En 1969, Rick Dalton – star déclinante d'une série télévisée de western – et Cliff Booth – sa doublure de toujours – assistent à la métamorphose artistique d'un Hollywood qu'ils ne reconnaissent plus du tout en essayant de relancer leurs carrières.
Je suis bien content d'y être allé vierge de tout spoil... Je ne pense pas que la fin soit si impactante, sinon.
Au début du film, quand tu vois du Sharon Tate, du Roman Polanski, des hippies chelous, tu te dis oh putain de merde, c'est un film sur le massacre de Charles Manson ?! Non, Tarantino ?!Et on te dépeint Sharon Tate en quelqu'un de parfait, pour bien te faire croire que c'est pour pas salir sa mémoire et qu'elle va mourir à la fin "la pauvre, snif snif".Et pendant tout ce temps là, tu continues de te demander "mais pourquoi on suit ces deux pauvres gugus ? On aime bien Brad Pitt et Dicaprio, et leurs persos sont très attachants, mais vraiment, pourquoi ?".
Du génie.Et comme d'hab, la violence finale est réalisée par un virtuose. Jouissif.
Brandy, queen of dogs 2019.
-- Let go your earthly tether. Enter the Void. Empty and become wind.
*édité à 10:08 le 15/08/2019
Message n° 4291114, posté par Baje à 20:46 le 15/08/2019
C'est pas la première fois que Tarantino refait l'histoire à sa sauce...
La scène avec Bruce Lee fait aussi couler beaucoup d'encre (même si c'est un fantasme du perso de Pitt), dans le genre déconstruction d'un mythe.
Mais bon, si le film se suit sans déplaisir, bien que beaucoup trop long, je reste sur ma faim. J'ai attendu en vain que l'histoire commence, il n'y en a pas, dommage. Dans tous ses autres films il y a une narration, un fil conducteur, un début et une fin, avec bien sûr un récit souvent non chronologique qui est sa signature. Ici je ne ressors pas du tout du film avec une impression de conclusion. Et alors, vers la fin, la voix off ultra barbante de Kurt Russell qui nous explique ce qui se passe pendant cinq minutes m'a achevé.
Pour moi un Tarantino inférieur, décevant.
Heureusement qu'il y a cette scène finale, assez jouissive en effet.
: C'est pas la première fois que Tarantino refait l'histoire à sa sauce...
Et je suis sûr que dans quelques années quand il va refaire ça, je vais encore oublier et être pris de court...Je n'ai repensé à Inglorious Basterds qu'après être sorti de la salle.
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Message n° 4291157, posté par r3volut à 14:04 le 17/08/2019
Et oui le film manque d'une vrai histoire hélas. Également déçu par les dialogues en général et la musique (surtout en voiture, trop de coupures mal foutu).
Les fausses scènes (cinéma/série), la scène avec Bruce Lee et la fin rattrape bien le film.
Le pire des Tarantino est quand même un chef d'œuvre, ouf.
Message n° 4291163, posté par FP Unchained à 15:36 le 17/08/2019
: Mais bon, si le film se suit sans déplaisir, bien que beaucoup trop long, je reste sur ma faim. J'ai attendu en vain que l'histoire commence, il n'y en a pas, dommage. Dans tous ses autres films il y a une narration, un fil conducteur, un début et une fin, avec bien sûr un récit souvent non chronologique qui est sa signature. Ici je ne ressors pas du tout du film avec une impression de conclusion. Et alors, vers la fin, la voix off ultra barbante de Kurt Russell qui nous explique ce qui se passe pendant cinq minutes m'a achevé.
: Et oui le film manque d'une vrai histoire hélas. Également déçu par les dialogues en général et la musique (surtout en voiture, trop de coupures mal foutu).
Pourtant, ça raconte bel et bien quelque chose. Avec une naïveté, un romantisme, et une nostalgie magnifiques.
-- J'AIME FINALLY
Holding out for a hero ?
