De très loin le meilleur de la trilogie, mais pas un grand film pour autant.
J'ai été très heureux et ému de retrouver le duo. J'ai grandi avec eux, je les ai découverts avant de découvrir John McClane, Luke et Han, Indiana Jones, le T-800. J'ai découvert Bad Boys avant de découvrir tout ça. Et même là, j'ai revu les deux premiers avant (enfin, j'ai pas pu tenir devant le 2, faut pas déconner), et ils ont beau être atroces, j'aime ces personnages. Mais voilà ce qu'est ce film, il n'est rien d'autre qu'un outil à flashbacks, qu'une réminiscence. Rien d'autre qu'un rappel-baie / member-berry.
Je ne crois pas avoir autant ressenti ça devant d'autres films qui ne surfent que sur notre nostalgie. Cette impression que je passe un bon moment uniquement parce que j'aime les persos, et qu'en tant que film intrinsèquement, c'est vide, inutile, et que je ne pourrais jamais apprécier ce film sans avoir vu les autres.
Et c'est con. Parce que j'ai vraiment passé un très bon moment et que je sais qu'il enterre les deux autres épisodes sans souci, maintenant qu'il est enfin débarrassé de Bay. Mais c'est vraiment pas transcendant pour autant.
D'ailleurs, en parlant de Bay. Tout le monde voulait un Bad Boys 3 à l'époque où Bay semblait enfin avoir muri, après T3 et Pain & Gain. Puis T4 arriva et la carrière de Will Smith s'enfonçait de plus en plus et Martin Lawrence n'était souvenu que par sa famille. Et là, Joe Carnahan est arrivé, et avec lui, l'espoir. Puis il fut "démissionné" et Will Smith se perdait chez DC et Martin Lawrence au McDo du coin. Et là...
Bilall & Adil. Jamais mis les pieds à Hollywood ou sur une grosse prod. Ça peut être intéressant à voir. Aussi bien pour le meilleur que pour le pire.
Force est de constater qu'ils apportent de véritables idées de mise en scène dans les fusillades. Il y a quelques bonnes idées de plans et de composition. Au niveau des poursuites, dés qu'il faut un peu s'activer sur le montage, c'est tout le contraire. Brouillon et moche. Le reste du temps, c'est pire.
On a l'impression de regarder un clip instagram. Autant dans le montage que dans le rythme et la construction. Néons bleus et roses à gogo au milieu d'un montage multipliant les inserts et ellipses à la manière d'un trailer. Rien de ce qui se passe dans une scène n'a d'importance la scène suivante. Mike se relève 3 minutes après s'être pris autant de balle dans le corps, ***** est oublié aussi tôt qu'il est enterré, la retraite de Marcus est oubliée aussi tôt qu'elle a commencé....... C'est comme ça pendant 1h30, jusque l'arrivée de l'excellent troisième acte.
Je suis curieux de voir ce qu'ils vont faire par la suite, mais j'espère que j'aurai moins l'impression d'être devant mon téléphone.
Un dernier point, positif pour le coup, et pas des moindres : on retrouve la BO du 1er épisode après l'horreur du second et sa mixtape qui a encore moins bien vieilli que le film. Et ça, ça fait sacrément plaisir.
-- J'AIME FINALLY
Holding out for a hero ?
Message n° 4300366, posté par tenia à 18:55 le 09/04/2020
Très étrange film schizo que ce Bad Boys 3, médiocre à tous les niveaux, mais pourtant facilement regardable. Difficile cependant de ne pas avoir l'impression d'une chape de plomb pesant sur le duo de papys devant la caméra, qui semblent se tirer la bourre à qui en fera le moins possible.Si le duo de jeunes réals imitent (mal) comme ils peuvent la patte de Bay (qui se tape un caméo rigolo ha ha ha), le résultat relève finalement peu ce qui devient un simple actioner quelconque, alignant les rebondissement à la con, explosions obligatoires au moindre coup de feu, et autres blagues tombant le plus souvent à plat (voir l'interminable et ahurissante de mollesse séquence en Nissan Quest).
Il n'empêche que le film n'a que peu de temps mort, et pourtant, il est facile de s'emmerder, peut-être parce que ce qui était amusant dans Bad Boys (II surtout, le 1er étant déjà... un actioner quelconque) était son aspect outrageusement over-the-top. Ici, à 2-3 cadavres sanglants près, rien de tout ça, mais quelques scènes d'action simplement bien troussées mais pas toujours.
C'est sinon plan-plan, et ce ne sont pas les coups de coude au spectateur renvoyant vers le film précédant (ha ha, cette discussion malaisante dans l'avion qui rappelle celle malaisante dans la magasin de Hi Fi, oh le plan de l'avion au-dessus du signe de la ville de Miami, ah un plan à 360° de Lawrence et Smith se relevant) qui aident de ce côté. Encore moins ce que le film fait de Marcus, devenu un retraité impuissant préchi-précha. Youhou.
6/10
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
*édité à 18:57 le 09/04/2020
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