Une comète est sur le point de s’écraser sur la Terre et de provoquer un cataclysme sans précédent. John Garrity décide de se lancer dans un périlleux voyage avec son ex-épouse Allison et leur fils Nathan pour rejoindre le dernier refuge sur Terre à l’abri du désastre. Alors que l’urgence devient absolue et que les catastrophes s’enchainent de façon effrénée, les Garrity vont être témoin du meilleur comme du pire de la part d’une humanité paniquée au milieu de ce chaos.
C'est pas du Gérard qui se demande avec le spectateur ce qu'il fait là comme dans Gods of Egypt ou Hunter Killer. Non.
Et, curieusement, c'est pas du Gérard qui sauve le monde pendant que les immeubles lui tombent dessus comme dans l'inénarrable GeoproutGeostorm.
Car en effet, point de Roland Emmerich ou de clone de Roland Emmerich ici, même si on retrouve le réal du troisième Président.
Greenland suit une famille typique menée par l'ami Gérard qui tente de s'en sortir pendant que le monde subit l'apocalypse. Il ne s'agit pas ici d'envoyer Gérard déguisé en Bruce Willis avec une barbe et des cheveux pour péter la gueule à cette connasse de comète mais de suivre un homme normal (car Gérard est un homme normal avant tout) tenter de mettre sa famille à l'abri de ce qui est dès le départ présenté comme inévitable. Et où tente-t-il de les mettre à l'abri, ce bon vieux Gérard ? En Papouasie Nouvelle-Guinée dites-vous ? Erreur ! Au Groenland ! Personnellement je ne l'avais pas vu venir.
Pour la faire courte, il n'y a strictement rien dans le film qu'on n'ait pas déjà vu ailleurs, y compris un bon paquet de clichés. Le plus évident étant celui présidant à la structure du film, à savoir que la Terre est percutée par des débris de comète de plus en plus gros, ravageant des rues, des quartiers, des villes entières pour finir par la planète, permettant évidemment une progression aussi linéaire qu'artificielle de la menace et des enjeux, toujours plus élevés.
J'apprécie que le personnage principal, joué avec toute la subtilité dont il est capable (c'est un compliment) par Gérard, soit présenté comme un monsieur tout-le-monde, avec un métier normal et une famille normale, qu'il soit déterminé mais faillible, droit mais réaliste dans ses choix (il prend une décision à un moment qui n'est pas celle d'un héros de fiction).
Est-ce que ça sauve le film ? En tout cas ça le rend plus humain, avec du coeur et, il faut bien le dire, pas mal d'émotion qui peut fonctionner si on ne grimace pas trop devant l'artificialité du script et des bons sentiments qui s'en dégagent.
Il y a des scènes assez spectaculaires et de l'action là où il faut, avec un degré de résistance de nos héros parfois assez insolent, mais pas plus que (toutes proportions gardées) dans un Indiana Jones ou un James Bond, en se voulant plus réaliste. On n'est pas venus voir un Gérard pour rien, quand même.
Est-ce que je le conseille ? C'est la disette alors oui, ne faisons pas les difficiles. J'ai passé un plutôt bon moment. Je l'aurai sûrement oublié dans pas longtemps mais c'est distrayant, pas mal foutu, et parfois émouvant.
Et puis il y a Gérard Butler dedans, je ne sais plus si je l'ai dit.
-- je parles pas au cons sa les instruits
*édité à 20:03 le 13/08/2020
Message n° 4305470, posté par underzero à 15:06 le 14/08/2020
Et où tente-t-il de les mettre à l'abri, ce bon vieux Gérard ? En Papouasie Nouvelle-Guinée dites-vous ? Erreur ! Au Groenland ! Personnellement je ne l'avais pas vu venir.
Mention spéciale, tout de même, à la traduction du titre.À ce niveau de nullité, c'est de l'art. C'est vrai que mettre bêtement Groenland devait sembler trop simple.
-- si vs arrivez pas a comprend cela c'est que vs devez etre alphabete!!! Logan 07:04
Message n° 4305475, posté par Batefer à 19:27 le 14/08/2020
: Mention spéciale, tout de même, à la traduction du titre.À ce niveau de nullité, c'est de l'art. C'est vrai que mettre bêtement Groenland devait sembler trop simple.
Moi j'aurais opté pour GÉRARDLAND, plus accrocheur.
-- je parles pas au cons sa les instruits
Message n° 4309175, posté par homereb à 00:01 le 14/11/2020
C’est très bizarre de voir ça pendant un nouveau confinement. C’était comme une pastille du temps d’avant le covid.
Donc j’ai bien kiffé mais je ne sais pas trop si c’était du fait du film, ou juste de voir un film hollywoodien que je n’avais pas déjà vu avant.
-- I am Ripper... Tearer... Slasher... I am the Teeth in the Darkness, the Talons in the Night. Mine is Strength... and Lust... and Power! I AM BEOWULF!
Message n° 4309723, posté par ricorod à 11:22 le 29/11/2020
Mon dieu. Le 1er était une certaine idée de l'encéphalogramme plat anachronique (ressortir le bon vieil astéroïde quand notre monde actuel nous propose tellement de scénarii, on dirait un script qui a dormi dans un tiroir pendant 10 ans), en pilote automatique toute la 2e moitié de sa longue durée. Je me vois mal y retourner pour un tour.
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
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