Message n° 4291204, posté par tenia à 10:23 le 19/08/2019
C'est cool, mais bien trop long. Le film dure 2h41, on pouvait en attendre un souffle plus grand, mais même la plastique du film est légèrement décevante.En souhaitant traverser avant tout une époque charnière de l'Amérique, celle-là même qui signa la fin de l'innocence hippie et de l'âge d'or d'Hollywood pour revenir sur l'enfer sur Terre et le nouvel Hollywood, Tarantino semble pour une fois davantage se concentrer sur la toile de fond que sur ses personnages à l'avant plan. Le résultat est que ces 2h41 semblent bien indulgentes (en particulier ses interminables 80 premières minutes) pour un fond nostalgique qui aurait gagné à bien plus de concision. Pitt et DiCaprio embrasent l'écran (surtout Pitt), donnant l'impression que tout le reste du casting est loin loin loin derrière, mais en même temps, Tarantino ne laisse pas beaucoup de place à ce fameux casting.Cela n'empêche aucunement le film d'être largement agréable à suivre, en particulier dans sa 2e moitié, jusque dans sa percutante uchronie finale qui fera sans aucun doute couler de l'encre, sans aucun doute non plus pour en dire tout et son contraire, Tarantino se gardant bien de se mouiller sur le sujet. On pourra tout de même se demander si
7/10
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
Message n° 4291205, posté par tenia à 10:24 le 19/08/2019
Je me suis royalement fait chier, ça m'a paru bien trop long.
Je sais pas si le fait qu'il faisait suffocant dans la salle m'a pourri le truc parce que j'ai réussi à rentrer dans le film à aucun moment... Enfin, non, je mens, la fin m'a quand même réveillé.
Après, je connaissais pas du tout le personnage incarné par Margot Robbie et du coup je me suis demandé à quoi elle avait servi
Message n° 4292497, posté par Pliskin à 08:06 le 26/09/2019
: Mais bon, si le film se suit sans déplaisir, bien que beaucoup trop long, je reste sur ma faim. J'ai attendu en vain que l'histoire commence, il n'y en a pas, dommage. Dans tous ses autres films il y a une narration, un fil conducteur, un début et une fin, avec bien sûr un récit souvent non chronologique qui est sa signature. Ici je ne ressors pas du tout du film avec une impression de conclusion. Et alors, vers la fin, la voix off ultra barbante de Kurt Russell qui nous explique ce qui se passe pendant cinq minutes m'a achevé. Pour moi un Tarantino inférieur, décevant. Heureusement qu'il y a cette scène finale, assez jouissive en effet.
Tout pareil.
-- « Caféine et nicotine sont les deux mamelles du sous-titrage. »
*édité à 10:24 le 29/02/2020
Message n° 4298190, posté par Caféine à 10:26 le 29/02/2020
C'est marrant, pendant tout le film je me suis dit : 'Mais, où je vais là ?'J'ai trouvé la réponse à la fin : nulle part.
Je ne me suis pas ennuyée, loin de là (sauf peut-être la scène où une potiche se regarde jouer la potiche à l'écran). C'est une belle fresque d'un temps passé, un voyage à travers une époque en compagnie d'un bon duo.Mais il manque quelque chose : une histoire.
Quant à la scène finale, je trouve qu'elle frôle le ridicule. Un lance-flamme ? L'humour n'a pas pris, pis encore je trouve que cela gâche le twist que Tarantino a voulu opérer.
*édité à 14:36 le 23/07/2020
Message n° 4305118, posté par FP Unchained à 14:44 le 23/07/2020
: Bah c'est sûr, si tu sais rien de l'affaire Charles Manson (EDIT que j'opère : de l'histoire de Sharon Tate, traitée honteusement ici de potiche), tu vas jamais rentrer dans le film.
-- J'AIME FINALLY
Holding out for a hero ?
*édité à 14:44 le 23/07/2020
Message n° 4305119, posté par Nagawika à 15:16 le 23/07/2020
Je connaissais l'histoire (dans ses grandes lignes, puis je suis une grande fan du jeu Time story qui a repris la trame dans l'une de ses extensions - attention placement de produit). Mais tout de même, ça n'a pas suffit à me faire 'entrer dedans'. Oui, comme tout le monde je m'attendais au petit massacre final qui n'a pas lieu mais ce n'est pas pour autant que je trouve cette fin satisfaisante, voire même digne d'intérêt.
Ce n'est pas Sharon Tate la potiche, mais la façon dont elle est dépeinte dans le film. Avouons quand même que son rôle la cantonne à une femme purement décorative à qui on accorde un personnage secondaire dans quelques films pour lui faire plaisir sans qu'elle ne soit jamais reconnue en tant qu'actrice. Ce que la scène du cinéma met clairement en avant.