Après avoir décroché un boulot de vendeur en télémarketing, Cassius Green bascule dans un univers macabre en découvrant une méthode magique pour gagner beaucoup d’argent. Tandis que sa carrière décolle, ses amis et collègues se mobilisent contre l’exploitation dont ils s’estiment victimes au sein de l’entreprise. Mais Cassius se laisse fasciner par son patron cocaïnomane qui lui propose un salaire au-delà de ses espérances les plus folles…
Perso je ne suis pas sûr d'avoir tous les codes culturels pour avoir bien tout compris, mais c'est original oui.
Bizarre et différent aussi, peut-être trop. Peut-être que trop de bizarre tue le bizarre, et le fin mot de l'histoire ici n'a plus grand-chose à voir avec le début ou avec ce qu'on pouvait imaginer du film.
Ça part dans tellement de directions à la fois qu'on ne sait plus vraiment à laquelle se raccrocher. Comme s'ils avaient eu tellement d'idées et de concepts qu'ils n'avaient voulu en rejeter aucun.
L'impression finale est celle d'un repas trop copieux qui rassasie certes, mais ne laisse pas une sensation très agréable. Mais pour filer la métaphore et revenir à mon sentiment premier, je n'ai peut-être pas le palais pour ça.
-- je parles pas au cons sa les instruits
*édité à 02:03 le 05/02/2019
Message n° 4282967, posté par koni à 07:07 le 05/02/2019
J'ai préféré l'autre hommage avec le montage en quasi-stop motion du passage de la pauvreté à la richesse. Ca m'a fait plaisir de revoir ça et ça m'a donné envie de revoir les Gondry.
-- J'AIME FINALLY
Holding out for a hero ?
Message n° 4283114, posté par tenia à 20:50 le 06/02/2019
: Foncez, même s'il est distribué avec les fesses.
J'ai pris le BR US, comme ça c'était réglé.
C'était fun et enlevé, un truc complètement halluciné et hallucinant sur le culte du travail jusqu'à l'aliénation, version post-moderne socio-raciale mais qui ne fait que rappeler qu'au fond, rien n'a changé depuis le Moyen Âge sur le sujet.
Le film est effectivement chargé jusqu'au cou de références en tout genre (les boucles d'oreilles reprenant Bob Dylan notamment), mais reste fluide et efficace, même si la charge devient un peu balourde sur la fin (pour le coup, trop "Deep in your face"). C'est aussi visuellement formidable, tant au niveau du cadre et de la photo que des idées qui débordent comme la photocopieuse. Le doublage des "voix blanches" rend le tout encore plus surréaliste, couplé à tous les petits trucs à la con "Ca sonne comme debauchery, non ?" "non non", Mr "Beep", le jeu TV à la con (et toujours plus à la con), la photo du père de Cassius, tout est prétexte à être trituré au profit du film et au détriment de tout semblant de réalisme.
Bref, c'est top.
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
Message n° 4283132, posté par FP Unchained à 01:40 le 07/02/2019
Je sens qu'il n'y aura jamais de sous-titres FR sur ce film. Mais j'ai bien envie de le voir.Je peux être à l'aise en vost, mais à condition qu'il n'y ait pas trop de termes techniques (juridique, médical, financier, etc).Ça se suit bien ?