Laurie Strode est de retour pour un affrontement final avec Michael Myers, le personnage masqué qui la hante depuis qu’elle a échappé de justesse à sa folie meurtrière le soir d’Halloween 40 ans plus tôt.
Le film rend autant hommage à ses deux personnages principaux qu'il ne maltraite ses personnages secondaires, tous plus insupportables les uns que les autres, présents uniquement pour se faire trancher.
Ce qui offre un film très inégal. D'un côté, un slasher d'une qualité indéniable. Peu de films d'horreur récents sont aussi beaux, aussi bien filmés, bien réalisés, bien montés. Passé une intro et un générique de début parfaits, les premiers meurtres arrivent et sont donc assez bluffants. Certaines morts sont géniales et inventives, et Green utilise le hors-champ et l'arrière-plan avec beaucoup d'intelligence. Il arrive à booster le genre avec quelques idées de mise en scène que l'on n'a pas l'habitude de voir dans les autres productions Blum.
D'un autre côté, un teen movie chiant au possible, avec des intrigues balancées par la fenêtre toutes les 3 scènes. C'est du réchauffé et du forcé. Ca finit par ennuyer et par amoindrir la qualité du film qui en devient inégal.
Ils ne nous ont pas laissés tomber.
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Holding out for a hero ?
Message n° 4278008, posté par Batefer à 23:03 le 25/10/2018
Suite officielle et tout à fait dispensable du tout premier film, et qui fait table rase de tous ceux qui ont (pour le meilleur et surtout pour le pire) suivi.
J'ai déjà un problème avec ça, car c'est un procédé trop facile pour réécrire l'histoire et compter sur l'indulgence du spectateur pour oublier l'ensemble de la saga comme si de rien n'était, mais ça n'est que l'un des moindres problèmes du film.
Si seulement ils en avaient profité pour innover un minimum, mais c'était trop demander je suppose. Ils avaient tout, les droits sur la franchise, l'adoubement de Carpenter, l'actrice originale (qui était déjà revenue trois fois auparavant, mais ça ne compte pas apparemment), et ils en font au final un vulgaire remake du premier film.
Durant Halloween donc (ça alors), Michael s'évade de prison (où il était sans qu'on ne nous dise jamais comment il avait été capturé en 78), retourne à Haddonfield, s'en va trucider quelques habitants, une babysitter (...) et son copain, poursuivi par la police et son psychiatre, pour finalement s'en prendre à la famille Strode. Aucune surprise, aucune originalité, c'est ultra-basique et linéaire avec des personnages et des scènes déjà vus cent fois dans de multiples slashers.
Sauf qu'il y a un twist : Laurie Strode s'est sarahconnorisé et n'attend qu'une chose, que Michael s'évade et qu'elle puisse lui faire sa fête. Pendant 40 ans. C'est mon plus gros problème avec le film, on dirait que le temps s'est littéralement arrêté pour elle et qu'elle n'a rien fait d'autre qu'attendre, en ayant quand même eu une fille, qu'elle a élevé dans la crainte du croquemitaine, en cours de route.
Alors je veux bien que la nuit de 78 l'ait durablement marquée, mais je me demande pendant combien de temps elle allait encore attendre. 40 ans c'est long, mais c'est apparemment le temps qu'il faut pour que les autorités se décident à transférer Myers dans un établissement plus sécurisé. Bien évidemment le transfert se passe mal (bienvenue à cliché-ville), et à cette occasion Michael s'évade bien entendu, et comme il se doit tout cela se passe... la nuit d'Halloween. Qu'on me vire l'employé de l'administration pénitentiaire qui a cru bon de choisir cette date entre toutes.
Mais s'il n'y avait que Laurie que les événements du premier film ont marqué : apparemment Myers est devenu une icône du Mal auquel on se réfère encore, en ayant tué cinq personnes. Mon deuxième plus gros problème : pourquoi ? Pourquoi a-t-il cette aura d'un tueur impitoyable, d'incarnation vivante du Mal, uniquement sur la base de la nuit de 78 ? Bien sûr Loomis voyait déjà en lui une entité maléfique plus qu'un être humain, mais 40 ans plus tard cette interprétation paraît bien désuète au regarde de son bilan somme toute bien léger. Un personnage pose d'ailleurs directement la question ici et j'ai apprécié que le film la soulève, mais la réponse ne sera jamais vraiment apportée. Myers est le Croquemitaine, et c'est comme ça. Sauf que de deux choses l'une : ou c'est un prisonnier à peu près lambda et l'absence totale de précautions lors du transfert est alors justifiée, ou c'est le Mal absolu, et l'incompétence totale des autorités est un outil scénaristique bien trop faible pour justifier l'évasion.
