Dernier épisode : 2x06 - A été diffusé le 15/12/2024
Saison 2 : 6 épisodes
1520. Si Henry VIII meurt sans héritier mâle, l'Angleterre pourrait voir son royaume détruit par la guerre civile. Thomas Cromwell, fils d'un forgeron brutal, est un génie politique, un corrupteur, un tyran et un charmeur. Dans son ascension au pouvoir, il a su briser tous les codes d'une société rigide et est prêt à continuer sur la voie de la destruction. S'opposant au Parlement, à l'ordre politique établi et à la papauté, il est prêt à remodeler l'Angleterre à sa manière et aux désirs de Henry VIII.
: La deuxième saison de Wolf Hall est toujours à l'ordre du jour, mais pas avant au moins deux ans, car il faut d'abord que Hilary Mantel finisse d'écrire le troisième tome.
Le troisième tome a été publié début 2020, la deuxième saison (ou deuxième mini-série ?) est confirmée, les brouillons des 6 épisodes sont rédigés, Mark Rylance est OK, ainsi que Peter Kosminsky, mais il va encore falloir patienter au moins jusqu'en 2023. Voire plus :/
Arte va rediffuser le splendide et excellent Wolf Hall les 17 août et 24 août à 20 h 55 (2 x 3 épisodes, en VM).
Angleterre, 1529. Henri VIII tente désespérément de faire dissoudre par le pape son mariage avec Catherine d'Aragon — jugée incapable de lui assurer une descendance mâle —, afin d'épouser Anne Boleyn. Ayant échoué à faire aboutir les tractations, le cardinal Wolsey, tombé en disgrâce, ne compte qu'un seul allié : son homme de confiance, l'avocat Thomas Cromwell. Ce dernier plaide la cause de son maître auprès du roi, qui ne tarde pas à remarquer ses qualités de stratège.Connu pour ses fictions géopolitiques (Le Serment, Warriors), Peter Kosminsky s'approprie, de manière virtuose, une page d'histoire abondamment traitée par la fiction anglaise. Il transcende l'exercice du film en costume, pour réaliser une saga intemporelle sur le pouvoir. Sous des dehors classiques, cet exercice codifié recèle la nervosité et la tension d'un thriller psychologique, et s'impose tout autant comme le portrait d'une époque que d'un homme devenu un pivot de la Réforme. La justesse des dialogues — écrits par Peter Straughan — est pour beaucoup dans la fascination exercée par ce jeu d'échecs au sommet de l'Etat, où soufflent l'esprit de Machiavel, de Shakespeare, mais aussi du Parrain ou de House of cards.Loin des clichés habituellement accolés à son personnage, Henri VIII se révèle ici plus nuancé et ambigu que dans l'historiographie officielle. Surtout, Cromwell fascine de bout en bout. Grand acteur shakespearien, Mark Rylance compose un personnage tout en retenue, à la fois mélancolique, impassible, capable de fidélité mais aussi de froids calculs. Une figure insaisissable, dont l'ascension, dans ces premiers épisodes, passionne d'autant plus qu'elle suscite des sentiments contradictoires.— Hélène Marzolf (Télérama)
La deuxième saison de Wolf Hall est toujours à l'ordre du jour, mais pas avant au moins deux ans, car il faut d'abord que Hilary Mantel finisse d'écrire le troisième tome.