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Love
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La première lecture
Diffusé le : 19/02/2016
Gus apprend une nouvelle enthousiasmante au boulot, mais la visite-surprise de Mickey change complètement la teneur de cette journée prometteuse. (thetvdb.com)
C'est quoi, ce type ? Il est le lead character avec Mickey. Comment ils peuvent l'écrire comme ça ? Je le vois pas vraiment revenir d'un tel level de saloperie ; du moins avec Mickey.
L'épisode précédant, j'étais un peu inquiet, sans vraiment pouvoir déterminer pourquoi.
Et j'ai lu cet article (pas franchement bon, comme souvent dans ce webzine, mais qui a pas mal de mérites) :
Le sujet est passionnant, et souvent, moins critiquable, à mon sens, pour plusieurs raisons, qu'il ne peut paraître à première vue.
Je pensais que c'était plus où moins la même chose.
Pour moi, Gillian Jacobs est loin d'être une "hot girl" dans le sens où l'est la nana qui joue l'actrice ("la cousine" dans Wichita), elle est hot parce qu'elle est mignonne et assez fascinante (même si souvent exaspérante). Paul Rust est quant à lui pas franchement laid (il a la dégaine sous-alimentée des hipsters de ma génération), même s'ils accentuent le côté extrêmement dorky.Il est repoussant parce qu'il est odieux.
C'est assez intéressant de voir le parallèle entre ce que lui dit Natalie, son ex, dans le premier épisode et ce que dit Mickey dans celui-ci : "You're not mean, you're worst, you're pretending to be nice".
Il n'y a rien de sincère chez ce type, il a tout de l'odieux ; l'atractivness gap se joue ici, pour moi, entre ces deux personnages.
En revanche, pourquoi Heidi le désire à ce point me paraît assez incompréhensible. Elle-même n'est pas franchement sympathique ou sincère, mais il y a quelque de vrai en elle qui parvient à me toucher. D'ailleurs, elle sert de faire-valoir : la super hot girl un peu superficielle mais avec un grand coeur versus la cute girl next door profonde mais vulnérable.
Quoi qu'il en soit, qu'il aime ou pas Mickey, qu'il soit un teubé, ou un type pas franchement décent, s'il y avait une once de sympathie, il ne la traiterait pas comme ça devant tout le monde. J'ai failli pleurer à chaque fois que je la voyais toute triste dans cet épisode alors qu'avant, je lui en voulais pas mal pour son côté cynico-nihilisto-fomo.
Pour en revenir, donc à ce problème de la divergence de "capital beauté" entre les hommes et les femmes dans les com-rom, et conclure, il est vrai qu'Appatow fait énormément cela. Et parfois, c'est gênant, parfois non.
Ici, à voir quel degré d'indulgence il accordera à Gus : mais il a intérêt à avoir une transformation radicale et sincère au terme d'épreuves bien épouvantables.
J'espère qu'il ne traitera pas non plus le personnage de Heidi comme d'une leçon minable au moyen d'un archétype.
Par contre, je viens de reconnaître sa gamine (la plus petite), que je trouve vraiment super. Déjà, dans This is 40, elle était assez cool (sa soeur aussi, mais je ne l'ai pas vue après, pas même dans cet épisode de Girls). J'espère que ce sera un personnage récurrent, j'aimerais bien voir où il peut aller, il est assez intéressant.
Sinon, second épisode sans rire. C'est à noter. Je sais que c'est une comédie dramatique, mais il y avait beaucoup trop de peine.
Message n° 4151733, posté par NaNaeL à 07:32 le 24/02/2016
C'est un peu comme regarder un accident se dérouler devant tes yeux et où tu ne peux absolument rien faire. C'est assez dérangeant, parce que tu sais qu'ils vont finir ensemble mais t'as vraiment pas envie que ça arrive. Lui est une grosse merde et elle est destructrice.
J'ai souvent du mal avec ces séries (et même beaucoup de films com-rom) parce que je ne comprends absolument pas ce qui les attire l'un et l'autre et pourquoi ils persévèrent dans des relations aussi mauvaises.
-- Damn it, woman! What was his motive? A locomotive.
Message n° 4154845, posté par Nagawika à 22:29 le 05/03/2016
: En revanche, pourquoi Heidi le désire à ce point me paraît assez incompréhensible. Elle-même n'est pas franchement sympathique ou sincère, mais il y a quelque de vrai en elle qui parvient à me toucher. D'ailleurs, elle sert de faire-valoir : la super hot girl un peu superficielle mais avec un grand coeur versus la cute girl next door profonde mais vulnérable.
J'ai du mal à voir dans Mickey cette fameuse profondeur dont tu parles. Elle me semble un peu creuse, incapable de dépasser ses propres préjugés pour s'ouvrir un peu au monde qui l'entoure et sortir de son 'cocon' de misérabilisme. A l'inverse, Heidi apparait certes au premier abord superficielle, mais je pense qu'elle est plus que ce qu'elle montre. Est-ce qu'être drôle, sympathique et curieuse implique nécessairement de manquer de profondeur ? Ne pas s'apesantir sur les choses ne veut pas dire ne pas les penser. J'aurais en tout cas aimé qu'il développe plus son personnage dans ce sens...
Message n° 4154918, posté par Finally à 08:49 le 06/03/2016
: J'ai du mal à voir dans Mickey cette fameuse profondeur dont tu parles. Elle me semble un peu creuse, incapable de dépasser ses propres préjugés pour s'ouvrir un peu au monde qui l'entoure et sortir de son 'cocon' de misérabilisme. A l'inverse, Heidi apparait certes au premier abord superficielle, mais je pense qu'elle est plus que ce qu'elle montre. Est-ce qu'être drôle, sympathique et curieuse implique nécessairement de manquer de profondeur ? Ne pas s'apesantir sur les choses ne veut pas dire ne pas les penser. J'aurais en tout cas aimé qu'il développe plus son personnage dans ce sens...
Pour être clair : je parlais pas de profondeur/superficialité en tant que qualités ou caractères mais personnages ;)
Le dixième épisode est assez éloquent à cet égard, puisque Heidi se dévoile franchement comme quelqu'un d'assez cynique.
Ceci étant dit, ce n'est pas ce que je vois que je décrivais, mais plutôt les oppositions classiques ressenties, souvent chères à Appatow, que les scénaristes essaient de nous imposer dans cette série. En effet, elle paraît essentiellement là pour établir un contraste (et la vanité de l'autre pourriture). Je peux me tromper, mais les signes sont évidents (spécialement si tu as les 30 dernières romcom que tu as vues à l'esprit).
Honnêtement, aucune d'elle ne m'intéresse vraiment ; le mec, je le hais et le méprise, probablement à force d'en voir de multiples copies du modèle à Paris, et les deux filles me font beaucoup de peine, mais franchement, ce sont tous d'antipathiques hipsters avec deux pincées de nerdisme.
*édité à 16:43 le 06/03/2016
1.00
Message n° 4155073, posté par bonakor à 15:03 le 06/03/2016
J'ai tout matté hier. J'ai bien aimé, sans trop savoir pourquoi. Plus le temps passe, plus on apprécie Mickey et Bertie.
je regarderai la S2
-- «Que deviennent les rêves qui se brisent ? — Les rêves ne se brisent pas. — Que deviennent les rêves qui se brisent ? — Le terreau des rêves à venir.
Message n° 4155098, posté par Finally à 16:42 le 06/03/2016