Et le film n'est pas exempt d'aberrations scénaristiques que je ne pensais pas voir dans un tel film. Par exemple, pour empêcher que la petite-fille de Laurie soit contactée par mamie zinzin, son copain détruit son téléphone durant la fête. J'ai rarement vu un truc aussi mal écrit, ils auraient pu justifier ça de mille façons plus convaincantes.
Enfin, les allusions et clins d'oeil au premier film pullulent, de façon plus ou moins heureuses. Le Dr Loomis est abordé bien sûr, et on a droit à son équivalent (même si là encore il y a un petit truc - pas du tout crédible - pour dire que ça n'est pas tout à fait la même chose). Laurie n'est plus la soeur de Michael et on a droit à un dialogue meta pour nous le signifier. Laurie appelle Michael "The Shape" (incompréhensible puisque ça renvoie à une mythologie censée ne pas exister dans le lore de ce film).
Un clin d'oeil que j'ai apprécié est lorsque Laurie tombe d'un balcon, que Michael s'avance pour la regarder, et qu'elle a disparu : recréation exacte de la scène finale du premier film en inversant les rôles, plutôt malin et fun.
Mais pour moi les raisons d'apprécier sont vraiment peu nombreuses. À part l'idée d'une Laurie devenue obsédée par l'idée de tuer Michael, avec laquelle le film joue constamment sans réellement en tirer partie sauf la toute fin, on est en terrain ultra-balisé d'un slasher de luxe, mieux réalisé que la moyenne (surtout en comparant au reste de la saga) mais à l'écriture faible et prévisible, rempli de personnages-fonctions qui n'existent que pour mettre en valeur les trois femmes du clan Strode au détriment de tous les autres. Mention spéciale au père aussi transparent qu'un verre d'eau, en moins savoureux.
C'est vraiment très paresseux et c'est ce qui m'a le plus déçu, je ne m'attendais pas à une narration aussi peu originale. On peut s'en satisfaire, en n'étant à mon avis pas très exigeant, et en estimant qu'un film pareil n'a pas besoin d'une histoire solide. Si on veut uniquement du Michael Myers relativement bien mis en valeur, perpétrant des crimes horribles sans un réel scénario autour, avec quelqu'un d'à peu près compétent derrière la caméra, c'est cool. J'espérais plus et mieux.
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Message n° 4278014, posté par FP Unchained à 00:17 le 26/10/2018
: Mais s'il n'y avait que Laurie que les événements du premier film ont marqué : apparemment Myers est devenu une icône du Mal auquel on se réfère encore, en ayant tué cinq personnes. Mon deuxième plus gros problème : pourquoi ? Pourquoi a-t-il cette aura d'un tueur impitoyable, d'incarnation vivante du Mal, uniquement sur la base de la nuit de 78 ? Bien sûr Loomis voyait déjà en lui une entité maléfique plus qu'un être humain, mais 40 ans plus tard cette interprétation paraît bien désuète au regarde de son bilan somme toute bien léger. Un personnage pose d'ailleurs directement la question ici et j'ai apprécié que le film la soulève, mais la réponse ne sera jamais vraiment apportée. Myers est le Croquemitaine, et c'est comme ça. Sauf que de deux choses l'une : ou c'est un prisonnier à peu près lambda et l'absence totale de précautions lors du transfert est alors justifiée, ou c'est le Mal absolu, et l'incompétence totale des autorités est un outil scénaristique bien trop faible pour justifier l'évasion.
