [...] Lire la suite [ Commentaires (0) / Laisser un commentaire | Permalien ] Petite présentation d'une mini-série française récente originale, j'ai nommé P'tit Quinquin. Voir aussi ce sujet. Le pourquoi de cette présentation tient à l'originalité de la série, qui tient plus du drama britannique que des séries américaines, et à la perplexité dans laquelle m'a laissé le dernier épisode, en espérant que l'on arrive à une certaine conclusion logique dans les commentaires. Donc, P'tit Quinquin, c'est un drama sur fond de policier: les vies des habitants d'un petit village du nord avec une enquête sur le meurtre d'une femme. Le fil rouge de la série est la vie de P'tit Quinquin, un enfant qui fait pas mal de conneries (en particulier en présence de pétards) avec son amoureuse eve et ses deux sbires. Que ceux qui ont pensé "Guerre des boutons" se détrompent, malgré le tag "comique" avancé par Arte ce n'est pas vraiment le programme. La description donné par Arte: "Avec sa gueule cabossée, son vélo tout-terrain et ses fidèles lieutenants Jordan (le grand maigre) et Kévin (le petit gros), Quinquin fait les quatre cents coups dans son village du littoral boulonnais. Toujours prêt à la bagarre ou au lancer de pétard bien ajusté, il ne baisse la garde que face à Ève, son grand amour, fille des fermiers d'à côté et trompettiste dans la fanfare du village. Par un venteux matin d'été, l'arrivée d'un hélicoptère met la petite bande en émoi : une vache morte a été retrouvée à l'intérieur de l'un des bunkers qui jalonnent la côte et le commandant de gendarmerie Van der Weyden, flanqué de son adjoint Carpentier, a demandé l'évacuation de la victime. Mais le pire est à venir : on trouve dans le ventre de l'animal le corps démembré et sans tête d'une femme. Quelle est la "bête humaine" – selon le lieutenant Carpentier, qui a des lettres – à l'origine de ce carnage ?" Cette mini-série a été nominée au festival de cannes (quinzaine des réalisateurs), et les critiques étaient plutôt dithyrambiques, voir celle du monde par la voix de Jacques Mandelbaum ou encore celle de des inrocks / Serge Kaganski. Après la diffusion sur Arte, le ton change avec d'autres critiques, peut-être plus "à chaud" et moins élitiste (faut être invité à la quinzaine des réalisateurs, non?) comme la critique plus partagée du nouvel Obs, co écrite par Pascal Riché et Camille Polloni, alors que l'express / Benjamin Nilset se fait la voix de tout ce qu'on peut reprocher à cette fiction. Pour ma part, je dirais que tout ce qui peut être qualifié de comique est saupoudré avec parcimonie sur le premier épisode. Ca ne me dérange pas, je ne m'attendais pas à une série comique. En fait, au niveau du ton, la série m'a fait penser à "Hit & Miss" que j'avais beaucoup aimé. J'ai découvert après que les acteurs n'en sont pas: ce sont des gens de la région choisis par Bruno Dumont. Pour résumer, faut s'attendre à quelque chose d'un peu bizarre, hors des autoroutes sentiers battus des séries habituelles. Je vais laisser les spoilers en dehors de cette présentation, mais viendez donc papoter et répondre à mes questions ci dessous! [...] Lire la suite Bonjour! présentation d'une nouvelle série qui fait parler d'elle, j'ai nommé: Da Vinci's Demons! J'ai vu ce premier épisode ce week-end et j'ai eu un avis assez partagé, mais apparemment ce n'est pas le cas du reste du monde, d'où ce sujet pour en parler! :) Le trailer d'IMDb est disponible ici. I - C'est kewa? Pour ne biaiser personne, voici une traduction du synopsis donné par Starz (la chaine productrice) (du coup, d'avance désolé pour l'emphase constante et la grandiloquence). L'histoire secrète de la vie incroyable de Léonard de Vinci, donnant le portrait d'un jeune homme torturé par le don inné d'un génie impossible. C'est l'histoire d'un hérétique, cherchant à briser le carcan des mensonges de la religion, et celle d'un rebelle, cherchant à renverser une société élitiste. Mais c'est aussi l'histoire d'un enfant illégitime, aspirant à la reconnaissance filiale par son père. Il se retrouve au cœur d'une tempête couvant depuis des siècles, un conflit entre mensonges et