Basé sur des événements réels, le film dévoile d’anciennes hypothèses sur le dernier duel judiciaire connu en France - également nommé « Jugement de Dieu » - entre Jean de Carrouges et Jacques Le Gris, deux amis devenus au fil du temps des rivaux acharnés. Carrouges est un chevalier respecté, connu pour sa bravoure et son habileté sur le champ de bataille. Le Gris est un écuyer normand dont l'intelligence et l'éloquence font de lui l'un des nobles les plus admirés de la cour. Lorsque Marguerite, la femme de Carrouges, est violemment agressée par Le Gris - une accusation que ce dernier récuse - elle refuse de garder le silence, n’hésitant pas à dénoncer son agresseur et à s’imposer dans un acte de bravoure et de défi qui met sa vie en danger. L'épreuve de combat qui s'ensuit - un éprouvant duel à mort - place la destinée de chacun d’eux entre les mains de Dieu.
En terme de production il y a des choses assez folles. La reconstitution des batailles médiévales, des châteaux etc est vraiment époustouflante. Les acteurs sont bons, la real est ok.
Alors par contre le fonctionnement en trois parties n'est pas du tout efficace. Je comprends l'idée mais c'est vraiment trop long, et chiant. On aurait pu partir directement du point de vue de la femme et faire un film de 1h30 tout à fait satisfaisant.
Enfin le propos du film, comment dire, que le sort fait aux femmes de la noblesse soit pas génial, on s'en doutait. Mais je ne suis pas sur que le sort de qui-que ce soit soit vraiment enviable à l'époque. Donc bon, c'est presque sans objet et à mon sens le personnage de Jean de Carrouges est de loin le plus intéressant.
Le truc qui m'a vraiment fait rigoler, c'est le coup des femmes de la noblesse qui n'ont pas d'orgasme ... really ? C'est la guerre de 100 ans et la peste mais attention, mesdames sont mal baisées. Mon dieu
-- I am Ripper... Tearer... Slasher... I am the Teeth in the Darkness, the Talons in the Night. Mine is Strength... and Lust... and Power! I AM BEOWULF!
Message n° 4318138, posté par Baje à 21:22 le 06/12/2021
: Le truc qui m'a vraiment fait rigoler, c'est le coup des femmes de la noblesse qui n'ont pas d'orgasme ... really ? C'est la guerre de 100 ans et la peste mais attention, mesdames sont mal baisées. Mon dieu
Comment tu transformes très souvent les trucs dans ton prisme idéologique, c'est fort.
Personne dans le film en a rien à carrer de la jouissance des femmes. A chaque fois qu'on lui demande si elle a kiffé c'est pour l'attaquer soit pour lui dire qu'elle a peut être aimé le viol soit pour savoir qui l'a mis en cloque. J'ai aucun connaissance historique de la période mais vu comment ils insistent, l'église manipulait déjà la science pour lui faire dire ce qu'elle voulait et mettre ça sur le dos des meufs. Ça s'arrête là, tout le monde s'en tape du respect des nanas dans le film. Le cacher ça sert à rien et ils en font pas un cheval de bataille non plus.
Sinon, les trois parties servent à rien. C'est un ressort histoire d'explorer la psychologie des protagonistes sauf que y'en a pas vraiment. Les rares batailles sont cools, heureusement oserais-je dire.
Ça a très peu d'intérêt au final.
Moi ce qui m'a fait rire c'est que les ricains pètent les burnes avec l'appropriation culturelle quand t'ose mettre un pantalon pour les non blanc mais par contre le folklo hollywoodien de faire parler de tout le monde en américain du 21ème sauf les figurants qu'ils se sont fait chier à faire parler le Parisien pour que n'importe quel ricain moyen mouille le slip à se croire au moyen âge, ça dérange personne là-bas. C'est parfaitement ridicule mais on leur pardonne, ils nous ont déjà injecté leur culture dans les veines.
-- Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
*édité à 21:23 le 06/12/2021
Message n° 4318139, posté par homereb à 21:32 le 06/12/2021
Je crois que tu as raté le sous texte entier du film Bajou.
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Message n° 4318142, posté par Baje à 23:16 le 06/12/2021
: Je crois que tu as raté le sous texte entier du film Bajou.
On va dire que je suis pas d'accord avec ce que je pense que t'imagines, mais bon. Vu que tu développes pas, on va dire que j'ai raté le sous texte entier du film.
-- Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
*édité à 23:17 le 06/12/2021
Message n° 4318155, posté par Batefer à 13:51 le 07/12/2021
: Le truc qui m'a vraiment fait rigoler, c'est le coup des femmes de la noblesse qui n'ont pas d'orgasme ... really ? C'est la guerre de 100 ans et la peste mais attention, mesdames sont mal baisées. Mon dieu
Les prêtres qui l'interrogent affirment que, si elle a joui, alors ça ne peut pas être un viol (de même qu'une femme "ne peut pas tomber enceinte en étant violée", c'est textuel dans le film), de façon à nier celui-ci, on est loin de la façon dont tu le décris.
