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Ouais, ça fout un peu les jetons. J'espère que le film ne sera pas aussi nul que ça !

Ouais, non mais je mettais juste en comparaison l'enthousiasme de Batefer pour ce film avec ce qu'il dit du reste de l'oeuvre du monsieur, que j'apprécie particulièrement. Je ne doute pas que le film est super.

J'ai vu Anchorman et Frangins malgré eux, vous trouvez que ça vole haut, sérieusement ? Je ne dis pas que ça n'est pas drôle du tout, mais pour moi ça n'est pas non plus le haut du panier en matière de comédie.

Et c'est potache, oui, en tout cas ces deux-là. Je cherche encore ce que ça peut bien dénoncer.

Revois Anchorman, regarde le 2, regarde The Good Guys. Tu verras ce que ça dénonce.

Je dois avoir ça qui traine, faudrait que je m'y mette...

The Last Witch Hunter (2015) : joli, couillon, ça passe gentiment le temps.

Macbeth (2015) : j'ai abandonné au bout de 20 minutes.

Effectivement, Bridge of Spies est hyper classique, jusque dans le traitement de l'image. À cause des couleurs, j'ai eu plusieurs fois l'impression de regarder un film de cette époque (un peu comme dans certains films de Todd Haynes).

Reste à savoir s'il deviendra un classique auquel on pensera immédiatement en évoquant un film d'espions, de procès, Berlin, la guerre froide, etc.

C'est beau, c'est (très) bien fait, c'est (superbement) bien interprété, mais je ne vois pas trop ce que Spielberg apporte au genre, alors que, pour la plupart de ses films, la question ne s'est même pas posée : on savait dès le départ qu'il venait de définir la nouvelle référence, quelque soit le genre qu'il abordait.

J'ai adoré retrouver Mark Rylance, que je ne crois pas avoir vu ailleurs que dans Wolf Hall. Ici aussi, il est d'une sobriété impressionnante. J'espère qu'il ne restera pas cantonné aux rôles de taiseux magnifique, car aimerais bien voir ce qu'il donne dans un registre différent. Serait-il de la même trempe qu'un Bryan Cranston ?

"Le scénario et les dialogues [qui] magnifient la mise en scène brillante" : je ne comprends pas ce que tu veux dire…

Wow, je tombe de haut. J'avais pas du tout reconnu Mark Rylance.

Paper Towns - Jake SchreierAu moins, maintenant, je suis fixée.

Batman Bad Blood : efficace.

Tu as raison. L'apport de Spielberg au genre n'est pas très important. Et je pense que sans ces dialogues incroyables, le film aurait été anecdotique.

On sait que les dialogues tiennent une très grande place dans l'oeuvre des Coen, mais ici, je me suis tout simplement régalé. Peut-être parce que je suis pas allé voir un Coen, mais un Spielberg, et donc, je ne m'y attendais pas, mais je trouve que ce sont ceux-ci, et le scénario d'une manière générale - surtout dans sa seconde partie - qui permettent au film d'être le très bon film qu'il est.

C'est un peu plus clair ?

Mauvais, mauvais et mauvais, Everest adapte le bouquin de Krakauer de façon plate en enlevant tout ce qui pourrait choquer le petit spectateur américain.

Un réalisateur avec du culot se serait apesanti sur la "dernière" nuit de Beck Weathers où il hurlait à la mort, alors que le groupe le regardait crever. Là c'est des petits pansements et les mains trempés dans l'eau.

Pathétique.