C'est le croquemitaine dans cette minuscule ville, pas en général. On ne connait pas son impact dans le reste du pays. Que quelqu'un ait tué 5 personnes sans raison dans une petite bourgade où tout le monde se connait, si bien que la petite-fille Strode sort avec le fils du pote de son père, et que cette bourgade soit traumatisé et reparle de cette semi-légende à chaque Halloween, comme pour se faire peur, je vois pas ce que ça a de bizarre.
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Message n° 4278015, posté par FP Unchained à 00:19 le 26/10/2018
: Alors je veux bien que la nuit de 78 l'ait durablement marquée, mais je me demande pendant combien de temps elle allait encore attendre. 40 ans c'est long, mais c'est apparemment le temps qu'il faut pour que les autorités se décident à transférer Myers dans un établissement plus sécurisé. Bien évidemment le transfert se passe mal (bienvenue à cliché-ville), et à cette occasion Michael s'évade bien entendu, et comme il se doit tout cela se passe... la nuit d'Halloween. Qu'on me vire l'employé de l'administration pénitentiaire qui a cru bon de choisir cette date entre toutes.
Là, pareil, je ne suis pas d'accord. Elle était sa cible principale, son boss final, son nemesis... Je trouve que c'est la meilleure idée du film d'avoir transformé la pauvre petite pucelle en Sarah Connor et génitrice de bébés Sarah Connor bien bad-ass.
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Message n° 4278016, posté par FP Unchained à 00:29 le 26/10/2018
Pour tout le reste, je peux comprendre ton propos, notamment au niveau du scénario, sans forcément être d'accord.
On avait besoin de ce film.
On est à une époque où le slasher est agonisant. Il est remplacé par le paranormal. Et cette fois-ci, il n'y a aucun successeur. Le slasher a succédé au Giallo qui ne lui a pas survécu. Est-ce que tu veux d'un cinéma où le slasher est également mort ? Moi, non.
Depuis Scre4m, qui était lui aussi nécessaire mais de qualité bien moindre, on n'a pas eu des masses de slashers. Pour la plupart du temps, c'étaient même des films semi-parodiques à la Happy Birthdead. On est en plein dans une époque où le paranormal a pris le dessus sur le tueur qui est notre voisin alors que le slasher est, du moins à mon avis, bien plus pertinent aujourd'hui que dans les années 80 et 90.
Donc ce Halloween est arrivé un peu comme un chant du cygne forcé de tout un genre du cinéma. Ce n'est pas seulement le revival d'une des sagas les plus cultes de l'histoire, c'est aussi le revival d'un des genres les plus importants du cinéma d'horreur.
Dans ce cas, n'est-ce pas pertinent qu'il soit rempli de tous ces "problèmes scénaristiques" ? Là où tu dis "problèmes", je dis "références méta à un genre", comme Scream l'avait fait.
Halloween n'est pas seulement un slasher, c'est LE slasher. Je parle ici de ce film de 2018 comme de la saga puisqu'il me semble que c'est le slasher qui a rendu populaire ce genre, en 78.
Il fallait qu'il respecte les codes du slashers, tout en les transcendant : la vierge nue et sans défense laisse place à une vieille femme obsédée, considérée comme folle, fatiguée, et armée jusqu'aux dents. Le film n'est plus seulement un simple slasher, c'est même un double revenge-movie, où deux "titans" s'affrontent jusqu'à ce que mort s'ensuive.
Donc, autant j'ai beaucoup de mal avec absolument tous les ados du film, autant son évasion et cie, tout ce qui te gêne et que tu qualifies de fainéant, sont des choses, pour moi, nécessaires pour essayer de raviver la flamme de ce genre.
Si ce film, l'un des films d'horreur les mieux réalisés depuis un bail (ne me dis pas que tu n'as pas pris beaucoup de plaisir devant le plan séquence et devant les meurtres dans la ville), peut inspirer tout un tas de nouveaux slashers par son succès, et pourquoi pas des slashers bien mieux écrits et bien moins "fainéants", ne seras-tu pas content ?
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*édité à 00:31 le 26/10/2018
Message n° 4278124, posté par Gan à 23:08 le 27/10/2018
Dommage qu'en effaçant l'existence des épisodes précédents, ils aient aussi retcon Halloween 3. Même si l'histoire n'a rien à voir avec l'histoire de Myers. Enfin, il paraît qu'il y a un clin d'oeil dans ce film.