Bien sûr que c'est un message "féministe" si tu veux, mais ça montre aussi qu'au fond, la place des femmes n'a du point de vue du regard de certains hommes pas vraiment progressé depuis cette époque pourtant misérable en effet.
La narration éclatée en trois parties est le plus souvent anecdotique même si ça peut amener quelques sourires sur la façon dont les deux chevaliers interprètent les mêmes événements (la bataille du début), mais je trouve qu'elle se révèle particulièrement importante dans la vison qu'a Le Gris du viol justement : il est à peine édulcoré par rapport à la réalité, qu'on suppose être celle de la victime, signifiant qu'il ne voit de son côté pas du tout le problème, il est persuadé d'avoir agi normalement, et se voit donc parfaitement innocent, ce qui est au fond encore plus glaçant.
-- je parles pas au cons sa les instruits
Message n° 4318156, posté par Baje à 13:59 le 07/12/2021
: Bien sûr que c'est un message "féministe" si tu veux, mais ça montre aussi qu'au fond, la place des femmes n'a du point de vue du regard de certains hommes pas vraiment progressé depuis cette époque pourtant misérable en effet.
T'es en train de lui expliquer le sous texte du film qu'on a pas compris, la, c'est ça ?
C'est quand même éclaté car c'est une époque à la con pour y faire une comparaison. Et surtout c'est basé sur la religion. Alors même si c'est une excuse, ça reste plutôt mal choisi amha.
: Les prêtres qui l'interrogent affirment que, si elle a joui, alors ça ne peut pas être un viol (de même qu'une femme "ne peut pas tomber enceinte en étant violée", c'est textuel dans le film), de façon à nier celui-ci, on est loin de la façon dont tu le décris.
Oui, my point exactly.
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Message n° 4318167, posté par tenia à 18:24 le 07/12/2021
: C'est quand même éclaté car c'est une époque à la con pour y faire une comparaison. Et surtout c'est basé sur la religion. Alors même si c'est une excuse, ça reste plutôt mal choisi amha.
On pourra arguer que 600 ans plus tard, les discours n'ont pas autant évolué qu'ils ne le devraient en partie, justement, car encore croulant sur le poids de l'héritage religieux d'une part, mais aussi que l'exploitation des violences sexuelles faites aux femmes comme "arme de guerre" n'a pas forcément très évolué non plus.
Je ne suis pas sûr qu'il faille voir dans l'éclatement narratif qu'une manière artificielle de complexifier le script, en plus de convoquer l'aura positive du Rashomon de Kurosawa.
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
Message n° 4318168, posté par homereb à 19:06 le 07/12/2021
Je me marre assez en vous lisant. Je réitère ce que je trouve ridicule : utiliser le moyen âge pour faire passer le classique message misérabiliste féministe.
Encore une fois, on est pendant la guerre de 100 ans, y a la peste, les paysans vivent dans la misère etc … et le sujet c’est la situation de la femme, de la noblesse en plus.
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Message n° 4318169, posté par tenia à 19:14 le 07/12/2021
Ah bah c'est sûr que si tu prends le truc par le mauvais bout de la lorgnette quitte à passer totalement à côté du film, tu peux tout relativiser, hein.
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Message n° 4318170, posté par Batefer à 21:17 le 07/12/2021
: C'est quand même éclaté car c'est une époque à la con pour y faire une comparaison. Et surtout c'est basé sur la religion. Alors même si c'est une excuse, ça reste plutôt mal choisi amha.
Une comparaison peut-être pas étant donné qu'il y a peu de points communs entre cette époque et la nôtre, mais que les personnes derrière le film fassent passer un message en utilisant cette histoire (vraie, pour rappel) au sujet de la place des femmes dans la société et de son évolution tout en suggérant qu'il y a encore du chemin à accomplir, c'est indéniable.
-- je parles pas au cons sa les instruits
Message n° 4318172, posté par Baje à 21:59 le 07/12/2021
: Une comparaison peut-être pas étant donné qu'il y a peu de points communs entre cette époque et la nôtre, mais que les personnes derrière le film fassent passer un message en utilisant cette histoire (vraie, pour rappel) au sujet de la place des femmes dans la société et de son évolution tout en suggérant qu'il y a encore du chemin à accomplir, c'est indéniable.
Yep, y'avait bien meilleure période à prendre. Mais ça permettait pas 5 minutes de batailles épiques et un duel à cheval. Et faire parler des parigots dans un film en US.
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Message n° 4318173, posté par Batefer à 22:03 le 07/12/2021
: Yep, y'avait bien meilleure période à prendre. Mais ça permettait pas 5 minutes de batailles épiques et un duel à cheval. Et faire parler des parigots dans un film en US.
Je préfère largement ça à la solution adoptée pour son autre film de cette année.
-- je parles pas au cons sa les instruits
*édité à 22:04 le 07/12/2021
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