Comme un nombre incalculable de films reposant sur un scénario à high-concept avant lui, Vivarium s'essouffle vite et traine en longueur. La répétition pour montrer la folie et l'aliénation devient vite redite et finit par lasser et ennuyer. S'il reste tout de même quelques scènes fortes et deux acteurs véritablement impliqués, ainsi qu'une tension qui ne faiblit que rarement, l'absence totale d'explication et de raison à tout cela finit d'achever le spectateur et lui donne comme une certaine impression d'immense fumisterie.

C'est un épisode de La Quatrième Dimension allongé (c'est d'ailleurs un court-métrage à la base), c'est normal de ne pas avoir d'explications, c'est pas le but.

Après c'est assez largement plus intéressant et maîtrisé qu'un film très similaire dans les thématiques (couple, isolement, endroit inexplicable, bébé étrange) qu'est The Room (non, pas celui-là).

J'avais vu les deux films coup sur coup à L'Étrange Festival l'année dernière, et pour moi Vivarium est bien supérieur et a mérité son Grand Prix - d'une compétition d'un niveau assez faible cette année, il faut bien le reconnaître.