Moi, il m'a pas plu du tout et je l'ai même trouvé ridicule. Ce personnage du révérend est d'une telle bêtise...

C'est à dire "d'une telle bêtise" ?

Tout son périple au casino et ce qui s'ensuit quand il a le pognon.

Les gains au casino, c'est un peu un Deus Ex Machina (hi hi lui aussi doit le croire, d'ailleurs), mais après, je ne comprends pas trop.

Qu'il s'arrête pour aider les White Cloaks ? Le délire onirique ? Le fait que l'Eglise ait été rachetée par la secte ?

Je trouve ça cohérent avec le personnage. Et le rachat de l'Eglise, je l'avais envisagé comme ça au tout début de l'épisode.

Je trouve que Eccleston joue très très juste (je vais pas m'emporter sinon ça serait exagéré ^^), et le fait qu'il soit centré sur lui très intéressant dans le projet narratif de la série.

C'est pour ça que je ne comprends pas trop, pas qu'il t'ait déplu, mais que tu utilises ce qualificatif :))

C'est le seul truc qui m'a plu de l'épisode.

Après, pourquoi je trouve ce personnage idiot au possible :

- tu sors du casino avec $160 000 et tu restes tranquillou dans ta caisse sans fermer les portes alors que tu sais que des gens t'ont vu gagner cet argent- tu t'arrêtes pour deux cons qui souhaitent ton échec alors que tu veux être à la première heure à la banque pour sauver ton église pis retourner au chevet de ta femme- tu repars de la banque à pieds alors que t'es garé juste devant et ne te précipites pas retrouver ta femme après 3 jours de coma- tu persistes à faire des fiches condamnant des personnes disparues alors que ça repousse encore plus les gens du droit chemin dont tu rêves (si c'était maladroit aux débuts, ça en devient stupide par la suite)

L'idée que les gens se sont détournés de la religion est intéressante mais on ne peut pas la mettre plus mal en scène.

D'accord, je comprends mieux.

Mais je trouve ça au contraire cohérent avec l'esprit de la série, le personnage est bête mais il n'est pas bêtement écrit pour moi.

D'ailleurs, le mot candide, dans mon esprit, conviendrait mieux. Tous les personnages de cet univers ont régressé au stade infantile.

Par exemple, mec qui fait des câlins et se tape des adolescentes, la maire qui est en couple avec le père de son Sheriff alors qu'ils pourraient être frères et soeurs, et même les enfants se conduisent encore plus comme des enfants.

Le personnage de Matthew est attachant en ce sens, il est perdu et égoïste, comme un enfant abandonné, abandonné par Dieu. Parce qu'il a beau dire que ce n'est pas le rapture de Saint Jean, il n'a pas d'explication, Dieu ne lui a pas donné d'explications ni par le passé dans les Ecritures ni au moment du Departure ni plus tard. Et lui, ne perd pas sa femme complètement. Il est bloqué dans un entre-deux qui demeure une conséquence directe, pourtant, de l'événement.

Et on peut lier le thème des enfants perdus égoïstes avec chacun des personnages principaux, de la soeur de Matt, en passant pas les enfants, jusqu'au tueur de chiens qui chique du tabac. C'est pour ça que je ne trouve pas le personnage bêtement écrit et qu'il fait sens dans le propos. Je me trompe peut-être.

C'est pour ça qu'il ne se doute pas de la méchanceté de la banque ou de la méchanceté d'un homme avec qui il est gentil.

Au contraire, on le met en scène avec un homme d'Eglise de notre époque : prosélyte, missionnaire, inflexible dans ses dogmes. Et c'est ce que sa campagne d'affiches exprime.

Episode réellement magnifique. Musicalement, le choix de Max Richter fait des merveilles.La scène du bain et du couché est très belle, douce et bouleversante à la fois.

Nous avons là un homme qui est au bout du rouleau avec une femme ni morte, ni disparue, juste dans un entre-deux, un corps avec une âme éteinte.

Il se trouve qu'il s'agit d'un homme de foi, et face à ce monde qui s'écroule, il nie la réalité, ne peut comprendre l'incompréhensible, l'extraordinaire, et se raccroche comme il peut à son système de pensée et de valeur, système qui s'est effondré le jour de l'accident de sa femme. D'où son attention importante aux signes que "Dieu" pourrait lui donner (les pigeons, les tableaux, l'histoire de la petite fille, le baptême) lui indiquant que son monde existe toujours, et qu'il vaut le coup de se battre pour lui et ses valeurs : paradis, purgatoire (d'où les placards en ville pour le rappeler à ceux qui restent), aider son prochain, etc.

Dans le même temps, il ignore sciemment et n'ose affronter la réalité de sa situation financière jusqu'à l'inéluctable et son acte; naïf, il croit dans un premier temps le type croisé au casino; il se cache également la montée en puissance de cette secte (qui se cache derrière une SARL pour racheter son bien), car après tout, ce ne sont que ses anciens paroissiens qui n'ont quitté que momentanément le droit chemin.

Bref, cet épisode est l'histoire d'un homme perdu, qui pense que tout ce qui lui arrive n'est qu'un défi et une épreuve que "Dieu" lui envoie, car il ne lui reste plus que ça — et sa femme — dans sa vie pathétique et risible aux yeux de tous.

Je re-aime HBO. Voilà, c'est dit.

Excellent épisode.Une errance, du contemplatif, on glisse avec ce personnage.et depuis le début, j'adore la façon de distiller l'information.Voila de la vraie écriture, un point de vue.Une façon de jouer sur ce qu'on attend pour le retourner juste après

Superbe.

Cet épisode m'a embarquée ! J'aime beaucoup la façon dont on découvre les personnages et leurs motivations. Je pense par exemple au petit clin d’œil quand les ados suivent la sœur du prêtre dans un épisode précédent et qu'ils ne comprennent pas pourquoi elle est sympa avec lui.En tout cas, j'ai grand plaisir à retrouver Amy Brenneman (Laurie) et j'attends avec impatience un épisode qui serait centré sur elle.

J'ai pas compris l'histoire des billets enterrés...

Comment il a su ?? On sait ce qu'ils foutaient là ?

On sait ce que signifie CS (la secte) ? Je me rappelle pas l'avoir vu.

J'ai chialé !