Je dois faire partie de la minorité, mais Halloween 3 restera mon préférée.
Bon, enfin vu, et j’ai beaucoup aimé.Très bon slasher respectant son héritage.Mention spéciale à la scène où Myers commence son carnage avec la musique emblématique.Beaucoup aimé l’utilisation du hors-champ aussi.
Vu Halloween II (1981) et Halloween 2018 à intervalles rapprochés, et c'est fascinant de voir à quel point ce nouveau film nous vend un mirage.
Assez rapidement, le film nous vend une confrontation, une réunion, mais aussi une évolution quasi-méta du film et ses protagonistes vis-à-vis de son Boogeyman principal. Il faut voir aussi comment, dans les bonus présents sur le BR et tous plus promos les uns que les autres, tout le monde donne l'impression de faire un truc super malin, super intelligent, alors qu'en fait RIEN N'A CHANGE.
40 ans plus tard, Laurie a passé des années à entraîner sa fille au cas où Michael revient, elle a monté une maison piégée de partout façon Maman j'ai perdu l'avion, tout le monde est évidemment au courant que Michael est le Mal à l'Etat Pur (tout ça), mais pendant 1h45, ça n'aura aucun impact.Aucun.Après 40 ans de parano, de préparation, de stand de tir, une maison booby-trapped, ce que Laurie fait pour se protéger de Michael, c'est fermer ce loquet :
Pourquoi je note avoir revu Halloween II ? Parce qu'une grosse partie du déroulement du film est calqué à mort dessus, notamment les invasions de domicile chez les voisins et les babysitters qui se font buter comme à l'époque.
De fait, alors qu'on aurait pu s'attendre effectivement à un Home Alone x Halloween, le film nous refait le coup des habituelles décisions débiles et autres éléments inutilisés. Laurie continue d'aller fouiller seule des pièces non éclairées. Sa maison piégée ne sert à rien (ou si peu). Sa fille est conne comme un balai. Sa petite-fille et ses potes sont de la chair à couteau. Sans compter un petit trio de persos secondaires qui soit tapent vite sur le système, soit ne servent qu'à une astuce scénaristique bien pratique mais complètement naze.
Youplà boum, circulez, rien à voir, hormis une énième suite de clichés éculés.
Alors certes, c'est visuellement plutôt chiadé, certes la BO est plutôt pas mal, certes certains persos sont vaguement plutôt attachants (une gageure dans ce genre de film), mais c'est tellement peu et il y a surtout un tel écart entre ce que le film pense faire, ce qu'il aurait pu faire et le résultat concret à l'écran qu'on ne peut qu'être déçu et se dire qu'il y avait probablement un bien meilleur film à sortir de tout cela.
Autre chose aussi : un moment que j'aime beaucoup dans l'original est lorsque Michael regarde Bob agoniser de façon froide et clinique. Il penche la tête de côté, semble se demander ce qui se passe, comment ça marche.Chez Carpenter, cela marche parce que le personnage débarque pour la première fois sur les écrans, que cela se situe dans un film graphiquement très restreint et que cela met l'emphase sur l'aspect profondément théorique du Mal façon Michael Myers.
Chez Green, non seulement Myers fait cela 3 fois (au moins), ce qui donne une sensation de répétition vite lassante, mais c'est éculé, trop tard pour nous spectateurs, mais se situe en plus dans un film autrement plus graphique, décalant donc la concentration du film sur la réaction de Michael vers le gore pur et dur.
Bref, ça fait plouf, et il est bien difficile d'imaginer ce qui a pu parlant convaincre Curtis et Carpenter de revenir pour celui-ci (enfin, si, on peut supposer que le chèque devait être plus gros cette fois ci).
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
Message n° 4282076, posté par tenia à 20:01 le 17/01/2019
: De fait, alors qu'on aurait pu s'attendre effectivement à un Home Alone x Halloween, le film nous refait le coup des habituelles décisions débiles et autres éléments inutilisés. Laurie continue d'aller fouiller seule des pièces non éclairées. Sa maison piégée ne sert à rien (ou si peu). Sa fille est conne comme un balai. Sa petite-fille et ses potes sont de la chair à couteau. Sans compter un petit trio de persos secondaires qui soit tapent vite sur le système, soit ne servent qu'à une astuce scénaristique bien pratique mais complètement naze.