vérité, religion et raison, passé et futur. Ses ambitions seront utilisées contre lui par les forces opposées du temps, l'entrainant dans un jeu de séduction où ceux méprisant le plus son intelligence en seront les plus tributaires. Léonard doit prendre les armes contre les ennemis qui utilisent l'Histoire pour dénaturer la vérité. Un héros qui a pour seule arme son génie, il fait face, seul, à ses démons intérieurs, mais aussi et aux ténèbres du monde de son époque. Affrontant un futur incertain, sa quête de savoir l’emmènera danser sur le fil de sa perte alors qu'il explore les franges de sa propre santé mentale. De Vinci s'abandonne à son génie et émerge comme une force irrésistible sortant toute une ère de l'histoire des ténèbres et la propulsant dans la lumière. Son histoire devient un miroir de notre époque, nous appelant pour rejoindre son combat pour Libérer le Futur. Du scénariste David S. Goyer, co-scénariste de la trilogie The Dark Knight Rises et de Man of Steel. Tout d'abord, oui oui, le gras et les majuscules à "liberer" et "futur" sont tels que dans le texte original. Ensuite, pour comprendre le phénomène créé aux US, il faut savoir que la série a été renouvelée pour une seconde saison juste après la diffusion du premier épisode (source DEADLINE|TV). Ce premier épisode à fait plus d'un million de téléspectateurs et deux millions avec les rediffs sur le week-end de sa diffusion. II - Ok, mais essayons de rester objectifs: les critiques, ils en pensent quoi? The Guardian - avis assez neutre (j'ai été habitué à mieux :'( ) ; Jonathan Jones parle des énormes libertés prises avec les faits avérés de sa vie et des contre-sens purs et simples (à savoir, son patronyme, da Vinci, devient sa ville de naissance, c'est un tombeur de dames au lieu d'être gay/bi [note de wam: le critique ne mentionne pas que dans ce premier épisode est évoqué rapidement que Leonard pourrait s'intéresser aux hommes quand il dit un truc du genre "toi? tu n'es pas assez mignon pour moi!"] et fanfaron [ho, qui a dit clown? je te vois dans le fond!]), mais s'empresse de contrebalancer avec des points douteux ("mieux vaut un peu d'histoire meme trahie que rien!") et les vrais points forts de la série, à savoir: personnage collant bien à la description donnée par l'ouvrage historique de Giorgio Vasari, des schémas d'inventions basés sur les originaux, et des scènes de guerre justifiant le gros budget de la série. [humf.] The NY Times - Avis tranché, et sacrement négatif. Mike Hale dépeint ce Léonard comme un mélange entre un sherlock holmes florentin, 'Gil Grissom de CSI', et un ninja ; il doit aussi forcément se taper la nana de son boss. La série en elle-même est décrite comme nigaude, présentant un intérêt qu’intermittent, où le scénariste à voulu fourrer de tous les genres et mal ficelée, mais au jeu d'acteur correct. Il souligne aussi les gens à poil un peu gratuitement, mais pour une fois respectant l'égalité des sexes ;). Amalgame de nombreuses autres critiques - Les arguments sont un peu toujours les mêmes, utilisés dans un sens ou dans l'autre (mais plus souvent positifs que négatifs): sympathique, mais casse pas trois pattes à un canard. III - Et toi, tu blablattes pas mal dans tes crochets, mais qu'est-ce qui te défrises alors? Je vais commencer en disant qu'en fait, j'en fais tout un fromage, mais j'ai bien aimé hein! :) Effectivement il ne faut pas être historien, effectivement il lui manque que la cape à ce Léonard, mais c'est sympa comme série et les conceptions/réalisations de Léonard sont vachement bien faites et font un peu rêver. Alors histoire qu'il n'y ait pas de mésentente, n'hésitez pas à regarder! (au pire vous n'aurez perdu qu'une heure :$) Plusieurs fois au cours de l'épisode je me suis dit que les nus étaient bien gratuits, mais pas dérangeants, et je me suis demandé si c'était une volonté de faire réaliste plutôt que du cul pour du cul comme dans Game of Thrones. Et effectivement, j'ai été surpris que ca ne soit pas que les nanas qui soient les seules à poil (et plutôt en bien en fait, ca fait moins film erotico-polisson ^^). Ce qui me défrise