Lent, terne, déprimant et indigne du personnage : la déception de l'année mesdames et messieurs.

Je ne comprends pas que Stallone, qui co-signe inexplicablement le scénario, ait accepté de se compromettre dans cet opus de trop pour son second personnage mythique, alors que les Creed, tout imparfaits soient-ils, demeuraient tout de même fidèles à l'esprit de Rocky.

Après plus d'une heure d'une exposition interminable et sans intérêt, le personnage finit par être totalement dévoyé dans une séquence finale singeant Maman j'ai raté l'avion sans enjeux, sans autre motivation que la vengeance, face à des méchants d'opérette qui tombent comme des mouches en n'apportant strictement aucun challenge. C'est, n'ayons pas peur des mots, la honte.

Je reste sur le précédent, qui était la vraie fin que méritait Rambo, et vais essayer d'effacer celui-là de ma mémoire, comme pour d'autres sagas qui n'ont pas su s'arrêter à temps.

Regarde le 1402 de It's Always Sunny in Philadelphia