Non. Et non.
- Elle va visiter les pièces seule parce qu'elle pense que sa fille n'est pas préparée, donc elle la laisse cachée et va se battre seule. Que ce soit non-éclairé et plus un désavantage pour Michael que pour elle puisque de mémoire, elle a une lampe.
- Le finish him est grâce aux pièces de la maison et surtout, elle bloque chaque pièce l'une après l'autre pour qu'il n'ait aucun autre choix que de se retrouver au sous-sol piégé. Donc, pour une maison piégée dont les pièges ne servent à rien...
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Message n° 4282137, posté par tenia à 19:56 le 18/01/2019
: - Elle va visiter les pièces seule parce qu'elle pense que sa fille n'est pas préparée, donc elle la laisse cachée et va se battre seule. Que ce soit non-éclairé et plus un désavantage pour Michael que pour elle puisque de mémoire, elle a une lampe.
Sauf qu'elle a 40 ans de plus, le recul de l'expérience, une maison booby-trappée de partout, sauf que ça se passe tout pareil que dans le 1er Halloween, comme si tout ce qu'on a préparé pendant les longues 40 minutes d'exposition n'a. aucun. foutu. impact.La preuve, elle se fait quand même gauler comme une merde.Mais elle a effectivement une lampe, ce fameux accessoire qui fait toute la différence face à Michael putain de Myers.Avec, donc, ce super loquet de la mort.
: - Le finish him est grâce aux pièces de la maison et surtout, elle bloque chaque pièce l'une après l'autre pour qu'il n'ait aucun autre choix que de se retrouver au sous-sol piégé. Donc, pour une maison piégée dont les pièges ne servent à rien...
Le ? Finish him ? Tu veux dire, le "on le fait cramer plutôt que de lui mettre un headshot, comme ça, on est bien sûr qu'il meurt pas" ?
Outre le fait que cette section dure 15 minutes en tout, c'est un sacré payload vu que Laurie n'est caractérisée que comme ça durant tout ce qui précède : elle a attendu ("j'ai prié qu'il s'échappe pour que je puisse le buter"), elle s'est entraînée au tir, elle a pourri l'enfance de sa fille, qui lui a du coup été retirée. Et au final ?Pschitt.
Donc quand bien même, admettons, ça sert vaguement à ce moment là, c'est particulièrement léger comme utilisation d'un élément qui passe son temps à revenir tout le long du film.On pourra aussi estimer qu'Halloween II, à nouveau, faisait cramer Michael sans avoir besoin aucunement d'une maison piégée.
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*édité à 21:39 le 18/01/2019
Message n° 4282168, posté par FP Unchained à 15:43 le 19/01/2019
Putain j'ai encore vu ça il n'y a pas longtemps dans un film (celui-là), le coup du "J'ai le méchant qui nous traque depuis deux jours à ma merci, je peux l'achever en lui donnant le coup fatal, mais je vais en rester là et supposer qu'il est déjà mort au lieu de m'en assurer définitivement". Et BIEN ENTENDU ce qui doit arriver arrive ensuite, c'est tellement pénible comme cliché.
-- je parles pas au cons sa les instruits
*édité à 22:40 le 19/01/2019
Message n° 4282183, posté par FP Unchained à 18:21 le 19/01/2019
Ca n'aide pas du tout puisque ceux qui ont déjà vu ce cliché dans 150 autres films vont cliquer et voir que ça vient d'un autre film.
Perso, j'aurais mis le titre avec une balise spoiler.
Mais sinon pour vous aider à savoir si vous devez cliquer ou non, si tant est que vous n'ayez pas déjà cliqué : c'est un film français d'horreur de la fin des années 2000, et c'est même l'un des seuls films de genre français réussis.
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Message n° 4282218, posté par mort5 à 12:14 le 20/01/2019
Incroyablement brillant. Quel bonheur d'avoir encore la chance aujourd'hui d'être témoin d'une manifestation cinématographique du génie mêlé à l'amour de l'Art. J'en ai les larmes aux yeux.