vraiment, ce sont les 'vues aériennes' inutiles sinon pour montrer qu'ils avaient de l'argent à dépenser dans des rendus de modèles 3D pas forcément très bien faits, et le cliffhanger est tellement prévisible qu'il ne remplit absolument pas son rôle. (sérieusement, dès une certaine scène à genre 5min après le début, on se dit arf, ils vont nous faire une fin où ... je vous laisserais regarder sans vous spoiler :) ) J'espère ne pas vous avoir effrayés, mais viendez donc en discuter :) [...] Lire la suite Bonjour à tous, je n'ai pas trouvé de sujet pour la présentation de cette mini-série qui a tout d'une grande, et après visionnage je trouve qu'elle mérite un peu de pub. -- Présentation générale -- Cet mini-série donc, réalisée par Coky Giedroyc (réalisatrice de The Hour), et scénarisée par le duo Dick Clement et Ian La Frenais, est l'adaptation d'un roman d'espionnage d'Alan Furst (auteur américain, bon succès en 1988 avec la série des Night Soldiers, lesquels commencent à sortir en France) nommé The Spies of Warsaw. Cette mini-série met en scène David Tennant dans la peau du Lieutenant Colonel Mercier, un espion français basé à Varsovie (Warsaw en anglais, Warszawa en polonais) un peu avant (2ans) le début de la seconde guerre mondiale. -- Avis global -- (synthèse basée sur des avis publiés dans The Guardian, The Telegraph, ImDB) Mini-série dont le format étonne, tant les moyens sont ceux d'un blockbuster, mais qui aurait aussi très bien pu être un série à part entière. Néanmoins le format bloc d'une heure et demi permet (involontairement?) de plonger le spectateur dans l'ambiance de la série, ce qui est plutôt une bonne nouvelle. La principale qualité de cette production est sont aspect inter-générationnel, vraiment tout public mais pas forcément avec les mêmes niveaux d'attention, de compréhension. Pas de scènes brutales, pas de scènes d'exhibition de la charmante Janet Montgomery donc. (très anglais huppé quoi) Principal défaut évoqué par les avis, serait sa lenteur, son manque d'action (violente). -- Avis Personnel -- Vous l'aurez compris sur ces dernières lignes, je n'ai pas forcément le même avis. Tout d'abord les points de détail auxquels j'adhère: oui, il y a des défauts (la locomotive, mais faut vraiment être pointu sur le sujet et l'époque pour s'en apercevoir, la table du bar [idem], quelques clichés bien sentis), le "The" qui a disparu du titre de la version cinématographique à la grande interrogation de certains (détails vous dis-je...). Plus important maintenant, comme le dit dans le film un des collègues officiers de JF Mercier, "everything is grey – shadows, secrets" et pourtant les personnages sont souvent très manichéens. Malgré tout je pense que c'est surtout dû à notre recul par rapport à l'histoire que les personnages ne sont pas censé avoir (parce que oui, on se doute un peu qu’Hitler qui prend la tête de l’Allemagne ça va mal finir...). En toute honnêteté, en tant que français ce qui m'a le plus gêné c'est David Tennant dans la peau d'un espion français: la partie espion, pas de soucis, mais français... Après c'est peut-être juste moi, tant le docteur lui colle à la peau, mais il est tombé dans la marmite du maniérisme anglais petit (jusque là c'est normal on est d'accord, et ça marche très bien dans Doctor Who), mais je pense pas qu'il s'en échappera... Vis-à-vis du rythme qui a beaucoup gêné certains, moi au contraire j'ai trouvé que ça amenait un certain cachet, et que si on est pas pressé, qu'on n'attend pas un film américain avec plein d'hémoglobine et de villes rasées, et bien c'est une belle surprise! (Après tout, c'est une histoire d'espionnage...) Niveau format, je pense qu'il était destiné à être un film long, et se regarde très bien comme ça (réservez vous 3h donc pour le visionnage). Bon je vais m'arrêter là, l'article est déjà plus long qu'il ne devrait pour être digeste ! J'espère vous avoir motivé pour y jeter un œil, et j'aimerais beaucoup connaître vos avis! (ps: évitez de regarder la bande annonce, elle donne vraiment pas envie je trouve...) [...] Lire la suite |
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